Congo-sénatoriales : dépôt de candidats prévu du 6 au 14 juillet 2023

Les élections sénatoriales pour la désignation des 72 sénateurs, soit 6 sénateurs pour chacun des 12 départements auront lieu le dimanche 20 août 2023.

 

Le dépôt des candidatures pour l’élection sénatoriale s’ouvre jeudi 06 juillet en République du Congo. L’annonce a été faite dans un communiqué publié à Brazzaville, le 28 juin dernier, par le président de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI), Henri Bouka.

Les candidats ont du jeudi 6 au vendredi 14 juillet, pour déposer leurs dossiers de candidature pour les élections sénatoriales du 20 août 2023. Ces dates ont été arrêtées suivant l’arrêté n°7871 du 20 juin 2023 du ministre de l’intérieur, de la décentralisation et du développement local, Raymond Zéphirin Mboulou.

Cette échéance permettra l’élection de 72 sénateurs, soit 6 sénateurs pour chacun des 12 départements du pays. Les dossiers sont déposés à la Direction générale des affaires électorales.

Congo-listes électorales : les commissions administratives en formation

La Commission nationale électorale indépendante (CNEI) a organisé, le 13 avril, à Brazzaville une formation des responsables des commissions administratives de révision des listes électorales (CARLE).

 

Les commissions administratives de révision des listes électorales s’imprègnent du dispositif d’enrôlement. Les préparatifs en prélude du double scrutin de juillet prochain s’intensifient.

Placée sur le thème « La préparation des élections législatives et locales couplées de juillet 2022 », la formation visait le renforcement des capacités des personnels des CARLE. Elle a concerné, en effet, les membres de treize circonscriptions administratives, venus des neuf arrondissements de Brazzaville et de la commune sans arrondissement de Kintelé, des districts de l’Ile Mbamou, d’Ignié et de Goma Tsé-Tsé, dans le département du Pool, ainsi que les membres des commissions techniques de la CNEI.

La formation a été axée sur deux communications : les opérations relatives à la révision extraordinaire des listes électorales ; les dispositifs d’enrôlement des membres de la force publique (description des opérations).

Il faut noter que les commissions administratives sont composées des administrateurs-maires ou sous-préfets, des représentants des partis politiques et de la société civile. La CNEI assure le contrôle et le suivi, la direction générale des affaires électorales intervient pour faire la mise en forme de la liste élaborée par les CARLE.

Congo-présidentielle 2021 : coup d’envoi de la campagne électorale

La Commission nationale électorale indépendante (CNEI) a indiqué jeudi qu’elle prenait toutes les dispositions pour tenir une élection apaisée.

La République du Congo qui a commémoré, jeudi 4 mars, le neuvième anniversaire des explosions meurtrières d’un camp militaire en 2012, démarre ce samedi 5 mars la campagne électorale en vue du scrutin présidentiel du 21 mars, qui opposera sept candidats dont le président sortant, Denis Sassou-Nguesso..

Au cours de la conférence de presse qui a duré plus d’une heure, Henri Bouka, président de la CNEI, a indiqué que la Commission prenait toutes les dispositions pour distribuer, par exemple, les cartes d’électeurs dans les délais. Il a affirmé qu’au terme de la toute récente révision des listes électorales, le prochain scrutin devra concerner plus de 2,5 millions d’électeurs, qui voteront dans plus de 5 700 bureaux répartis sur l’ensemble du pays.

La force publique est convoquée aux urnes un peu avant le reste de la population, c’est-à-dire le 17 mars. Elle votera dans les bureaux ordinaires et non dans les casernes, a assuré Henri Bouka. Le président de la CNEI a rejeté les accusations selon lesquelles il serait juge et parti, parce qu’il est également premier président de la Cour suprême.

« Il n’y a pas d’incompatibilité entre les fonctions du juge judiciaire et celles du président de l’organe chargé de la gestion des élections. Parce que le contentieux de l’élection présidentielle, des élections législatives et sénatoriales est dévolu par la Constitution du Congo à la Cour constitutionnelle », s’est-il défendu.

Ce magistrat a également affirmé que l’élection sera organisée sous la supervision des observateurs nationaux et internationaux.

Sassou-Nguesso et Kolélas toujours en lice, une partie de l’opposition dénonce déjà un « hold-up électoral »

À 77 ans, et après déjà 36 années de pouvoir cumulées, Denis Sassou-Nguesso est, une fois encore, sur la ligne de départ. Il brigue un quatrième mandat consécutif. Côté opposition, Guy Brice Parfait Kolélas, déclaré second à la dernière présidentielle, tente de nouveau sa chance, tout comme Mathias Dzon. L’ancien ministre des Finances, âgé de 73 ans, s’était déjà porté candidat à la présidentielle en 2009, avant d’appeler au boycott du scrutin au dernier moment. Il promet qu’il ira cette fois jusqu’au bout.

Absent notable dans cette course : Pascal Tasty Mabiala. Le chef de file de l’opposition reconnue par le pouvoir n’est pas candidat. Son parti, l’UPADS, le seul à disposer d’un groupe parlementaire à l’Assemblée, a décidé de ne pas participer, en invoquant des lacunes dans les conditions d’organisation de l’élection. L’indépendant Joseph Kignoumbi Kia Mbougou, ancien dissident de l’UPADS, se présente en revanche pour la quatrième fois, aux côtés de l’ancien officier de l’armée Albert Oniangué, de l’inspecteur des douanes Anguios Nganguia Engambé, et de Dave Mafoula, 38 ans, le benjamin de la course.

Quant aux opposants Clément Mierassa et Paulin Mkaya, ils appellent, eux, au boycott, dénoncent avant même le vote une tentative de « hold-up électoral », et réclament notamment la libération de deux anciens candidats à la présidentielle de 2016 : le général Mokoko et André Okombi Salissa, deux acteurs majeurs de la scène politique congolaise, qui sont toujours en prison.

Congo-présidentielle 2021 : Mathias Dzon dénonce une « campagne électorale anticipée » de la part de la majorité présidentielle

Ce candidat à la présidentielle du 21 mars prochain, s’est exprimé au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue samedi 27 février 2021 à Brazzaville.

Mathias Dzon, candidat à la présidentielle du 21 mars prochain a organisé une conférence de presse samedi 27 février 2021. Au cours de celle-ci, l’opposant dénonce les conditions d’organisation et « la campagne électorale anticipée » du candidat de la majorité présidentielle.

Pour lui, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, candidat à sa propre succession, est en campagne électorale depuis deux mois. Mathias Dzon a également indexé le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe Mvouo, qui assiste, d’après le candidat de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD), « impuissant au déferlement de la campagne électorale anticipée et illégale du candidat du pouvoir dans les médias. »

Cet opposant a également déploré la non-prise en compte de ses représentants dans la composition des organes dirigeants de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI) et dans les commissions locales d’organisation des élections (Colels). « Cette exclusion de l’opposition réelle des instances d’organisation de l’élection de mars 2021 augure de mauvais présages. Comme cela a été le cas pour les commissions de révision des listes électorales, à ce jour, aucun représentant du candidat Mathias Dzon ne figure ni dans les instances dirigeantes de la CNEI, ni dans les Colels », a dénoncé le porte-parole du candidat, Elo Dacy, invitant le ministère de l’Intérieur à corriger cette « injustice flagrante ».

Mathias Dzon et son équipe de campagne ont aussi exigé l’annulation pure et simple du principe du vote par anticipation des militaires. Selon eux, le fait que les noms des électeurs militaires n’ont pas été retirés de la liste électorale générale laisse libre cours au vote multiple des militaires indélicats. « Nous demandons qu’on annule le vote militaire. S’il n’est pas annulé, nous n’en reconnaitrons pas les résultats », a annoncé Mathias Dzon.

Il a, par ailleurs, exigé la fermeture « immédiate de tous les centres occultes » de délivrance des cartes d’identité et la reprise des activités des services d’état civil officiels sur l’ensemble du territoire national. Parlant du temps imparti, Mathias Dzon a souligné la nécessité d’organiser la Conférence des candidats ou à défaut de leurs représentants, dans les meilleurs délais. Le but étant de « lever les nombreux obstacles qui jonchent encore le chemin d’une élection libre, transparente, apaisée, équitable et honnête en mars 2021. Dans cette perspective, nous invitons instamment le président de la République à bien vouloir convoquer cette assise de la dernière chance », a-t-il souhaité, sans envisager un probable boycott du scrutin.

Notons que cette conférence de presse a été marquée par l’annonce du soutien de Bertin Pandi-Ngouari au candidat Mathias Dzon. Candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2009, Bertin Pandi-Ngouari a soutenu le général Jean-Marie Michel Mokoko en 2016. L’autre temps fort a été la publication des listes des membres de la direction nationale et des directions départementales de campagne du candidat de l’ARD. La direction nationale est présidée par Henri Boukoulou, secondé par Elo Dacy, en sa qualité de directeur national adjoint, porte-parole du candidat.

Congo-présidentielle 2021 : l’opération d’enrôlement sur les listes électorales prorogée jusqu’au 10 février

Cette décision du ministère en charge de l’Intérieur et de la Décentralisation, fait suite à « l’engouement des populations » à se faire enrôler.

Les congolais ont jusqu’au 10 février prochain pour se faire enrôler sur les listes électorales. Prévues initialement du 23 janvier au 7 février, les opérations d’enrôlement, en vue de la présidentielle du 21 mars, s’achèveront plutôt le 10 février à 17 heures.

C’est une décision du ministère en charge de l’Intérieur et de la Décentralisation. Une démarche que la Commission nationale électorale indépendante (Cnei) justifie par « l’engouement des populations » à se faire enrôler en vue du prochain scrutin présidentiel.

« Nous pouvons dire qu’à la date d’aujourd’hui, les opérations se déroulent très bien dans les 123 circonscriptions administratives que compte notre pays. Au 4 février, nous avons au total 80 028 inscrits qui viennent de s’ajouter aux électeurs qui figurent de manière permanente sur nos listes électorales », a annoncé, Henri Bouka, président de la coordination de la Cnei.

Pour ce qui est du respect des délais d’organisation d’une élection libre et apaisée, Henri Bouka a signifié que le temps restant est suffisant pour réaliser les différentes opérations. Il s’agit notamment de la saisie des renseignements collectés, leur mise sous forme de listes électorales et l’édition des cartes d’électeur, ainsi que la distribution concomitamment du matériel nécessaire à la tenue du scrutin.

Congo-Présidentielle 2021 : l’Union européenne entend soutenir le processus

C’est pour confirmer cette information que l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Congo, Raul Mateus Paula a rencontré Henri Bouka, le président de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI).

Le 21 mars prochain, les congolais devront élire leur nouveau président de la République. Une échéance qui s’annonce déjà mouvementé au sein de la classe politique. L’UE vient de rassurer de son soutien au processus électoral. C’est ce qui a permis la rencontre entre Raul Mateus Paula, ambassadeur de l’UE au Congo et Henri Bouka, président de la CNEI, mardi 26 janvier à Brazzaville.

Au menu des échanges des deux personnalités, l’évolution du processus électoral en cours, allant de la révision des listes électorales jusqu’à la proclamation des résultats.

« Le président Bouka a bien mis en avant sa volonté en tant que commission électorale indépendante d’assurer un processus électoral transparent. Il m’a aussi rassuré que c’est possible d’avoir des missions d’observation électorale », a expliqué le chef de la délégation de l’UE en République du Congo.

Le soutien de l’UE, c’est aussi permettre aux journalistes de bien couvrir la campagne électorale. C’est à cet effet que cette organisation tient ce 28 janvier, en partenariat avec le Conseil supérieur de la liberté de communication, un séminaire de formation sur les processus électoraux. Animé par les experts nationaux et internationaux, ce déroulera par visioconférence et en présentiel à cause de la crise sanitaire.

Congo-présidentielle 2021 : la Fédération de l’opposition congolaise critique la reconduction des membres de la CNEI

Le président par intérim de la Fédération de l’opposition congolaise (FOC), Clément Miérassa, a, au cours d’une conférence de presse animée le 6 janvier à Brazzaville, critiqué la reconduction des membres de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI) et le lancement des opérations de révision des listes électorales.

Devant le collège des présidents de la FOC dont Michel Mampouya, Bonaventure Mbaya, Paulin Makaya et Jacques Banangandzala, Clément Miérassa a signifié que le pouvoir a réuni les conditions pour « une élection non crédible en mars prochain». « Le régime de Brazzaville qui a laissé passer tout le temps de son mandat…, n’a pas cru utile de préparer l’élection présidentielle de 2021. Voilà que, quelques jours avant cette échéance, il se précipite à créer les conditions d’une élection crédible, transparente et apaisée », a-t-il déclaré.

Pour lui, la concertation politique de Madingou a été « une occasion de distraction » de l’opinion nationale et internationale. Ainsi, il a fustigé la reconduction des membres de la CNEI et la non-maîtrise du corps électoral. D’après Clément Mierassa, sans une bonne mise à jour du fichier électoral, il n’y a pas de maîtrise de corps électoral.

« La méthodologie consistant à déterminer le corps électoral au moyen d’une révision des listes électorales n’est pas de nature à permettre une bonne mise à jour du fichier électoral. L’organisation des élections apaisées, libres et transparentes ainsi que la préservation de la paix sociale dépendent d’une bonne maîtrise du corps électoral », a-t-il lancé.

Quant à leur participation à l’élection présidentielle de mars prochain, Clément Miérassa et les autres membres du collège des présidents entendent se prononcer lors de la troisième convention de leur groupement politique qui se tiendra avant la fin du mois de janvier.

Se réclamant d’être des démocrates et des républicains, les leaders de la FOC prévoient de mener leur combat en respectant des lois et règlements de la République. D’où ils revendiquent le respect de la Constitution sur les libertés de réunions, de manifestation et de libre circulation ; la décrispation de la situation politique par « la libération des prisonniers politiques » ; la convocation d’un dialogue national inclusif.

Sur la situation générale du pays, cette plate-forme de l’opposition a affirmé que le Congo n’avait jamais connu un tel effondrement. Elle a, par ailleurs, dénoncé la violation des dispositions constitutionnelles et réglementaires par les autorités nationales. « Le non exercice du jeu démocratique s’est érigé en système de gestion de la cité. La propagande médiatique naguère révolue, a refait surface au sein des médias publics. Les systèmes éducatif et sanitaire sont totalement délabrés et désarticulés ; l’économie nationale s’est effondrée ; les villes et routes sont dans une dégradation prononcée ; l’électricité et l’eau sont devenues des denrées rares », a souligné Clément Miérassa.

Notons que Clément Miérassa a été récemment désigné par ses pairs pour assurer l’intérim à la présidence de la FOC avec la déchéance de Claudine Munari, en attendant la tenue de la prochaine convention nationale.

Congo-Présidentielle 2021 : Kolélas conteste les membres de la Commission électorale

Le candidat malheureux à la présidentielle de 2016, est tout de même prêt à participer à la prochaine présidentielle de mars 2021.

L’année 2021 est une année électorale en République du Congo.  Selon les constitutionnels, la présidentielle se tiendra au plus tard le 21 mars 2021. Candidat malheureux à la présidentielle contestée de 2016, où il s’était classé deuxième au premier et unique tour derrière Denis Sassou-Nguesso, Guy-Brice Parfait Kolélas est déjà prêt pour le prochain scrutin.

« Je suis candidat à la candidature de mon parti. Je suis prêt. Je me prépare et mentalement, je suis prêt. C’est au parti de me donner le quitus », a-t-il déclaré.

Mais cet opposant au régime de Brazzaville conteste la reconduction des membres de la Commission électorale, notamment celle de son président Henri Bouka, qui est également président de la Cour suprême.

Pour lui, celle-ci n’est pas du tout équitable : « C’est la même CNEI qui a été reconduite. À la tête de la CNEI, on a mis Henri Bouka, qui est en même temps juge et partie parce qu’il est également président de la cour suprême. C’est un refus de transparence, alors que le président de la République a dit dans son discours sur l’état de la Nation (le 23 décembre, ndlr) que nous allons à une élection transparente et apaisée. Elle sera transparente sans que la CNEI ait été composée équitablement ? », s’est plaint M. Kolélas.

Le dimanche 3 janvier dernier, Guy-Brice Parfait Kolélas a présenté son projet « ambitieux » sur la décentralisation effective du Congo. Notons qu’il attend encore l’investiture de son parti, l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), mais cet homme politique a déjà le cœur à cette échéance capitale.

Congo : l’opposition critique la reconduction d’un magistrat

Henrie Bouka a été reconduit par décret à la tête de la Coordination de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI).

Le président congolais, Denis Sassou Nguesso, vient de reconduire par décret un magistrat à la tête de la Coordination de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI). Il s’agit d’Henri Bouka qui est également premier président de la Cour suprême. L’opposition y voit une incompatibilité, tandis que pour le pouvoir il s’agit juste des postes nominatifs et non électifs.

À la dernière concertation politique tenue, fin novembre, à Madingou, concertation censée baliser la voie d’une élection présidentielle apaisée en mars 2021, les acteurs politiques n’ont vraiment pas obtenu un consensus au sujet du renforcement des pouvoirs de la Commission électorale. La reconduction d’Henri Bouka à la tête de la Coordination de cette Commission, qui n’a pas en réalité les pleins pouvoirs d’organiser les élections et d’en publier les résultats, est critiquée par l’opposition qui crie déjà à la tricherie.

Un « conflit d’intérêt »

« Il y a véritablement un conflit d’intérêt », commente l’opposant Clément Miérassa pour qui « un magistrat ne peut pas accumuler d’autres fonctions ». « Il a été nommé par le gouvernement qui attend juste le retour de l’ascenseur », insiste encore cet opposant. Mais, le gouvernement n’y voit aucune incompatibilité parce qu’à la Cour suprême tout comme à la Commission électorale, il s’agit juste de nominations.

Comme pour étayer cet argument, Juste Désiré Moundélé, député de la majorité et conseiller politique du président de la république a simplement démissionné de son poste de membre de la Commission électorale.