Congo : Denis Sassou N’Guesso prête serment le 16 avril 2021

La cour constitutionnelle a confirmé la réélection du Chef de l’Etat congolais. Son investiture aura lieu le 16 avril au palais des congrès.

 

Denis Sassou N’Guesso va entamer un quatrième mandat en République du Congo. Il est le vainqueur de l’élection présidentielle qui s’est déroulé les 17 et 21 mars 2021. La cour constitutionnelle a confirmé sa réélection et son investiture est prévue le 16 avril prochain au Palais des congrès.

Face aux crises sanitaire, économique et financière, Denis Sassou N’Guesso sera confronté à une présidence des plus difficiles. Le 16 avril marquera un nouveau tournant dans la vie politique nationale. Après son investiture, le Président de la République s’adressera au peuple congolais dans une allocution solennelle.

L’opposant et candidat malheureux à la présidentielle du 21 mars dernier, Mathias Dzon continue de protester les résultats de la présidentielle de 21 mars 2021. Dans un communiqué de presse, ce dernier a réaffirmé que « les résultats ne sont pas conformes aux vrais résultats sortis des urnes ».

Congo-présidentielle 2021 : Mathias Dzon dépose un recours en annulation des résultats du 1er tour de l’élection

Arrivé en troisième position avec 1, 90% des suffrages exprimés, Le candidat de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD), conteste les résultats provisoires.

 

Le candidat de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD), Mathias Dzon, a déposé à la Cour constitutionnelle le 25 mars 2021. Ce recours vise l’annulation des résultats du 1er tour de l’élection présidentielle des 17 et 21 mars derniers.

Arrivé en troisième position avec 1, 90% des suffrages exprimés, le 1er secrétaire national de l’Union patriotique pour le renouveau national (UPRN), a contesté le 24 mars lors d’un point presse, les résultats provisoires rendus publics par le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou.

« Je ne reconnais pas ces faux résultats et les rejette catégoriquement. J’attaquerai ce mensonge d’Etat auprès de la Cour constitutionnelle », avait lancé Mathias Dzon.

Lors de ce point de presse, Mathias Dzon a aussi soulevé l’empêchement « définitif » d’un des sept candidats en lice, feu Guy Brice Parfait Kolelas, appelant à l’application immédiate de l’article 70 de la Constitution. Cet article dispose, a-t-il rappelé : « Avant le premier tour, en cas de décès ou d’empêchement définitif d’un candidat, l’élection est reportée de 90 jours, à compter de la date du report… Le pouvoir a délibérément camouflé à l’opinion nationale et internationale, l’empêchement définitif du candidat Parfait Kolelas avant le premier tour, pour se donner les moyens de perpétrer un nouveau coup d’Etat électoral ».

Congo-Présidentielle 2021 : Mathias Dzon soutenu par le RPP

Tanguy Koubaka a invité les militants de son parti, le Rassemblement du peuple pour le progrès à voter pour Mathias Dzon.

Le directeur départemental de campagne du candidat Mathias Dzon à l’élection présidentielle du 21 mars prochain, dans le Pool-sud, Tanguy Koubaka, a invité le 5 mars à Brazzaville les militants de son parti, le Rassemblement du peuple pour le progrès (RPP) à voter pour le président de l’Union patriotique pour le renouveau national (UPRN).

Membre du Collectif des partis de l’opposition congolaise, Tanguy Koubaka est directeur de campagne de Mathias Dzon dans le Pool-sud composé des localités telles Kinkala, Boko, Ngoma Tsé-Tsé, Loumou, Bandza-Ndounga, Kindamba, Mindouli, Mayama, Louingui, Vinza et Kimba. Il a justifié le choix porté sur le candidat Mathias Dzon. « Pour ces échéances, notre choix a été porté sur le candidat Mathias Dzon. Nous devons lui porter notre soutien et nous mettre à sa disposition puisque nous pensons qu’il est le candidat idéal par rapport à notre vision et au contexte actuel. Pour le 21 mars, nous devons voter pour lui », a exhorté Tanguy Koubaka, insistant sur la nécessité d’accompagner le président de l’UPRN à l’élection présidentielle du 21 mars 2021.

Selon lui, le prochain scrutin présidentiel est une occasion pour se démarquer et s’affirmer sur la scène politique nationale car il s’agit de l’unique voie pour s’exprimer en démocratie. « Nous avons le devoir et le droit de manifester nos intentions par les urnes. En démocratie, c’est le moyen le plus crédible, le plus noble pour défendre nos intérêts, de s’exprimer. C’est par le vote que l’on peut émettre des idées, choisir celui que nous voulons pour le prochain mandat. Toutes nos sections seront mises à la disposition des équipes de campagne de la localité », a conclu le président du RPP.

Congo-présidentielle 2021 : Mathias Dzon dénonce une « campagne électorale anticipée » de la part de la majorité présidentielle

Ce candidat à la présidentielle du 21 mars prochain, s’est exprimé au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue samedi 27 février 2021 à Brazzaville.

Mathias Dzon, candidat à la présidentielle du 21 mars prochain a organisé une conférence de presse samedi 27 février 2021. Au cours de celle-ci, l’opposant dénonce les conditions d’organisation et « la campagne électorale anticipée » du candidat de la majorité présidentielle.

Pour lui, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, candidat à sa propre succession, est en campagne électorale depuis deux mois. Mathias Dzon a également indexé le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe Mvouo, qui assiste, d’après le candidat de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD), « impuissant au déferlement de la campagne électorale anticipée et illégale du candidat du pouvoir dans les médias. »

Cet opposant a également déploré la non-prise en compte de ses représentants dans la composition des organes dirigeants de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI) et dans les commissions locales d’organisation des élections (Colels). « Cette exclusion de l’opposition réelle des instances d’organisation de l’élection de mars 2021 augure de mauvais présages. Comme cela a été le cas pour les commissions de révision des listes électorales, à ce jour, aucun représentant du candidat Mathias Dzon ne figure ni dans les instances dirigeantes de la CNEI, ni dans les Colels », a dénoncé le porte-parole du candidat, Elo Dacy, invitant le ministère de l’Intérieur à corriger cette « injustice flagrante ».

Mathias Dzon et son équipe de campagne ont aussi exigé l’annulation pure et simple du principe du vote par anticipation des militaires. Selon eux, le fait que les noms des électeurs militaires n’ont pas été retirés de la liste électorale générale laisse libre cours au vote multiple des militaires indélicats. « Nous demandons qu’on annule le vote militaire. S’il n’est pas annulé, nous n’en reconnaitrons pas les résultats », a annoncé Mathias Dzon.

Il a, par ailleurs, exigé la fermeture « immédiate de tous les centres occultes » de délivrance des cartes d’identité et la reprise des activités des services d’état civil officiels sur l’ensemble du territoire national. Parlant du temps imparti, Mathias Dzon a souligné la nécessité d’organiser la Conférence des candidats ou à défaut de leurs représentants, dans les meilleurs délais. Le but étant de « lever les nombreux obstacles qui jonchent encore le chemin d’une élection libre, transparente, apaisée, équitable et honnête en mars 2021. Dans cette perspective, nous invitons instamment le président de la République à bien vouloir convoquer cette assise de la dernière chance », a-t-il souhaité, sans envisager un probable boycott du scrutin.

Notons que cette conférence de presse a été marquée par l’annonce du soutien de Bertin Pandi-Ngouari au candidat Mathias Dzon. Candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2009, Bertin Pandi-Ngouari a soutenu le général Jean-Marie Michel Mokoko en 2016. L’autre temps fort a été la publication des listes des membres de la direction nationale et des directions départementales de campagne du candidat de l’ARD. La direction nationale est présidée par Henri Boukoulou, secondé par Elo Dacy, en sa qualité de directeur national adjoint, porte-parole du candidat.

Congo-présidentielle 2021 : Mathias Dzon a déposé son dossier de candidature

L’ancien ministre des Finances a déposé son dossier de candidature mercredi 3 févier à la Direction générale des affaires électorales (DGAE).

En République du Congo, à moins de deux mois de l’élection présidentielle, ils sont nombreux, ces personnalités qui se sont déclarés candidats. L’ancien ministre des Finances Mathias Dzon, 73 ans, a fait un pas de plus mercredi 3 févier en déposant son dossier de candidature à la Direction générale des affaires électorales (DGAE), qui l’a enregistré. Il était accompagné d’une fourchette de ses militants. Selon ses proches, il aurait payé sa caution de 25 millions de FCFA lundi.

Le candidat à la présidentielle de 2021, Mathias Dzon, dans un message a assuré l’opinion nationale et internationale qu’il se porte bien, en témoigne le certificat médical joint à son dossier, délivré par trois médecins de la Cour constitutionnelle.

« Je suis un candidat rassuré, rassuré parce que c’est le devoir qui me le commande. Ce devoir on l’assume sans rechigner. Nous participons à cette élection parce que la sanction du vote se fait dans l’urne. S’agissant de mes chances, je ne sais pas si normalement quelqu’un peut me battre. Je vais pour gagner. Que chaque Congolais mette son bulletin (dans l’urne) et c’est ce bulletin qui comptera pour le choix de celui qui dirigera les destinées de notre pays », a déclaré le candidat.

Rappelons que Mathias Dzon est un ancien cadre de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), ministre des Finances entre 1997 et 2002.Il également a été député de la première circonscription de Gamboma dans les Plateaux (Centre) entre 1992 et 1997. Après la présidentielle de 2009, Mathias Dzon tente l’expérience pour la deuxième.

Congo : confirme sa candidature à la présidentielle de 2021

Après avoir boycotté la présidentielle très contestée de 2016, remportée par son ancien mentor Denis Sassou Nguesso, Mathias Dzon, 73 ans, ministre des Finances entre 1997 et 2002, sera candidat au scrutin prévu en mars 2021.

Ce n’est pas une surprise. A quatre mois de l’élection présidentielle au Congo, le président de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD/opposition), premier secrétaire de l’Union patriotique pour le renouveau national (UPRN), Mathias Dzon, a annoncé sa candidature. C’était samedi 21 novembre 2020, au cours d’une conférence de presse à Brazzaville.

Pour lui, c’est « pour l’intérêt supérieur de la nation en danger ». Il aurait donc répondu favorablement aux sollicitations de l’Alliance pour la république et la démocratie (ARD), une plateforme de l’opposition. Ce candidat tient, cette fois, à aller jusqu’au bout.

Candidat pour la première fois en 2009, il s’était arrêté en si bon chemin après avoir appelé au boycott avec ses amis de l’opposition en plein scrutin.

« Après de multiples consultations dans les diverses strates de l’opposition nationale et après mûres réflexions, j’ai décidé en toute responsabilité de m’engager dans la voie du devoir et de dire oui à la proposition patriotique de l’ARD. En conséquence, je déclare solennellement que je suis candidat à la prochaine élection présidentielle de mars 2021.

Cette fois-ci, il entend aller jusqu’au bout.

« C’est la première fois que je prends la décision personnelle de me présenter. Mais cette fois-ci c’est moi qui ai décidé et j’irai jusqu’au bout, dit-il, vous verrez si les conditions se passent très bien vous verrez qu’il y aura un changement dans ce pays. »

Il pense aussi qu’« Il faut absolument redéfinir le fichier électoral, pas l’appareil qu’on est en train de faire là, ça, nous connaissons les manœuvres. N’oubliez quand même pas que j’ai été aux affaires dans ce pays, donc je sais comment ça se passe. Il faut que nous arrivions à mettre en place un fichier électoral qui est bon, une commission électorale qui est bonne avec des personnalités indépendantes. Il faut refaire la loi électorale, la loi actuelle n’est pas bonne. »

Jusqu’ici, au Congo, la date de la présidentielle de 2021 reste n’a pas encore été arrêtée, les autorités gouvernementales entendent d’organiser une concertation politique pour mieux la préparer.

Congo : Mathias Dzon candidat à la présidentielle de 2021

L’ancien ministre des Finances a été désigné par son parti politique Alliance pour la République et la Démocratie (ARD), samedi 29 août 2020.

C’est officiel, Mathias Dzon est le candidat de l’ARD à l’élection présidentielle de 2021 en République du Congo. Cet ancien ministre des Finance entre 1997 et 2002, à 73 ans, a été investi par son parti politique. Mathias Dzon, qui a pris acte de cette sollicitation, s’est dit toutefois inquiet au sujet de la gouvernance électorale.

Il faut dire l’ARD avait demandé à son leader de se porter candidat au prochain scrutin lors d’une convention au cours de laquelle elle a dressé un bilan négatif des 60 ans de l’indépendance célébrés le 15 août dernier. Pour Mathias Dzon, il est temps de changer le logiciel de gestion et de sortir le pays de l’abîme.

« L’ARD, après réflexion, m’a proposé d’être candidat à la prochaine élection présidentielle pour sortir le pays du chaos. Telle est la mission qui m’a été confiée (…). Ma réponse ! C’est d’abord une marque de confiance et ensuite une lourde responsabilité. Bon ! J’ai pris acte. On a encore le temps. Le moment viendra où je vais leur dire « Ok, j’accepterai votre mission », mais avec le concours de tous nous gagnerons », a déclaré Mathias Dzon sur les antennes de RFI

Rappelons que Mathias Dzon est candidat malheureux à la présidentielle de 2009. Il avait boycotté celle de 2016 et dénonçait les conditions d’organisation. Pour 2021, il n’a pas trop d’assurance non plus.

« Il n’y a rien qui nous garantit une élection crédible. Rappelez-vous, nous n’avons pas cessé de parler de la refondation de la gouvernance électorale. Jusqu’à aujourd’hui, le pouvoir résiste. Il ne veut pas », a-t-il déploré.

Au Congo, le pouvoir et l’opposition restent divisés au sujet du vote par anticipation des forces de défense et de sécurité à la prochaine présidentielle.

Congo : Mathias Dzon plaide pour une refondation de la gouvernance électorale

L’opposant Mathias Dzon, propose une refondation de la gouvernance électorale avant la tenue de l’élection présidentielle de 2021 au Congo-Brazzaville.

«Il est surprenant que des personnalités se réclamant de l’opposition, annoncent déjà, au mépris des souffrances actuelles du peuple, leur candidature à l’élection présidentielle de 2021, sans même poser la condition incontournable de la refondation de la gouvernance électorale, commettant ainsi de nouveau à l’identique, la faute politique qu’elles avaient commises à l’occasion de l’élection présidentielle anticipée du 20 mars 2016, faute qui a consisté pour eux, à accompagner purement et simplement le candidat du pouvoir, Sassou Nguesso », a déclaré Mathias Dzon.

Selon lui, l’élection présidentielle de 2021 n’est pas aujourd’hui une priorité pour les congolais dont le premier souci est la sortie de la crise financière, économique, sociale, politique, électorale et sécuritaire qui mine le pays et qui a pour conséquence immédiate l’extrême pauvreté de près de 99% de congolais.