Congo : début de l’enrôlement des agents civils de l’Etat

La première phase de l’enrôlement biométrique des agents civils de l’Etat a été lancé lundi 12 décembre par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso.

 

Tous les agents civils de l’Etat et les enseignants volontaires et communautaires du ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation (MEPPSA), vont se faire enregistrer. L’opération d’enrôlement s’étendra sur toute l’étendue du territoire national, dans les missions diplomatiques et consulaires du Congo à l’étranger.

L’objectif de l’opération est de permettra, entre autres, la maîtrise des effectifs des agents civils de l’Etat pour assurer la rationalisation des profils ainsi qu’une meilleure répartition technique et géographique des personnels. Il s’agira également de maîtriser la masse salariale, les statistiques tant quantitatives que qualitatives des agents civils afin de donner à l’Etat des outils nécessaires à la gestion des personnels et d’améliorer l’efficacité de son action.

La première phase de cette opération a été lancée à Brazzaville et se déroulera du 12 décembre au 27 janvier 2023. Elle va mobiliser 250 acteurs de terrain, répartis en quinze équipes. Les sites retenus sont les sièges des ministères, des institutions constitutionnelles et des établissements publics ; la préfecture et la mairie de Brazzaville ; le siège du district de l’Ile Mbamou.

Pour ce qui est de la deuxième phase, les dates seront communiquées au moment opportun, concernera le reste du pays pour une durée de trente jours. La dernière phase se déroulera dans les missions diplomatiques et consulaires pendant deux semaines.

Ladite opération a été lancée par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso. Notons que L’opération se déroule avec le soutien technique et financier du groupe de la Banque mondiale, au travers du Projet de réformes intégrées du secteur public et du Projet d’appui à l’amélioration du système éducatif.

Congo-Insertion professionnelle : enrôlement de 8400 jeunes vulnérables à Pointe-Noire

Une délégation interministérielle a supervisé, le 24 août, les opérations de collecte des candidatures des jeunes vulnérables déscolarisés.

 

L’opération qui se fait dans six sites de la ville océane a député le 13 et s’achève le 27 août 2021. Le Projet de développement des compétences pour l’employabilité, financé par la Banque mondiale, a pour objectif de promouvoir l’acquisition et le renforcement des compétences à l’emploi, à l’entrepreneuriat pour les jeunes vulnérables vivant en zones urbaines et péri urbaines à Brazzaville et Pointe-Noire, afin d’améliorer leur insertion sur le marché du travail.

A la mairie de l’arrondissement 5 Mongo Mpoukou, au Complexe sportif de Pointe-Noire, à la mairie de l’arrondissement 3 Tié Tié, au Cefa des métiers et services, au Cefa des métiers de maintenance industrielle, au Centre professionnel Madre Morano à Mpaka, l’engouement est perceptible et les jeunes âgés de 16 à 30 ans viennent s’enrôler en vue de pouvoir bénéficier des formations gratuites prévues à cet effet dans les métiers de l’agriculture, de services, de l’industrie, etc., en suivant le processus de candidature en cinq étapes en lien avec les mesures barrières édictées par les autorités du pays.

Les cinq étapes sont l’arrivée dans le centre et l’accueil selon les mesures barrières contre la covid 19 ; la sensibilisation des candidats sur les critères d’éligibilité, le déroulement des formations, le mode de sélection des candidats et le processus de candidature ;  le visionnage des video et choix des filières, les tests de français et calcul exclusivement pour les jeunes ayant abandonné les études de la classe de 4e en classe de terminale sans avoir obtenu le bac et enfin les entretiens individuels pour la saisie des données à l’aide des tablettes.

Ce projet a démarré en 2014 et a déjà formé 5 163 jeunes des deux villes en deux promotions 2016 et 2018 dans plusieurs filières.

Congo-présidentielle 2021 : l’opération d’enrôlement sur les listes électorales prorogée jusqu’au 10 février

Cette décision du ministère en charge de l’Intérieur et de la Décentralisation, fait suite à « l’engouement des populations » à se faire enrôler.

Les congolais ont jusqu’au 10 février prochain pour se faire enrôler sur les listes électorales. Prévues initialement du 23 janvier au 7 février, les opérations d’enrôlement, en vue de la présidentielle du 21 mars, s’achèveront plutôt le 10 février à 17 heures.

C’est une décision du ministère en charge de l’Intérieur et de la Décentralisation. Une démarche que la Commission nationale électorale indépendante (Cnei) justifie par « l’engouement des populations » à se faire enrôler en vue du prochain scrutin présidentiel.

« Nous pouvons dire qu’à la date d’aujourd’hui, les opérations se déroulent très bien dans les 123 circonscriptions administratives que compte notre pays. Au 4 février, nous avons au total 80 028 inscrits qui viennent de s’ajouter aux électeurs qui figurent de manière permanente sur nos listes électorales », a annoncé, Henri Bouka, président de la coordination de la Cnei.

Pour ce qui est du respect des délais d’organisation d’une élection libre et apaisée, Henri Bouka a signifié que le temps restant est suffisant pour réaliser les différentes opérations. Il s’agit notamment de la saisie des renseignements collectés, leur mise sous forme de listes électorales et l’édition des cartes d’électeur, ainsi que la distribution concomitamment du matériel nécessaire à la tenue du scrutin.

Enrôlement des jeunes à Pointe-Noire : le gouvernement et la BM satisfaits de l’évolution

Nicephore Antoine Thomas Fylla Saint-Eudes et Korotoumou Ouattara l’ont exprimé leur satisfaction lors de leur visite dans les différents centres de collecte des candidatures.

Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Nicephore Antoine Thomas Fylla Saint-Eudes et la Banque mondiale par sa représentante résidente pour la République du Congo, Korotoumou Ouattara, ont effectué une visite dans les différents centres de collecte des candidatures pour les formations.

Ces formations gratuites sont une initiative du Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE).

« A ce jour, nous avons reçu au niveau de Pointe-Noire, 4 915 jeunes et de Brazzaville 9 400, ce qui nous donne un total avoisinant les 13 000 jeunes. Pour nous, c’est un indicateur important de la demande de la formation au niveau de la jeunesse. Nous sommes d’autant plus heureux que les deux responsables soient là afin d’ouvrir les autres possibilités ou solutions de formation qu’attendent les jeunes », a déclaré l’un des initiateurs du projet, Auxence Léonard Okombi.

Après deux semaines d’enrôlement, Korotoumou Ouattara a indiqué : « Nous savons que la formation est une priorité du gouvernement du Congo. La Banque mondiale a appuyé le gouvernement dans son plan de développement dans lequel il est question de mettre l’accent sur le développement du capital humain et donc l’éducation et l’apprentissage des jeunes, surtout pour réduire le chômage au niveau des jeunes, des femmes et des couches défavorisées ».

« En dehors de ce projet, nous allons développer aussi le projet de compétitivité qui aide les jeunes à développer des entreprises, le projet agricole qui va prendre aussi en compte la formation des jeunes, surtout que le gouvernement veut mettre l’accent sur la diversification de l’économie en priorisant le domaine agricole. Toutes les activités iront de pair pour qu’on puisse avoir l’impact au niveau de nos appuis et du gouvernement », a ajouté le fonctionnaire de la Banque mondiale.

Les inscriptions à Pointe-Noire pour les formations qu’offre le PDCE prend fin le 22 juillet.

Formation : l’enrôlement des jeunes vulnérables se poursuit

Les jeunes vulnérables de 16 à 30 ans vivant à Pointe-Noire et dans sa périphérie continuent d’être accueillis dans les centres de collecte de candidatures ouverts à cet effet depuis le 13 juillet.

Depuis le 13 juillet dernier, des jeunes venant des villes de Brazzaville, Pointe-Noire et leurs périphéries se font enrôler. Munis d’une copie d’acte de naissance ou de la pièce nationale d’identité et de l’attestation de niveau, les candidats sont reçus dans les centres installés pour la circonstance où se déroulent les opérations d’enrôlement des candidats aux formations gratuites du Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE). Sort

Une fois sélectionnés, les jeunes vont suivre des formations gratuites et le projet leur versera une prime de transport. Une assurance scolaire est souscrite pour eux et un équipement individuel leur est doté. Les formations offertes concernent, entre autres, la soudure, la menuiserie, la mécanique auto, la cuisine.

Le projet vise à promouvoir l’acquisition par les jeunes des compétences à l’emploi et à l’entrepreneuriat en vue de leur insertion sur le marché du travail, augmenter des revenus et contribuer à l’éradication de l’extrême pauvreté des familles démunies. Pour ses initiateurs, c’est une manière de réduire significativement le déficit en formation qualifiante dans le pays, en mettant à la disposition des jeunes toutes les informations sur les opportunités offertes par le gouvernement à travers le PDCE devant contribuer à améliorer leur chance d’accéder à un emploi. Ce qui fait du projet « une école de seconde chance pour les jeunes désœuvrés et déscolarisés ».

Ainsi, le PDCE entend améliorer les résultats par l’intégration des nouvelles filières de formation, l’implication des établissements publics, Cefa, lycées professionnels, lycées techniques, Agri Congo dans la formation des jeunes et l’augmentation du nombre des prestataires privés. Le PDCE, cofinancé par le gouvernement congolais et la Banque mondiale, a pour objectif de promouvoir l’acquisition et le renforcement des compétences à l’emploi et à l’entrepreneuriat pour les jeunes vulnérables de Brazzaville et Pointe-Noire. Notons que les opérations d’enrôlement prendront fin le 22 juillet.