Championnat national juniors de handball : 36 équipes compétiront

La 21e édition du championnat national juniors filles et garçons se tiendra du 03 au 14 août 2023, à Madingou.

 

La cérémonie de tirage au sort a permis de dévoiler les groupes auxquels appartient les différents clubs issus de tous les départements du Congo. La 21e édition du championnat national juniors filles et garçons qui se déroulera du 03 au 14 août prochain, à Madingou, dans le département de la Bouenza, regroupera 36 meilleures équipes des ligues de handball dont vingt chez les garçons puis seize chez les filles.

Pendant dix jours, les clubs féminins vont s’affronter, afin de succéder à A A Neto qui n’est pas inscrit à cette édition après son sacre à Makoua, en août dernier. Etoile du Congo, tenant du titre, est appelé à batailler dur pour conserver son titre devant ses adversaires les plus farouches comme JSO.

Les équipes masculines sont reparties dans quatre groupes. Le groupe A comprend Nha Sport de Pointe-Noire, Etoile du Congo de Brazzaville, Cheminots de Dolisie, Académie de la Lekoumou et AS Neto de Brazzaville. Le groupe B est composé d’Asoc de Brazzaville, Caïman de la Cuvette Ouest, Pajo Sport de la Sangha, USTPM de Brazzaville et Promo Sport de la Cuvette. Le groupe C, pour sa part, comprend l’Académie, CF JSO et la DGSP de Brazzaville puis Diables noirs du Pool et Raji de la Bouenza.  Dans le dernier groupe, l’on retrouve JSO de Brazzaville, Dragon rouge des Plateaux, Saint-Pierre de la Cuvette, Union Sport de la Bouenza et Etoile d’Impfondo.

Du côté des filles, les équipes sont classées dans quatre groupes de quatre clubs. Le premier est, en effet, composé de l’Etoile du Congo de Brazzaville, JSD des Plateaux, JSI de la Cuvette Ouest et US Ranger de la Cuvette. Le groupe B est pour sa part composé d’AS Cheminots de Dolisie, AS Otohô de Brazzaville, Promo Sport de la Cuvette et Abeille de la Bouenza. Si les clubs comme US Renaissance de Brazzaville, Renaissance de la Lekoumou, Tié-Tié de Pointe-Noire et Pro Sport de la Bouenza forment le groupe C ; le groupe D regroupe Asoc de Brazzaville, AS Pelerin de Pointe-Noire, IFO Ngombe de la Sangha et Sainte Barbe du Pool.

Congo-Madingou : assassinat du Secrétaire général de la préfecture de la Bouenza

Il s’appelait Itoua Odzoki, il a été tué dans la nuit du lundi au mardi, dans sa chambre, à Madingou, chef-lieu du département.

 

La préfecture de la Bouenza a perdu son secrétaire général. Itoua Odzoki a été tué dans le nuit du lundi à mardi dans sa chambre à Madingou. Notons qu’il a été Il a été ligoté et bâillonné, avant d’être tué.

«C’est un acte ignoble, inhumain, que nous condamnons. Personne ne mérite une fin aussi atroce, personne ne devrait arracher la vie à l’autre sous aucun prétexte. Courage à sa famille », a réagi la ministre du Tourisme et des Loisirs Destinée Hermela Doukaga sur son compte Twitter.

La police a ouvert une enquête.

Congo- Madingou : des pluies diluviennes font de nouvelles victimes

Les dernières fortes pluies qui se sont abattues sur la localité ont en effet causé plusieurs dégâts au quartier Mboukoudou.

 

Huit personnes blessées et sur le plan matériel des toitures d’habitations emportées, des maisons effondrées, des documents d’état civil détruits ce sont entre autres les dégâts enregistrés après les fortes pluies qui se sont abattues dans la localité de Madingou.

Le préfet du département de la Bouenza, Jules Monkala Tchoumou, a mis à la disposition de quelques ménages des kits alimentaires et scolaires. Ce geste vient permettre à ces sinistrés de tenir en attendant le soutien du gouvernement.

La localité de Madingou enregistre environ quatre cents sinistrés qi dorment soit à la belle étoile ; d’autres ont trouvé refuge chez les voisins ou parents. Le maire de Madingou, Simone Bakoumina, a lancé un SOS aux organisations non gouvernementales.

Congo : l’opposition critique la reconduction d’un magistrat

Henrie Bouka a été reconduit par décret à la tête de la Coordination de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI).

Le président congolais, Denis Sassou Nguesso, vient de reconduire par décret un magistrat à la tête de la Coordination de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI). Il s’agit d’Henri Bouka qui est également premier président de la Cour suprême. L’opposition y voit une incompatibilité, tandis que pour le pouvoir il s’agit juste des postes nominatifs et non électifs.

À la dernière concertation politique tenue, fin novembre, à Madingou, concertation censée baliser la voie d’une élection présidentielle apaisée en mars 2021, les acteurs politiques n’ont vraiment pas obtenu un consensus au sujet du renforcement des pouvoirs de la Commission électorale. La reconduction d’Henri Bouka à la tête de la Coordination de cette Commission, qui n’a pas en réalité les pleins pouvoirs d’organiser les élections et d’en publier les résultats, est critiquée par l’opposition qui crie déjà à la tricherie.

Un « conflit d’intérêt »

« Il y a véritablement un conflit d’intérêt », commente l’opposant Clément Miérassa pour qui « un magistrat ne peut pas accumuler d’autres fonctions ». « Il a été nommé par le gouvernement qui attend juste le retour de l’ascenseur », insiste encore cet opposant. Mais, le gouvernement n’y voit aucune incompatibilité parce qu’à la Cour suprême tout comme à la Commission électorale, il s’agit juste de nominations.

Comme pour étayer cet argument, Juste Désiré Moundélé, député de la majorité et conseiller politique du président de la république a simplement démissionné de son poste de membre de la Commission électorale.

Madingou : une concertation pour préparer la prochaine présidentielle

Plus d’une centaine d’acteurs politiques et des membres de la société civile vont discuter pendant 48 heures de l’organisation consensuelle de l’élection présidentielle de mars 2021.

Une concertation politique s’est ouverte à Madingou, dans le sud-ouest du Congo, pour discuter de l’organisation de la prochaine élection présidentielle. Quelques jours avant, ces assises ont donné lieu à des déclarations contradictoires au sein de la classe politique congolaise.

Le chef de la majorité présidentielle, Pierre Moussa, et celui de l’opposition, Pascal Tsaty Mabiala, prennent part à cette concertation. D’autres figures de proue de l’opposition comme Claudine Munari sont également à Madingou.

Mais avant le départ pour Madingou, l’annonce de cette concertation politique avait divisé la classe politique. L’opposition avait posé plusieurs conditions avant de s’y rendre.

Volte-face au Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD), où son président Jean Jacques Serge Yhombi Opango avait d’abord annoncé dans un communiqué qu’il n’ira pas à cette concertation.

« Je suis venu vous dire que nous, le RDD, nous serons à Madingou pour dire notre mot à cette concertation », s’est-il rebiffé mardi devant la presse, accusant le chef de file de l’opposition d’avoir mal réparti les quotas.

Anatole Limbongo Ngoka, candidat déclaré à la présidentielle de 2021, régulièrement invité pour participer à cette concertation, s’est vu empêché d’embarquer pour un motif judiciaire.

« C’est à l’aéroport qu’on m’a signifié que mon nom n’était plus sur la liste car la Cour suprême aurait rendu une décision me refusant le titre de président du parti, suite à ma condamnation en 2016. J’ai donc été empêché d’embarquer, donc je suis revenu à la maison », témoigne-t-il, désillusionné.

A l’UPC de Paulain Makaya, les militants estiment que Madingou est un faux-fuyant.

« Nous demandons au pouvoir de respecter l’ordre constitutionnel. Ce qui se passe à Madingou est un faux-fuyant, cela n’a rien à voir avec le peuple congolais », affirme-t-il. « Ils sont en train de vouloir préparer leurs arrières pour avoir à manger et à boire. Nous disons: non, nous n’en voulons pas. Nous attendons le vrai dialogue », affirme Paulin Makaya.

Ce que ne soutient pas Jean Valère Mbani, président du Congo en marche.

« Nous estimons que c’est une opportunité unique et importante pour que nous puissions avoir une élection présidentielle transparente et apaisée. Notre parti Le Congo en marche prône la paix et le dialogue et sommes donc heureux d’être à Madingou », défend-t-il.

Pour l’ancien ministre Alain Akouala, le dialogue devrait éviter des confrontations inutiles et meurtrières.

« Je pense que le Congo ne pourra pas faire l’économie d’un dialogue refondateur à travers lequel nous définirons une vision commune. C’est une interpellation de toute la classe politique, et ce dialogue est de la mission du Conseil national de dialogue », analyse l’ancien ministre et membre du PCT, le parti au pouvoir.

La concertation qui s’est ouverte mercredi matin à Madingou vise l’adhésion de la classe à l’organisation consensuelle de l’élection présidentielle par l’administration.

L’actuel président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, 76 ans, est au pouvoir depuis 1997.

Présidentielle 2021 : une concertation politique prévue au mois de novembre à Madingou

Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, a annoncé le 22 octobre la tenue courant novembre à Madingou, chef-lieu du département de la Bouenza, d’une concertation politique en prévision de l’élection présidentielle de 2021.

Sans préciser la date devant les responsables des partis politiques réunis à son invitation à la préfecture de Brazzaville, le ministre Mboulou a demandé à ces derniers de se préparer pour effectuer le déplacement de Madingou. « Nous sommes en train de préparer les invitations. Compte tenu des difficultés financières que le pays éprouve et à cause de la pandémie du coronavirus, la participation se fera par groupement politique et en fonction du poids électoral », a-t-il précisé.

Insistant sur le poids électoral, il a rappelé qu’il y a des partis qui sont représentés au niveau de l’Assemblée nationale et du Sénat. « Nous regarderons tout cela, mais en respectant la majorité présidentielle, l’opposition, les partis du centre et la société civile », a indiqué Raymond Zéphirin Mboulou.

Selon lui, la tenue de cette énième concertation politique s’inscrit dans le cadre d’une démarche enclenchée depuis 2009. Il s’agit de rassembler la classe politique à l’approche des élections. « A Madingou, il s’agira également de voir avec la classe politique ce que nous avons arrêté à Ouesso en 2017. Il faut prendre toutes les dispositions pour que nous nous retrouvons à Madingou », a signifié le ministre de l’Intérieur.

Publier la liste des partis conformes à la loi chaque année

Il a, par ailleurs, rappelé que ses services étaient en train de mettre de l’ordre dans le fichier des partis politiques, conformément à la loi relative aux conditions de création, d’existence et aux modalités de financement des partis politiques. « Nous devons nous fonder sur cette loi organique non seulement parce qu’elle est la loi de l’Etat, mais aussi parce que son application rigoureuse a été l’une des recommandations de nos différentes concertations », a-t-il expliqué.

Cette démarche ne consiste pas, a-t-il précisé, à mettre un terme à la création des partis politiques ou à la liberté publique, constitutionnellement garantie, mais à l’encadrer. D’après lui, le Congo comptait en 2018 plus de cinquante partis politiques. Un chiffre qui a quelque peu diminué avec la fusion par absorption et les annulations des récépissés de certains d’entre eux par le ministère de l’Intérieur.

« Il y a des partis politiques qui continuent d’exister qu’à Brazzaville et n’apparaissent qu’à l’orée des grands évènements politiques. Ceux-là, nous continuerons de les mettre de côté. Nous avons pris un arrêté, une décision qui consistera à publier, chaque année, la liste des partis politiques qui sont conformes à la loi », a annoncé le ministre de l’Intérieur.

Présent à la rencontre, le président du Parti africain pour un développement intégral et solidaire, Anatole Libongo-Ngoka, a annoncé sa participation à la concertation politique de Madingou. Membre de l’opposition, il estime que les conclusions de cette concertation n’auront pas une très grande portée institutionnelle.

« C’est le gouvernement qui nous propose une concertation, nous verrons bien. Nous allons y participer, s’il y a quelque chose à leur dire, nous le dirons. Il y a eu plusieurs concertations, une élection c’est les résultats des urnes », a confié Anatole Libongo-Ngoka.

Congo : déraillement d’un train marchandise à Madingou

Un train de marchandise a déraillé dans la nuit de mardi à mercredi à Madingou dans le département de la Bouenza (sud).

Les habitants de Madingou ont été perturbés dans le sommeil dans la nuit du mardi à mercredi dernier par un bruit assourdissant. L’avant d’un train marchandise est sorti des rails. Un incident qui a causé des dégâts matériels. Il faut noter qu’aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée.

Ce déraillement serait dû à un problème mécanique. Selon les témoins, le train roulait à faible vitesse.

Madingou : deux jeunes arrêtés par la police

Arsène T. 18 ans et Guilain M. 20 ans sont accusé d’avoir volé deux pains et deux boites de sardines dans une épicerie.

Ces deux jeunes ont été arrêté par la police après qu’ils aient dérobés deux pains et boites de sardines. Le gérant de l’épicerie, qui les observait secrètement, a prévenu la police de leur présence dans les locaux de son commerce.

Pour la petite histoire, le propriétaire de l’alimentation avoir constaté des manquements depuis ces trois derniers mois dans sa boutique. Celui-ci aurait affirmé à la police que Arsène ressemble au jeune qu’il a aperçu plusieurs fois devant son épicerie, se régalant sans jamais payer.

La police enquête actuellement pour savoir si les deux jeunes hommes sont impliqués à de précédents vols dans la ville.

Arrêté par la police, un voleur se confesse : «J’ai volé pour payer la dot de ma fiancée »

Le présumé voleur sera donc déféré au parquet en attendant son jugement.

Les faits se passent à Madingou dans le département de la Bouenza (sud). Justin Mabiala, 46 ans, a été arrêté mercredi après-midi par la police de la ville au moment où il tentait de dérober 35.000 FCFA à une vendeuse. Implorant le pardon, l’homme confie qu’il a agi à cause de la pression de la part de sa fiancée et sa famille pour payer la dot était trop pour lui.

«Je n’ai jamais volé dans ma vie, c’est la première fois. Il y a la crise dans le pays. Difficile pour moi de trouver un emploi dans la ville. Ma fiancée s’est enfuie de ma maison depuis deux mois et je l’ai suppliée de revenir, mais elle m’a dit qu’elle reviendrait à condition que je vienne payer d’abord sa dot, ce qui m’a poussé à voler », a confié M. Mabiala aux forces de l’ordre pour justifier de but en blanc la raison de son larcin.

Le présumé voleur sera donc déféré au parquet en attendant son jugement.