Congo : une messe en mémoire de Papa Wemba le 24 avril à Paris

Pour commémorer le sixième anniversaire du décès de l’artiste congolais, une messe d’action de grâce sera célébrée, à l’église Saint Roch à Paris.

 

Cela fait 6 ans qu’est mort l’artiste congolais Papa Wemba. A l’occasion de la commémoration de son décès, une messe d’action de grâce sera organisée à l’église Saint Roch dans le 1er arrondissement de Paris, dimanche 24 avril 2022 à partir de 14 heures.

Le chanteur, surnommé le « roi de la rumba congolaise » est mort à la suite d’un malaise, à l’âge de 66 ans à Abidjan en Côte d’Ivoire, fondateur du label « Viva la Musica », en 1977.

Invité du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua), fondé par le groupe ivoirien Magic System, l’artiste congolais avait effectué le déplacement de la capitale économique ivoirienne pour deux prestations. Prestations qu’il n’achèvera pas.

Né en 1949 en République démocratique du Congo, Papa Wemba a donné à la rumba congolaise ses lettres de noblesse. A cette musique très populaire des années 1950, il y ajoute des instruments électriques.

Ses tubes « Analengo », « Maria Valencia » ou encore « Yolele » ont largement dépassé le continent africain, faisant de l’artiste l’un des ambassadeurs de la « world music ».

Congo-Marien Ngouabi : quarante-trois ans après sa mort

Le Parti congolais du travail (PCT) a commémoré, le 18 mars, le quarante-troisième anniversaire de la disparition de son fondateur.

Les cadres et dirigeants de cette formation politique lui ont rendu un vibrant hommage au Mausolée hérité en sa mémoire à Brazzaville.  Le secrétaire général du PCT, Pierre Moussa, a déposé une gerbe de fleurs au Mausolée Marien-Ngouabi. Il a salué l’œuvre de l’illustre disparu et son héritage.

« Pour les membres, cadres et dirigeants du PCT, ce mausolée est un lieu chargé d’histoire. Quarante-trois ans après sa disparition, nous retenons qu’il nous a légué un héritage extraordinaire qui, au fil des temps, s’est révélé comme un instrument de lutte pour le peuple congolais »,  a déclaré Pierre Moussa.

« En plus, il nous a légué des enseignements comme quoi, il faut toujours être modeste, simple, proche du peuple et rassembleur afin de servir le peuple avec dévouement et abnégation. Ce sont ces enseignements importants que nous devons mettre en application », a-t-il ajouté.

Né le 31 décembre 1938 à Ombélé, un village du district d’Owando, dans le département de la Cuvette, Marien Ngouabi fut assassiné le 18 mars 1977 à l’âge de 39 ans. Officier militaire, il a dirigé le Congo du 31 décembre 1968 au 18 mars 1977. Le 29 décembre 1969, il créa le Parti congolais du travail.

Congo : un hommage rendu à Bernard Kolelas

La paroisse Saint Pierre-Claver de Bacongo a servi de cadre à la cérémonie de commémoration du deuxième anniversaire de la mort de l’ex fondateur du MCDDI.

Un évènement qui a été marqué par la présence de l’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou N’guesso. Recueillement et de dépôt de gerbe de fleurs à Nsouélé, où repose le patriarche Bernard Kolelas, une messe d’action de grâce ont été les articulations de cette cérémonie, à Bacongo à Brazzaville

Ce sont des Personnalités politiques, de la société civile, militants et autres anonymes qui se sont réunis dans la paroisse Saint Pierre-Claver de Bacongo, ce mercredi 13 novembre 2019.

Cette messe a été une occasion de retrouvailles autour des valeurs qu’incarnait le disparu, des valeurs dont le célébrant a marqué le sens de la perpétuation pour bâtir ensemble une société avec l’amour en partage.

Congo-Brazzaville: la patience des habitants de Mpila, six ans après l’explosion

Des messes en mémoire des victimes des explosions du 4 mars 2012 ont été organisées ce dimanche dans certaines églises de Brazzaville à l’occasion de la commémoration du sixième anniversaire de ce drame qui avait fait près de 300 morts et plus de 17 000 sans-abris. Ces derniers qui dénoncent l’attitude des autorités, continuent à revendiquer la reconstruction de leurs habitations soufflées par ces explosions d’un dépôt d’armes et de munitions de l’armée.

A un jet de pierre de la place Docteur-Blanchet, des jeunes et des vieux attablés devant des bouteilles de bière sous un manguier ont le regard tourné vers les nouvelles maisons construites par le gouvernement, mais pas encore occupées, le long de la principale avenue qui traverse Mpila.

Au loin, ils voient deux tours jumelles en construction qui surplombent le fleuve. Tout ce beau décor contraste avec leurs maisons soufflées par les explosions qui attendent toujours d’être réparées.

« Je vis à Mpila depuis 1959, témoigne un sinistré, mais les explosions ont détruit nos maisons. Jusqu’à présent, on ne peut pas nous donner une réponse valable par les autorités. On vient nous promettre en disant qu’on va nous réparer nos maisons, mais jusqu’à présent on ne répare jamais. »

« Aujourd’hui, poursuit un autre, on est restés orphelins de nos biens, orphelins de nos chers frères [tués par les explosions]. Le drame remonte à six ans, mais nos toits suintent encore jusqu’aujourd’hui. »

A Mpila, il y a quelques sinistrés qui vivent d’espoir. « Nous vivons dans des conditions très difficiles. C’est difficile de s’adapter. Mais une chose est vraie, si l’Etat vous a promis, il finit par réaliser. Il faut savoir patienter. Nous avons espoir qu’il va faire quelque chose un jour. »

Au moins 17 000 personnes avaient perdu leurs habitations à cause des explosions.