Coopération : le dossier relatif au projet Pont route-rail Brazzaville-Kinshasa est sur la table des discussions

Un avis à manifestation d’intérêt d’appel d’offres international pour la sélection d’un partenaire pour le projet de financement, de construction et d’exploitation du Pont route-rail sur le fleuve Congo entre Brazzaville et Kinshasa, a été signé  mercredi 22 juin dans la capitale de la République Démocratique du Congo (RDC). 

 

Le dossier relatif au projet Pont route-rail Jean jacques Bouya a été mis sur la table des discussions lors de la rencontre à Kinshasa, en République Démocratique du Congo (RDC),  mercredi 22 juin, entre le ministre de la République du Congo en charge de l’Aménagement du territoire, Jean-Jacques Bouya et le ministre d’Etat de la RDC, chargé du Plan, Christian Mwando Simba.

Les deux personnalités ont conjointement signé l’avis à manifestation d’intérêt en vue de la sélection d’un partenaire stratégique pour le financement de la construction du Pont route-rail sur le fleuve Congo entre Brazzaville et Kinshasa.

Cette signature vise à la matérialisation dudit projet devant relier les deux capitales les plus proches du monde, à savoir Brazzaville et Kinshasa.

« C’est une étape importante de franchi. On ne peut que se féliciter de la volonté des deux présidents de mettre cela en œuvre. Aucun Etat ne peut espérer se développer seul, c’est de l’illusion, ce n’est pas possible. Et qu’est–ce qui manque au développement de l’Afrique ? c’est la connectivité », a déclaré Jean jacques Bouya.

Pour sa part, Christian Mwando Simba, la signature de ce document va donner une nouvelle impulsion aux échanges socio-économique entre les deux pays mais aussi sur le continent.

Cette cérémonie s’est tenue en présence de la commissaire chargée de l’Aménagement du territoire et des infrastructures à la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), Marie-Thérèse Foula et de plusieurs experts.

 

 

 

Corniche de Brazzaville : les travaux de réfection encore en cours

Le ministre de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux Jean-Jacques Bouya a visité ce chantier le 30 juin 2020.

La corniche de Brazzaville a été endommagée par les pluies diluviennes il y a quelque temps. Elle fait l’objet en ce moment des travaux de réfection qui nécessitent encore quelques mois avant la livraison de l’ouvrage.

Le 30 juin dernier, le ministre de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux Jean-Jacques Bouya a visité ce chantier, il était accompagné du maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba et d’une délégation des membres de la commission plan et aménagement de l’Assemblée nationale.

« Nous ferons de cette catastrophe une opportunité pour rendre encore plus attractive cette route », a lancé le ministre Jean-Jacques Bouya.

C’était aussi une occasion pour le ministre de visité les travaux d’aménagement et de bitumage de l’avenue Edith-Lucie-Bongo Ondimba, notamment le tronçon situé entre le rond-point Sclog et l’ex-école de Police, ainsi que ceux de bitumage de la voie d’accès à la mairie de Mfilou (7ème arrondissement) et de traitement d’une érosion dans la même circonscription administrative.

Congo : la société civile exige la démission du ministre des grands travaux

Des défenseurs des droits de l’homme ont exprimé leur colère dix jours après l’effondrement d’une partie de la corniche sur le fleuve Congo.

Samedi 18 janvier 2020, des représentants de la société civile ont demandé la démission du ministre des Grands travaux, Jean-Jacques Bouya. Ceux-ci ont dénoncé des « rétro-commissions » dans la passation des marchés publics.

Cette colère des défenseurs des droits de l’homme arrivent dix jours après l’effondrement d’une partie de la corniche sur le fleuve Congo à Brazzaville.

« Le phénomène mondial du réchauffement climatique ne peut en aucun cas épargner (excuser) l’incapacité et la culpabilité de certains dirigeants congolais », ont déclaré des ONG.

Ces ONG ont dénoncé « l’incompétence avérée et la mauvaise pratique des rétro-commissions » et ont exigé « la démission du ministre Jean-Jacques Bouya ».