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Affaire Jean-Marie Michel Mokoko : les avocats dénoncent une « nouvelle violation »

Dans un communiqué publié lundi à Paris, les avocats du général Mokoko ont dénoncé "l’impossibilité de rencontrer leur client en…

Dans un communiqué publié lundi à Paris, les avocats du général Mokoko ont dénoncé « l’impossibilité de rencontrer leur client en détention ».

Les avocats de Jean-Marie Michel Mokoko dénoncent, une « nouvelle violation », des droits de leur client. Ce candidat malheureux à la présidentielle de 2016, avait été condamné à 20 ans de prison.

Sa défense dit ne pas avoir accès à sa cellule. « Je n’ai plus eu accès au général Mokoko depuis dix jours », Me Yvon Éric Ibouanga, l’un de ses avocats. « Le régisseur de la maison d’arrêt nous a fait savoir qu’il a reçu l’ordre de sa hiérarchie d’interdire toute visite au général Mokoko parce qu’il a été définitivement condamné ».

Dans un communiqué publié lundi à Paris, les avocats du général Mokoko ont dénoncé « l’impossibilité de rencontrer leur client en détention depuis une semaine, tandis qu’ils bénéficient de permis de communiquer en bonne et due forme, délivrés par la juge d’application des peines près le tribunal de grande instance de Brazzaville ».

« Il s’agit là d’une nouvelle violation flagrante des droits de la défense du général Mokoko injustifiable sur le plan juridique », ajoute le texte.

« Mokoko est enfermé 24 heures sur 24. Il a vraiment besoin de passer des examens de santé vu les conditions de son enfermement », a déploré Me Ibouanga.

Une source proche du procureur de la République contactée n’a pas souhaité faire de commentaires sur l’affaire.

Âgé de 72 ans, le général Mokoko, ex-chef d’état-major, était conseiller du président congolais Denis Sassou Nguesso qu’il a finalement défié à l‘élection présidentielle de 2016.

Il avait été arrêté en juin 2016 après avoir refusé avec d’autres candidats de reconnaître la réélection du président Sassou Nguesso, qui cumule près de 35 ans de pouvoir.

Mokoko avait été condamné en mai 2018 à 20 ans de « détention criminelle » pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat », à l’issue d’un procès qu’il a qualifié de « règlement de comptes politiques ».

 

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