Congo : rouverture de la circulation sur la route de la Corniche de Brazzaville

Il s’agit de la corniche qui borde le fleuve Congo, et dont une partie s’était effondrée suite aux pluies diluviennes qui s’étaient abattues dans la ville.

 

En République du Congo, l’une des belles avenues de la capitale a rouvert, un an et demi après sa fermeture. Il s’agit de la corniche qui borde le fleuve Congo, et dont une partie s’était effondrée suite aux pluies diluviennes. Elle avait été fermée à la circulation et vient de rouvrir, au plus grand bonheur des usagers.

Tout de noir vêtu, son sac à dos négligemment porté, le jeune étudiant Rophiel Essemou marche en direction du pont à hauban, un symbole de la route de la Corniche. Il est plus qu’heureux de se retrouver à cet endroit qu’il n’a plus visité depuis plus d’une année.

« Revoir cette route en bon état, c’est une bonne chose. Cela fait du bien. Quand la route s’est détruite, certains Congolais ont même accusé des Chinois d’avoir bâclé le travail. Bon, on est aujourd’hui à nouveau satisfaits », affirme-t-il.

En effet, seulement quatre ans après son inauguration une partie de la corniche s’est effondrée après des pluies diluviennes provoquant la colère de certains Brazzavillois.

Une avenue très appréciée des Brazzavillois

Mais après dix-huit mois de travaux, dont le budget n’a pas été rendu public, la route de la Corniche a été rouverte le 19 août à la grande satisfaction d’Arsène Bitombo, qui en compagnie de sa petite amie regarde passer les jacinthes entraînées par les eaux du fleuve Congo: « Je dirai que c’est la plus belle avenue de Brazzaville. Elle est beaucoup visitée par les Congolais en général et les Brazzavillois en particulier ».

En plus d’être un lieu idyllique, transformé en allée piétonne tous les dimanches, la route de la Corniche est surtout pour les usagers de la route une voie de désengorgement pour aller du centre-ville aux quartiers sud de la capitale.

Corniche de Brazzaville : les travaux de réfection encore en cours

Le ministre de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux Jean-Jacques Bouya a visité ce chantier le 30 juin 2020.

La corniche de Brazzaville a été endommagée par les pluies diluviennes il y a quelque temps. Elle fait l’objet en ce moment des travaux de réfection qui nécessitent encore quelques mois avant la livraison de l’ouvrage.

Le 30 juin dernier, le ministre de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux Jean-Jacques Bouya a visité ce chantier, il était accompagné du maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba et d’une délégation des membres de la commission plan et aménagement de l’Assemblée nationale.

« Nous ferons de cette catastrophe une opportunité pour rendre encore plus attractive cette route », a lancé le ministre Jean-Jacques Bouya.

C’était aussi une occasion pour le ministre de visité les travaux d’aménagement et de bitumage de l’avenue Edith-Lucie-Bongo Ondimba, notamment le tronçon situé entre le rond-point Sclog et l’ex-école de Police, ainsi que ceux de bitumage de la voie d’accès à la mairie de Mfilou (7ème arrondissement) et de traitement d’une érosion dans la même circonscription administrative.

Congo : la société civile exige la démission du ministre des grands travaux

Des défenseurs des droits de l’homme ont exprimé leur colère dix jours après l’effondrement d’une partie de la corniche sur le fleuve Congo.

Samedi 18 janvier 2020, des représentants de la société civile ont demandé la démission du ministre des Grands travaux, Jean-Jacques Bouya. Ceux-ci ont dénoncé des « rétro-commissions » dans la passation des marchés publics.

Cette colère des défenseurs des droits de l’homme arrivent dix jours après l’effondrement d’une partie de la corniche sur le fleuve Congo à Brazzaville.

« Le phénomène mondial du réchauffement climatique ne peut en aucun cas épargner (excuser) l’incapacité et la culpabilité de certains dirigeants congolais », ont déclaré des ONG.

Ces ONG ont dénoncé « l’incompétence avérée et la mauvaise pratique des rétro-commissions » et ont exigé « la démission du ministre Jean-Jacques Bouya ».

Corniche de Brazzaville : vol des pierres lacées pour la protection du deuxième module

Le maire de la ville de Brazzaville, a fait ce constat lors de sa descente sur les lieux, le 10 juillet.

Roger Christian Okemba, le maire de Brazzaville a effectué, le 10 juillet dernier, une descente à Bacongo, deuxième arrondissement de la ville capitale.  C’est au cours de cette descente sur le terrain qu’il a pour constater les cas de vol de pierres aux abords du deuxième module de la voix.

Les citoyens mal intentionnés ont enlevé les grosses pierres lacées qui protège du deuxième module de la corniche de Brazzaville. Ce tronçon va du giratoire de l’avenue Simon-Kimbangou à la rue Kitengue.

Le maire qualifie ces actes d’« intolérables » et recommande l’implication de la force publique pour sécuriser cette avenue. Roger Christian Okemba convie également l’entreprise chargée du contrôle et de l’exécution des travaux, Egis, à vite agir pour prévenir l’érosion qui s’annoncent dans les environs. C’est le 15 juin dernier, que le deuxième module de la Corniche de Brazzaville a été inauguré.