Congo : les coupures d’électricité se multiplient

Depuis quelques jours dans certains quartiers, les populations sont confrontées à des coupures de courant intempestives à cause du mauvais état des installations de la société Energie Electrique du Congo (E2C).

A Brazzaville le lundi 14 décembre 2020, la fumée a été signalée au poste de Djiri et au niveau du  transformateur de l’Académie Marien-Ngouabi. Le mauvais état des installations de la société Energie Electrique du Congo (E2C) serait donc à l’origine de la coupure d’électricité constatée ces derniers jours dans certains quartiers de la capitale.

Les populations de plusieurs quartiers de la ville de Brazzaville sont confrontées aux coupures intempestives d’électricité. De même, on note des baisses de tension et des délestages privant ainsi la population d’éclairage. Ces délestages à répétition provoquent le mécontentement de la population. Cette situation entraine des conséquences dans tous les secteurs de la sécurité, la santé, de loisirs ainsi que d’activité génératrice de revenu.

« En attendant le diagnostic des experts d’E2C le pire serait à craindre », a indiqué un technicien en service à Djiri.

L’incendie intervient quelques mois après que la société Energie électrique du Congo (E2C) s’est employée à améliorer le circuit de distribution de l’électricité, à la décongestion des postes surchargés et à l’augmentation de la capacité des transformateurs dans certains quartiers de la ville capitale. Une action qui s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre du Projet eau, électricité et développement urbain (PEEDU), cofinancé par le gouvernement et la Banque mondiale.

Née des cendres de la Société nationale d’électricité (SNE), la E2C a pour mission d’assurer la planification, le contrôle de l’exploitation et la conservation du patrimoine public de l’électricité.

Festim Brazza : Ida Victorine Ngampolo reçoit le prix de reconnaissance

Le maire de l’arrondissement 9 djiri, a reçu, le 27 août à Brazzaville, le trophée de reconnaissance, remis par la délégation du Festival d’images de Brazzaville  (Festim Brazza).

La distinction du maire de Djiri, Ida Victorine Ngampolo s’inscrit dans le cadre de l’assistance multiforme que l’administrateur-maire de Djiri a apportée pour la réussite de la deuxième édition du Festim- Brazza organisé dans sa circonscription, du 1er au 10 août, à l’esplanade du Centre national de radio et de télévision (CNRTV), au nord de Brazzaville. Ce festival avait aussi  pour objectif de faire découvrir l’arrondissement 9 djiri aux différents ambassadeurs accrédités en République du Congo. Pour l’administrateur-maire, Ida Victorine Ngampolo, comme » il y avait des étrangers, il y avait une vision touristique ». Elle a promis à l’équipe du festim Brazza de mobiliser à la prochaine édition les chefs de quartier afin que ces derniers sensibilisent la population pour venir plus nombreux au festival.  « C’est très important, il y a eu des projections de films qui nous ont permis de connaître les pays amis. Des évènements culturels de ce genre forment les jeunes, donc, il faut diversifier la connaissance aussi », a fait savoir l’administrateur-maire.

Pour sa part, Claudio Sama Kenegui, operateur culturel et touristique, promoteur administrateur général du Festim Brazza, s’est dit satisfait de l’implication du maire dans cet évènement. « Ce prix de reconnaissance nous le décernons à chaque personne morale ou physique qui nous a accompagnés psychologiquement, moralement, matériellement et financièrement. Ce trophée lui permet de se reconnaître dans le cadre du soutien inconditionnel qu’elle nous a apporté », a-t-il signifié.

Par ailleurs, il a remercié des ambassades, ministères, partenaires et sponsors pour leur contribution au succès de ce rendez-vous culturel et touristique. « Le festim Brazza donne l’opportunité à des ambassadeurs de découvrir la République du Congo dans toute sa diversité touristique, culturel, diplomatique et politique… », a-t-il indiqué.

Rappelons que sept pays ont participé à cette deuxième édition, parmi lesquels la Chine, le Maroc, l’Angola, la Côte d’Ivoire, la République du Congo…

Le festival d’images de Brazzaville s’organise chaque année. Selon le promoteur, il est le tout premier festival diplomatique du monde.

Cette deuxième édition avait pour marraine Arlette Soudan Nonault, ministre congolais du Tourisme et de l’Environnement.

Djiri: les enseignants sensibilisés sur l’utilisation des réseaux sociaux

L’initiative qui est du Mouvement des jeunes congolais pour la réflexion et l’analyse (Mojecra), a pour thème  » Monde ouvert et éducation des jeunes »

L’objectif principal de l’initiative du Mojecra, lancée au CEG Bernadette-Bayonne, est de renforcer la lutte contre la mauvaise utilisation des réseaux sociaux qui a un impact négatif sur l’éducation des enfants et encourage la dépravation des mœurs. Au cours de cette campagne, les participants ont l’occasion d’être édifiés sur les grandes questions actuelles, plus précisément celles liées à l’utilisation des nouvelles techniques de l’information et de la communication. Selon les animateurs, plusieurs facteurs influencent actuellement la bonne éducation des enfants parmi lesquels les réseaux sociaux, la télévision et le téléphone s’ils ne sont pas utilisés à bon escient.

Pour ce faire, le personnel enseignant doit être formé et sensibilisé aux conséquences de la dynamique mondiale sur l’éducation des jeunes, d’autant plus qu’en leur qualité d’encadreur, ils ont le devoir d’analyser et de proposer les bonnes pratiques éducatives dans les écoles, afin de promouvoir les valeurs morales et républicaines.

 « Pour promouvoir le bon suivi des enfants, il faut qu’il y ait rapprochement entre l’école et la famille. Aujourd’hui, les enfants manipulent le téléphone même devant leurs enseignants et parfois aux heures des cours et leur attention est plus orientée vers les réseaux sociaux. La conséquence est que le parent peut aussi accéder à des images affreuses et négatives de son enfant », a expliqué Daniel Oba, président du Mojecra. Il a argumenté qu’environ 70% des messages des jeunes sur les réseaux sociaux portent sur les poèmes d’amour, alors qu’ils ne devraient utiliser leur téléphone que pour les appels.

La mauvaise utilisation des réseaux sociaux et du téléphone 

Dressant un tableau des effets négatifs résultant de ces outils de communication, l’orateur a insisté sur le fait que la jeunesse est l’espoir, l’avenir et la relève d’un pays. Mais, pour réaliser ce rêve, cette jeunesse doit être bien éduquée et moins vulnérable bien que dominée par la dynamique mondiale. Par exemple, ces dernières années, a poursuivi Daniel Oba, la société fait face à la montée en puissance des actes inciviques et de vandalisme que posent les jeunes et à l’émergence en vitesse de nouveaux comportements déviants.  Tout cela, a-t-il soutenu, est aussi en partie dû au fait que les jeunes accordent plus d’intérêt aux produits corrupteurs de conscience que proposent les réseaux sociaux. « Nous devrions faire attention, parce que nous somme devant une jeunesse qui revendique ses droits mais qui accomplit de moins en moins ses devoirs. Elle est catégorisée par des jeunes scolarisés, les non scolarisés, les décrochés scolaires et de ceux qui ne font rien », a encore précisé, l’un des animateurs.  

Pour contrer le phénomène, les participants à la campagne ont recommandé que l’Etat mette en place des politiques d’insertion des jeunes; qu’il y ait une sensibilisation régulière des élèves ainsi que du personnel enseignant aux conséquences qu’engendrent les réseaux sociaux; que soit instauré des organes d’appui et d’éveil de comportement au sein des écoles qui seront animés par les chefs de bloc, de quartier et la police. Cependant, les écoles doivent, de leur côté, uniformiser leurs règlements intérieurs et coopérer largement avec les associations qui œuvrent dans le cadre de l’éducation des jeunes. « La question de la jeunesse est transversale car, elle touche tout le monde, notamment l’Etat, la société civile, la famille, l’école, les confessions religieuses, les associations, les médias et les entreprises, etc. », a conclu, Daniel Oba.       

Le Meeec disposée à former les jeunes du quartier Jacques-Opangault

Le Mouvement électoraliste et écologique pour l’émergence du Congo (Meeec), entend former des jeunes de l’arrondissement de Djiri.

Le président du Mouvement électoraliste et écologique pour l’émergence du Congo (Meeec), Rodrigue Koumou, a annoncé, le 12 avril à Brazzaville, au cours d’un point de presse, qu’une trentaine de jeunes habitant le 9e arrondissement Djiri bénéficieront d’une formation en entrepreneuriat.

La formation concerne aussi bien les jeunes filles que les garçons. Le président du Meeec a expliqué à la presse que « ce projet aura pour but de soutenir les jeunes les plus vulnérables du quartier Jacques-Opangault et se concentrera sur des formations dans les domaines de la couture, la coiffure et la soudure, avec la présence permanente des formateurs natifs de ce quartier. L’objectif est de soutenir la vision du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, dans son programme (La marche vers le Développement) ».

Pour Rodrigue Koumou, cette initiative sera placée sous le signe des journées d’action sociale. L’un des jeunes bénéficiaires, Jean Likibi, a exprimé sa satisfaction. « Merci beaucoup pour cet acte de charité manifesté par le Meeec à travers son président, Rodrigue Koumou, à notre égard. Il viendra par ce geste nous procurer la joie. Dieu va lui rendre au centuple », a-t-il confié.