Congo : 27 femmes candidates aux sénatoriales

Les candidats aux élections sénatoriales multiplient les actions au près des élus locaux dans le but d’être élu pendant les sénatoriales qui se tiendront dimanche 20 août 2023.

 

La Direction générale des affaires électorales (DGAE) a validé au total 113 candidatures aux prochaines élections sénatoriales du 20août. Parmi les 113 candidats, les femmes sont au nombre de 27 qui vont représenter les partis politiques ou sont indépendantes.

Parmi les formations politiques ayant positionné plus de femmes, il y a le Parti congolais du travail qui en a dix-sept sur les 55 candidats présentés, soit 31%. Au deuxième rang, on trouve les indépendantes qui sont au nombre de cinq, suivies de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale avec deux candidates.  Le Parti républicain et libéral, le Mouvement action et renouveau, le Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral ont chacun présenté une candidate.

Rappelons que la législature finissante compte treize sénatrices. La campagne électorale qui a été lancée le 4 août dernier s’achève le 18 août 2023.

Tchad-présidentielle 2021 : la campagne électorale sous fond de coronavirus

Au Tchad alors que les candidats battent campagne pour l’élection présidentielle du dimanche 11 avril. L’épidémie de coronavirus s’est invitée dans la campagne.

 

Les candidats à la présidentielle au Tchad sont à la recherche de l’électorat. La campagne électorale qui se poursuit est tout de même perturbée par la pandémie de coronavirus. Un des candidats est d’ailleurs tombé malade à quelques jours du scrutin et a dû se mettre en quarantaine. Il s’agit du chef de file de l’opposition, Félix Nialbe Romadoumngar de l’URD, l’Union pour le renouveau et la démocratie. Officiellement, le pays a enregistré 4 595 cas et 166 décès depuis le début de l’épidémie.

Difficile de battre campagne en pleine épidémie. Félix Nialbe Romadoumngar l’a d’ailleurs appris à ses dépens. En campagne dans le sud, à Moundou, le candidat de l’URD a eu un malaise, confirme le vice-président de son parti et a été testé positif au coronavirus. Depuis plus d’une semaine, il est en quarantaine chez lui à N’djamena et se repose indique son numéro 2 qui ajoute que la campagne continue.

Un couvre-feu a été instauré l’année dernière pour raisons sanitaires, mais a été levé début mars lors du lancement de la campagne électorale. Le port du masque est toujours obligatoire, mais très peu respecté notamment lors des meetings de campagne. Le leader de l’URD est le seul à avoir été officiellement atteint du coronavirus.

Un autre candidat, Ngarlejy Yorongar, a également dû être hospitalisé, mais il ne s’agit pas du Covid-19, précise-t-il.

Alors que le pays doit voter dans quelques jours, la Commission électorale nationale indépendante assure que toutes les dispositions seront prises le jour du vote : distanciation sociale, gel hydro-alcoolique à l’entrée des bureaux, et surtout masque obligatoire, rappelle son président Kodi Mahamat Bam.

Congo-présidentielle 2021 : les meetings se multiplient

La campagne électorale a officiellement été lancée le vendredi 05 mars dernier en République du Congo. Les meetings se multiplient pour convaincre l’électorat.

Le dimanche 21 mars 2021, ce sont plus de 2,5 millions d’électeurs qui devront passer devant les urnes pour choisir leur prochain président. Les meetings se multiplient tant du côté de l’opposition que de la majorité présidentielle, les alliances se tissent.

A l’occasion de la Journée internationale de la femme qui s’est célébrée le 08 mars dans le monde, les congolaise n’étaient en reste. Michrist Kaba-Mboko, élu local de Ouenzé saisie l’occasion pour parler aux femmes de sa localité, de leur importance dans la vie politique du Congo à la veille de l’élection présidentielle.

Cet élu local a exhorté les femmes de Ouenzé à élire massivement son candidat, Denis Sassou Nguesso. Michrist KABA-MBOKO entend poursuivre ses échanges avec toutes les couches sociales pour fédérer une forte mobilisation autour de Dénis Sassou Nguesso à Ouenzé.

Congo-présidentielle 2021 : le vol de Guy-Brice Parfait Kolélas annulé

L’opposant et candidat à l’élection présidentielle devait se rendre, samedi 6 mars, à Ouesso dans l’extrême nord du pays pour démarrer sa campagne présidentielle.

Guy-Brice Parfait Kolélas opposant et candidat à l’élection présidentielle devait se rendre, samedi 6 mars, à Ouesso dans l’extrême nord du pays pour démarrer sa campagne présidentielle. Mais arrivé à l’aéroport, Kolélas a appris que son vol, de la compagnie Trans Air Congo (TAG), avait tout simplement été annulé, sans explications.

Cyr Rodrigue Mayanda, directeur de campagne de Guy-Brice Parfait Kolélas, dénonce une violation de la liberté d’aller et de venir du candidat : « On leur a demandé pourquoi le vol avait été annulé. Il n’y a pas eu une explication convaincante. Ils nous ont juste dit que le vol ne pourrait pas s’arrêter à Ouesso et il ne continuerait qu’à Impfondo. Donc, tout de suite on a compris qu’il y avait anguille sous roche, sachant que dans le vol, dans le manifeste, figuraient monsieur Kolélas et Jean-Jacques Yhombi Opango, le président du RDD. On n’a pas eu d’autres explications. Ils nous ont juste dit : si vous voulez, on vous rembourse le billet ; vous prendrez le prochain vol samedi prochain. À ce moment-là, on a compris qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. »

« Assurément, dit encore Cyr Rodrigue Mayanda, ce sont encore des obstacles qu’on nous met pour que nous ne puissions pas exécuter notre plan de campagne. Nous allons réorienter notre stratégie et nous sommes déterminés à continuer à faire campagne. On a un plan B. C’est celui-là que nous allons dérouler. Nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout nous et à montrer que nous allons vaincre monsieur Sassou-Nguesso. Je crois qu’ils sont pris de panique. Ils sont pris de peur. Ils savent que la victoire va leur échapper, cela je peux vous le garantir ».

Le candidat de l’Union des démocrates humanistes voyageait notamment avec Jean-Jacques Yhomby-Opango, président du Rassemblement pour la démocratie et le développement, le RDD. Les deux hommes ont récemment signé un accord pour faire barrage au président Denis Sassou-Nguesso lors de la présidentielle du 21 mars prochain.

Congo-présidentielle 2021 : coup d’envoi de la campagne électorale

La Commission nationale électorale indépendante (CNEI) a indiqué jeudi qu’elle prenait toutes les dispositions pour tenir une élection apaisée.

La République du Congo qui a commémoré, jeudi 4 mars, le neuvième anniversaire des explosions meurtrières d’un camp militaire en 2012, démarre ce samedi 5 mars la campagne électorale en vue du scrutin présidentiel du 21 mars, qui opposera sept candidats dont le président sortant, Denis Sassou-Nguesso..

Au cours de la conférence de presse qui a duré plus d’une heure, Henri Bouka, président de la CNEI, a indiqué que la Commission prenait toutes les dispositions pour distribuer, par exemple, les cartes d’électeurs dans les délais. Il a affirmé qu’au terme de la toute récente révision des listes électorales, le prochain scrutin devra concerner plus de 2,5 millions d’électeurs, qui voteront dans plus de 5 700 bureaux répartis sur l’ensemble du pays.

La force publique est convoquée aux urnes un peu avant le reste de la population, c’est-à-dire le 17 mars. Elle votera dans les bureaux ordinaires et non dans les casernes, a assuré Henri Bouka. Le président de la CNEI a rejeté les accusations selon lesquelles il serait juge et parti, parce qu’il est également premier président de la Cour suprême.

« Il n’y a pas d’incompatibilité entre les fonctions du juge judiciaire et celles du président de l’organe chargé de la gestion des élections. Parce que le contentieux de l’élection présidentielle, des élections législatives et sénatoriales est dévolu par la Constitution du Congo à la Cour constitutionnelle », s’est-il défendu.

Ce magistrat a également affirmé que l’élection sera organisée sous la supervision des observateurs nationaux et internationaux.

Sassou-Nguesso et Kolélas toujours en lice, une partie de l’opposition dénonce déjà un « hold-up électoral »

À 77 ans, et après déjà 36 années de pouvoir cumulées, Denis Sassou-Nguesso est, une fois encore, sur la ligne de départ. Il brigue un quatrième mandat consécutif. Côté opposition, Guy Brice Parfait Kolélas, déclaré second à la dernière présidentielle, tente de nouveau sa chance, tout comme Mathias Dzon. L’ancien ministre des Finances, âgé de 73 ans, s’était déjà porté candidat à la présidentielle en 2009, avant d’appeler au boycott du scrutin au dernier moment. Il promet qu’il ira cette fois jusqu’au bout.

Absent notable dans cette course : Pascal Tasty Mabiala. Le chef de file de l’opposition reconnue par le pouvoir n’est pas candidat. Son parti, l’UPADS, le seul à disposer d’un groupe parlementaire à l’Assemblée, a décidé de ne pas participer, en invoquant des lacunes dans les conditions d’organisation de l’élection. L’indépendant Joseph Kignoumbi Kia Mbougou, ancien dissident de l’UPADS, se présente en revanche pour la quatrième fois, aux côtés de l’ancien officier de l’armée Albert Oniangué, de l’inspecteur des douanes Anguios Nganguia Engambé, et de Dave Mafoula, 38 ans, le benjamin de la course.

Quant aux opposants Clément Mierassa et Paulin Mkaya, ils appellent, eux, au boycott, dénoncent avant même le vote une tentative de « hold-up électoral », et réclament notamment la libération de deux anciens candidats à la présidentielle de 2016 : le général Mokoko et André Okombi Salissa, deux acteurs majeurs de la scène politique congolaise, qui sont toujours en prison.

Kinshasa : la campagne suspendue à quatre jours du scrutin

C’est par un communiqué signé du gouverneur de Kinshasa que la nouvelle est tombée, au nom « d’impératifs sécuritaires ».

La campagne électorale a été suspendu à Kinshasa le mercredi 19 décembre 2018. A quatre jours de la tenue des élections, la nouvelle a été donné par un communiqué signé du gouverneur de la capitale congolaise.

Alors que le candidat de l’opposition Martin Fayulu était attendu pour un meeting, il est reste bloqué à l’entrée de la ville.  Les autorités ont justifié cette décision par les tensions sécuritaires. Le gouverneur André Kimbuta a évoqué plusieurs motifs notamment les « incidents » qui ont émaillé la campagne électorale ces derniers jours et qui ont causé « d’importants dégâts ».

Le gouverneur a aussi évoqué dans son communiqué, des renseignements qui auraient été reçus et selon lesquels, dans tous les camps politiques des principaux candidats à la présidentielle, des extrémistes « se seraient préparés à une confrontation de rue ». André Kimbuta a expliqué que cette situation menace la sécurité des personnes et serait de nature à compromettre le processus électoral, d’où cette suspension. Le gouverneur précise toutefois que les activités de campagne dans les médias sont, elles, maintenues sans exception.