Congo : une ONG demande la suppression de la redevance audiovisuelle

L’Association congolaise pour la défense des droits des consommateurs (ACDDC), s’est exprimée dans une correspondance adressée au Premier ministre.

 

L’ACDDC réclame l’abrogation de la redevance audiovisuelle (RAV). Instauré il y a vingt ans, la redevance audiovisuelle (RAV) est destinée à soutenir les médias d’État. Cette ONG affirme ne pas profiter de cette RAV, elle exige alors son abrogation pure et simple dans une correspondance adressée le 5 janvier 2023 au Premier ministre.

Il faut préciser que la redevance audiovisuelle (RAV) congolaise, au profit des organes publics de presse radiodiffusés, est prélevée des factures de tous les abonnés de la société Énergie électrique du Congo à hauteur de 500 francs CFA par abonné et par mois.

Selon l’ACDDC, pendant les 14 premières années ayant suivi sa création en 2002, cette redevance a généré plus de 12,5 milliards de francs CFA (19 millions d’euros). Mais, l’ONG affirme que « les ayants droit, c’est-à-dire les médias d’Etat, jusque-là ne sont jamais rentrés en possession de cette RAV de façon régulière ».

 

Congo-interpellation de Lucien Abata : l’homme d’affaire bénéficie d’une immunité fonctionnelle

L’Ambassade de la République du Congo en France l’a mentionné dans une correspondance envoyée au Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères.

 

Un homme d’affaires congolais, Lucien Abata  – proche de président Denis Sassou-Nguesso – a été interpellé en France et placé en garde à vue. Suite à cette interpellation, l’Ambassade de la République du Congo en France appelle l’attention du Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères du statut de cet homme d’affaire. Lucien Ebata bénéficie d’une immunité fonctionnelle lui permettant d’accomplir les missions prescrites par le Président de la République du Congo.

L’homme d’affaire et conseiller spécial du président de la République du Congo, Lucien Ebata, PDG de la société de « trading » pétrolier Orion Oil et du magazine « Forbes Afrique ». Il est titulaire d’un passeport diplomatique et d’une lettre de mission signée par le chef de l’État congolais, Denis Sassou N’Guesso, bénéficiant donc d’une immunité fonctionnelle, a été appréhendé le mercredi 6 octobre 2021 au matin par les douanes françaises de l’aéroport du Bourget.

Il transportait une importante somme d’argent en liquide non déclarée aux autorités. Et a été placé en garde à vue.

Congo : les avocats de Jean-Marie Michel Mokoko s’opposent à son retour en prison

Pour ce fait, ils ont adressé une correspondance au ministre de la Justice et une autre au directeur général de l’administration pénitentiaire.

 

Les avocats du général Mokoko ont manifesté mercredi 22 septembre, leur opposition au retour en prison de leur client. Celui-ci est interné depuis plus d’un an à l’hôpital militaire pour raisons de santé. Agé de 74 ans, cet ancien candidat à la présidentielle de 2016 a été condamné pour atteinte à la sécurité de l’État

« Nous avons adressé une correspondance au ministre de la Justice et une autre au directeur général de l’administration pénitentiaire pour exprimer et marquer notre opposition à cette réintégration » à la maison d’arrêt, a déclaré à l’AFP Me Yvon Eric Ibouanga.

Candidat malheureux à la présidentielle de 2016 dont il n’a jamais reconnu les résultats, malgré la victoire prononcée du président Denis Sassou Nguesso (78 ans dont 37 cumulés au pouvoir), le général Mokoko a été arrêté juste après ce scrutin officiellement pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État » et « détention illégale d’armes de guerre ».

Il a ensuite été jugé et condamné à 20 ans de travaux forcés en 2018.

L’ancien chef d’État-major (1987-1993) a été évacué en Turquie où il a reçu des soins entre juillet et août 2020 à cause de son état de santé qui se dégradait. Depuis son retour, l’officier est resté interné à l’hôpital militaire.

Les autorités gouvernementales viennent de lui notifier sa réintégration à la prison de Brazzaville.

« Le général Mokoko n’a pas encore recouvré sa santé. En plus, la cellule où il était incarcéré avant qu’il ne soit évacué en Turquie est dans un état d’insalubrité très prononcé, a affirmé Me Ibouanga. » Le réintégrer dans cette cellule, a-t-il poursuivi, reviendrait à le placer dans des conditions inhumaines, déshumanisantes et dégradantes ».

Incident d’Air France : le gouvernement congolais présente ses excuses

Brazzaville a présenté ses excuses au le demain de l’incident qui s’est produit le 11 avril 2020, sur le tarmac de l’Aéroport International Agostinho Neto de Pointe-Noire.

Un Airbus A330 de la compagnie Air France a été pris pour cible par un élément de la gendarmerie congolaise. Dans une correspondance adressée à son homologue français Jean-Yves Le Drian, le ministre congolais des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso a regretté cet événement malheureux.

« Je voudrais, en cette circonstance malheureuse, vous exprimer, au nom du Gouvernement de la République du Congo, mes profonds regrets et vous assurer qu’une enquête a été ouverte par les services habiletés afin de clairement établir les circonstances et les responsabilités », a t-il déclaré.

Sur des photos publiées sur les réseaux sociaux, on pouvait apercevoir plusieurs impacts de balle sur le fuselage de l’appareil. Le tireur qui a pris pour cible le vol AF4145 en provenance de Roissy-Charles de Gaulle est un gendarme en service à la brigade aéroportuaire. Il a été placé en garde à vue en attendant les résultats de l’enquête. Les motivations de son acte ne sont pas encore élucidées jusqu’ici.

L’avion de la compagnie Air France était chargé de rapatrier des ressortissants français bloqués au Congo depuis la fermeture des frontières suite à la propagation du nouveau coronavirus. Le pays enregistre pour l’heure 60 cas de personnes contaminées c 5 décès et 5 guérisons. Le confinement des habitants, un couvre-feu nocturne et l’instauration d’un « état d’urgence sanitaire » pour un mois (avril) a été imposé le 28 mars par le président Denis Sassou Nguesso dans l’optique d’endiguer cette pandémie.

Congo : le CNR a l’autorisation de reprendre ses activités

Le parti du pasteur Ntumi avait été suspendu en avril 2016, suite à la reprise des affrontements dans le département du Pool.

Le Conseil national des républicains (CNR) a eu l’autorisation de recommencer ses activités au Congo. Selon une source gouvernementale, la décision a été notifiée au Pasteur Ntumi dans une correspondance qui lui a été adressée par le ministre de l’Intérieur Raymond Zephyrin Mboulou.

« C’est une décision de nature à renforcer la paix dans le Pool, une paix acquise grâce aux accords signés entre le gouvernement et le Pasteur Ntumi en décembre 2017 », a expliqué un responsable de la Commission chargée de l’application de ces accords.

Du côté du pasteur Ntumi, c’est avec réserve qu’on accueille la nouvelle.

« Nous avons bien accueilli la nouvelle. Elle est bonne certes, mais le souhait serait, comme l’exige le droit, de lever la suspension par un arrêté ministériel et non par une simple correspondance », a indiqué à RFI un proche du Pasteur Ntumi qui a requis l’anonymat.

Rappelons que le CNR s’est toujours réclamé de l’opposition.