Likouala : le Figa soutient l’entrepreneuriat des jeunes lors du Forum Fhic

Des chèques d’un montant compris entre 400 000 et 500 000 FCFA ont été remis à cinq jeunes, à l’occasion du Forum Horizon Initiative et Créativité (Fhic).

 

Le Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement (Figa) a apporté son soutien financier à de jeunes entrepreneurs de la Likouala, à l’occasion du Forum Horizon Initiative et Créativité (Fhic), organisé du 12 au 14 juin à Impfondo. Des chèques d’un montant compris entre 400 000 et 500 000 FCFA ont été remis à cinq jeunes, sélectionnés parmi les cinquante-cinq bénéficiaires.

Ces financements visent à booster les activités dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche, de l’élevage et de la restauration. « J’étais dans l’informel, mais grâce à ce soutien, je peux envisager une transition vers le secteur formel. C’est un véritable élan pour aller plus loin », a confié l’un des récipiendaires.

Présent lors de la cérémonie de clôture, le président du conseil d’administration du Figa, Rodrigue Malanda Samba, a exhorté les jeunes à faire bon usage des fonds reçus. De son côté, le représentant d’Express Union, Flauvert Kouam, a souligné l’importance du respect des engagements liés à ces appuis financiers pour promouvoir un développement économique durable.

Les peuples autochtones mis à l’honneur

Le Fhic a également été l’occasion de célébrer les efforts des peuples autochtones. Roland Mokéké, reconnu pour son expertise dans la pêche, a reçu le prestigieux prix d’excellence « Le Prince ». Les prix « Bronze » et « Silvère » ont respectivement été attribués à Guillaumette Matala et Alida, deux femmes engagées dans l’agriculture. Ces distinctions visent à valoriser le travail de ces acteurs locaux.

Située au bord de l’Oubangui, la Likouala regorge de richesses naturelles. L’agriculture, la pêche et la chasse y constituent les principales sources de revenus. Lors du forum, les intervenants ont plaidé pour une meilleure structuration de ces activités afin d’en augmenter la productivité et d’améliorer la commercialisation des produits.

« Nous manquons parfois de poisson pour vendre, même si nous avons assez pour la consommation. Le développement d’étangs piscicoles pourrait créer des revenus durables pour les jeunes », a proposé le député de Dongou, Guy Patrick Gondzia.

Producteur expérimenté, Rufin Kinanga a partagé des techniques de valorisation des ressources locales, encourageant notamment l’utilisation d’engrais bio produits sur place. « Nous avons ici tout ce qu’il faut pour fabriquer des engrais organiques sans recourir systématiquement aux produits chimiques », a-t-il expliqué.

Des difficultés persistantes dans la Likouala

La 4e édition du Fhic a également permis de soulever plusieurs difficultés persistantes dans le département. Les populations autochtones ont exprimé leur désarroi face aux discriminations subies. « On détruit nos champs, nos huttes, on nous exclut des opportunités d’emploi local, et nos enfants reçoivent des soins de santé très limités », a dénoncé Sosthène Ekeba, un jeune autochtone.

Au-delà de ces injustices, les problèmes d’infrastructures ont été vivement pointés. Lobah Sebette a notamment évoqué l’état des routes, les coupures fréquentes d’électricité et le manque d’eau potable. « Comment développer l’artisanat ou l’agriculture sans électricité ni transport fiable ? Nous appelons les autorités à réagir », a-t-il lancé.

En clôturant le forum, le général Noël Léonard Essongo, parrain de l’événement, a invité la jeunesse à prendre en main son destin. « Vous n’avez pas le droit de baisser les bras. Affrontez les obstacles avec courage et soyez les bâtisseurs du futur de la Likouala », a-t-il déclaré, appelant à un engagement collectif pour le développement du territoire.

Congo : le Figa apporte son soutien à 81 artisans et commerçants

Des appuis financiers allant de 100 000 à 500 000 Fcfa ont été octroyés aux artisans et commerçants des marchés domaniaux de Dolisie.

 

A Dolisie dans le département du Niari, 81 artisans ont bénéficié d’un soutien financier allant de 100 000 à 500 000 Fcfa, de la part du Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement (Figa). Cette première vague d’artisans était constituée de commerçants des marchés domaniaux, des maraîchers, des restaurateurs, des informaticiens bureautiques, des menuisiers, des transformateurs agricoles, des coiffeurs.

Le directeur interdépartemental du Figa, NGoma Mfoutou a expliqué qu’« Ils sont accompagnés le long du processus de financement par la microfinance Fidélité qui est le point d’investissement, de développement, d’épargne et du crédit. Elle a été choisie pour faciliter l’accès au financement garanti par le Figa aux promoteurs de notre zone de compétence. Une façon pour le Figa de soutenir l’activité de microfinance au niveau local ».

Pour Félicien Dieudonné Nzahou, vice-maire de Dolisie, le gouvernement et ses partenaires financiers voudraient impulser le secteur informel souvent laissé pour compte et créateur en sourdine de nombreux emplois et de richesses.

« L’Etat providence n’existe plus. L’Etat est devenu facilitateur. Ces crédits sont à rembourser pour permettre aux autres d’en bénéficier. Ceux qui vont agir négativement répondront de leur mauvais comportement », a prévenu NGoma Mfoutou.

Selon le programme, après le paiement de cet échantillon pendant, une seconde vague de 755 dossiers validés prendra la relève.

Congo : une ligne de garantie de 14 milliards FCFA en faveur des PME

Les conventions ont été signés mercredi 22 janvier à Brazzaville, lors du lancement des journées portes ouvertes du Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement (Figa).

 

« A travers la signature des conventions avec les banques et les microfinances pour le financement des PME, des artisans et des commerçants, nous accordons une ligne de garantie de 14 milliards à ces derniers pour des financements à conditions souples », a expliqué le directeur général du Figa, Branam Kitombo.

Les journées portes ouvertes visent à présenter les programmes du Figa et les opportunités pour les très petites et moyennes entreprises, les artisans ainsi que les porteurs de projets. Il est également question de faire découvrir au grand public le programme « Omega », une initiative que le Figa a développée en partenariat avec l’Unoc afin d’assurer la transition des micro-entreprises vers les modèles économiques plus durables et compétitifs.

La Banque congolaise de l’habitat ; la Banque sino-congolaise pour l’Afrique et la Banque postale font partie des banques signataires en plus des partenaires non financiers comme le Fonds national d’appui à l’employabilité et à l’apprentissage ; l’Union nationale des opérateurs économiques du Congo (Unoc) et la direction générale des transports terrestres.

Au menu de ces journées portes ouvertes des conférences et panels axés sur le financement, la garantie, l’accompagnement, l’accès aux marchés régionaux et internationaux.

Congo : le FIGA va démarrer ses opérations avec 15 milliards FCFA

La cérémonie de lancement des activités de ce fonds destiné à soutenir les petites et moyennes entreprises s’est déroulée ce 12 janvier 2021 à Brazzaville.

Le Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement des très petites, petites et moyennes entreprises (FIGA) va démarrer ses activités avec une mise initiale de 15 milliards FCFA.

Cette enveloppe sera principalement dédiée à assurer l’activité de garantie auprès des banques et des établissements pour les porteurs de projets. Il s’agira également pour le FIGA d’aider à l’impulsion des porteurs de projets confrontés aux difficultés d’élaboration des business plans, d’être une garantie de résolution de la problématique d’accès aux financements, mais également de palier aux difficultés de développement des bénéficiaires.

Pour Yvone Adelaïde Mougany, la ministre des petites et moyennes Entreprises il est attendu du FIGA, « une contribution significative pour booster le rythme de naissance et le taux de pérennisation des très petites, des petites et des moyennes entreprises congolaises. Car plus que jamais auparavant, notre économie a vitalement besoin d’entreprise, nombreuses fortes et dynamiques capables de créer des emplois décents, des richesses de plus en plus importantes pour sortir le pays de la crise économique financière et sanitaire ».

Dès lors, le Fonds se « positionne comme un outil de facilitation d’accès aux services financiers et non financiers catalyseurs d’émissions et d’attributions dévolues aux autres composantes qui sont : l’Agence congolaise pour la création des entreprises, l’Agence de développement des très petites, et petites et moyennes entreprises, la Bourse de sous-traitance et de partenariat des entreprises, le Centre de gestion agrée et l’agence nationale de l’artisanat », ajoute-t-elle.

En gestation depuis 2015, une impulsion définitive a été donnée lorsque le projet FIGA va être adopté en Conseil des ministres le 27 décembre 2018. Ceci avec l’approbation du projet de loi portant création dudit Fonds. Et en septembre 2020, Armel Fridelin Mbouloukoué prend ses fonctions en qualité de Directeur général du FIGA.

Il est à noter que la cérémonie de lancement des activités du FIGA a été présidée par le Premier ministre du Congo Clément Mouamba.