Congo : le gouvernement lancement officiellement le système intégré de riposte à la Covid-19

Gilbert Mokoki ministre de la Santé et de la population, a procédé  lundi 1er août dernier à Brazzaville au lancement officiel d’une plateforme de collecte de données en matière de vaccination, de dépistage et de prise en charge, dénommé Sircov (Système intégré de riposte à la Covid-19).

 

Le gouvernement a dans le but de renforcer sa stratégie de lutte contre le Covid-19, mis en place une plateforme électronique de digitalisation des certificats de vaccination contre cette pandémie.

« Le gouvernement a bien voulu apporter cette solution électronique qui s’inscrit dans la dynamique de l’évolution sanitaire mondiale par la lecture de deux QR code dont l’un national et l’autre international », a déclaré le ministre de la Santé.

Il sied de noter que, le Système intégré de riposte à la Covid-19 (Sircov) permet en plus d’identifier l’utilisateur de renseigner de façon unique toutes personnes ayant soit été vacciné soit dépisté au moins une fois grâce à un numéro d’identification unique.

Notons ce dispositif devra également prendre en compte les autres vaccins requis pour les autres voyages internationaux dans le cadre du règlement sanitaire international.

 

 

Plus de 3 200 personnes de Bolloré Transport & Logistics vaccinées contre la covid-19

Du 21 août au 18 décembre 2021, Bolloré Transport & Logistics a mené une campagne de vaccination auprès de ses collaborateurs à Pointe-Noire et Brazzaville.

 

En quatre mois, plus de 3 200 personnes (en incluant les salariés, les membres de leurs familles et les entreprises sous-traitantes) ont accepté de se faire vacciner contre la Covid-19 pour contribuer à l’effort collectif et lutter efficacement contre l’épidémie.

Dans ce but, un point de vaccination a été ouvert dans chacune des deux villes pour accueillir les volontaires de toutes les entités du Groupe Bolloré (Bolloré Transport & Logistics Congo, Canal+, Congo Terminal, Group Vivendi Africa et Terminaux du Bassin du Congo). Les participants ont pu notamment choisir leurs vaccins entre tous ceux qui étaient disponibles : Sinopharm (deux doses), Spoutnik light (unidose) ou Janssen (unidose).

« Nos équipes ont pris conscience que la lutte contre la Covid-19 passe également par la vaccination qui est essentielle pour se protéger et protéger les personnes les plus vulnérables contre les formes graves de la maladie. Grâce au travail de sensibilisation que nous initié en amont, nous avons pu compter sur la participation de plus de 70 % de nos collaborateurs. » a déclaré Christophe PUJALTE, Directeur Régional Bolloré Transport & Logistics Congo/République Démocratique du Congo.

Deux séances de sensibilisation en visio-conférence et six en présentiel ont précédé cette campagne de vaccination. Elles ont permis de rappeler l’importance de la vaccination, d’aborder avec simplicité l’ensemble des inquiétudes du personnel et de prévenir la désinformation.

À propos de Bolloré Transport & Logistics au Congo

Présent au Congo dans le transport et la logistique, Bolloré Transport & Logistics compte 1500 collaborateurs congolais à travers ses agences et ses filiales portuaires et logistiques. Implanté à Pointe Noire, Brazzaville et Dolisie, l’entreprise déploie des systèmes de management QHSE reposant sur des référentiels reconnus tels que l’ISO 4500. Bolloré Transport & Logistics s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, la réinsertion sociale, la préservation de l’environnement et l’accompagnement humanitaire.

Afrique : l’OMS entend donner coup d’accélérateur à la vaccination

«L’Afrique ne peut pas se permettre de rester en marge de la vaccination ». Tel est le message qu’a martelé l’Organisation mondiale de la santé (L’OMS) qui a appelé jeudi 13 janvier 2022 les gouvernements africains à intensifier leurs campagnes d’immunisation, lors d’une conférence en ligne.

Alors que le variant Omicron circule désormais dans 30 pays africains, l’OMS appelle à vacciner 34 millions de personnes par semaine, contre six millions actuellement. Le but : atteindre une couverture vaccinale de 70% d’ici juin 2022.

Un pari difficile, d’autant plus que des doutes ont émergé sur l’efficacité des vaccins face aux variants. Des doutes exprimés notamment par un groupe de médecins inquiets au Ghana.

Dans une pétition signée cette semaine, ils ont remis en cause la viabilité des campagnes de vaccination qui nécessitent des doses de rappel.

Seuls sept pays africains ont atteint l’objectif fixé par l’OMS de vacciner 40% de leurs populations.

Dans le reste du continent, seulement 10% des gens ont été entièrement vaccinés.

Au Congo, dans la période du 13 décembre 2021 au 3 janvier 2022, le pays a enregistré 2 412 cas confirmés de covid-19, soit en moyenne 114 cas par jour, comparé au 39 cas moyen par jour enregistrés au cours de l’année 2021. On observe une flambée sans précédent et de nouvelles contaminations.

Selon les autorités sanitaires, cette augmentation exponentielle est aussi liée à la circulation d’un nouveau variant Covid-19 au Congo, à savoir le variant Omicron qui sévit partout dans le monde.

Le Ministère en charge de la Santé appelle les populations à plus de responsabilité et à adhérer massivement à la vaccination pour se protéger contre les risques de formes graves de la maladie.

Le taux de couverture vaccinale est seulement de 10,29%. Ce chiffre veut dire que 4 personnes sur 5 qui devraient être vaccinées n’ont pas encore pris leurs doses de vaccin contre la covid-19.

Congo-passe sanitaire : l’entrée en vigueur pose problème

Les congolais sont divisés quant à l’entrée en vigueur du passe sanitaire. La date du 1er décembre marque le premier jour de l’application de cette mesure.

 

En République du Congo, la date du mercredi 1er décembre marquait l’entrée en vigueur du passe sanitaire. Cette mesure il est désormais exigé, notamment dans les administrations publiques. Au premier jour de son application, les banques se sont plutôt montrées clémentes en cette période de versement des salaires. Mais, les Congolais restent totalement divisés quant à l’obligation de se faire vacciner.

Ce 1er décembre, sur l’avenue qui relie le Trésor public et l’hôtel de ville. De part et d’autre se trouvent les succursales de différentes banques comme celle où évolue le vigile Ricardo qui a laissé passer les clients sans leur demander le passe sanitaire. Mais, ce jeudi 2 décembre, il sera très intransigeant. « Effectivement, ce jeudi nous allons appliquer le passe sanitaire. L’appel que nous lançons à nos clients est que l’entrée est désormais subordonnée à la présentation de ce passe. Nous allons vérifier chaque client si cela est appliqué. Sinon, ce n’est pas le cas, nous allons les faire repartir », prévient Ricardo.

L’obligation ne passe pas

Le caractère obligatoire du passe sanitaire ne passe pas aux yeux d’Auguste, un fonctionnaire : « C’est une façon de terroriser la population. Pour moi, le vaccin doit être facultatif parce qu’il y a certaines personnes qui ont pris toutes les doses de vaccins, mais ont contracté la maladie après et en sont morts », raconte-t-il.

Pas une mesure facile

Jeune homme d’affaires, Rudy s’est fait vacciner certes, mais il pense que le passe sanitaire obligatoire n’est pas une mesure facile : « Je n’ai vraiment pas un avis sur cette affaire. Mais, je dirais que c’est un peu difficile à avaler quand on ne comprend vraiment pas le bien-fondé de la chose », dit-il. Dans le cadre de l’opération coup de poing, lancée en octobre 2021, le gouvernement veut vacciner au moins 750 000 personnes d’ici fin décembre 2021.

Congo-coronavirus : des nouvelles équipes mobiles pour intensifier la vaccination

La coordination nationale de gestion de la pandémie de Covid-19 a annoncé lors de sa 30e réunion d’évaluation, la mise en place de 68 nouvelles équipes mobiles.

 

La République du Congo enregistre une baisse des cas confirmés de coronavirus. La coordination nationale de gestion de la pandémie de Covid-19 l’a annoncé dans un communiqué. Ce communiqué a sanctionné la 30e réunion de la coordination nationale qui avait pour objectif de faire une évaluation de l’opération « Coup de poing ».

Au niveau national, l’évolution des cas confirmés et des décès depuis le lancement de l’opération « coup de poing » contre le coronavirus, présente une tendance en baisse avec 136 cas en date du 15 novembre, après le pic observé le 21 octobre. C’est ce que confirma le communiqué.

Le taux de létalité moyen sur la période du 28 octobre au 15 novembre est de 3,36%, soit un peu plus de deux fois supérieur au taux moyen observé depuis le début de la pandémie (1,79%), selon les derniers chiffres.

Ce taux s’explique par le fait que de nombreux patients arrivent trop tardivement dans les centres de prise en charge compétents pour gérer leur situation. Afin d’intensifier des opérations de vaccination, le gouvernement a annoncé la mise en place de 68 nouvelles équipes mobiles, à raison de 4 par district sanitaire, dont 40 à Brazzaville et 28 à Pointe-Noire.

Congo-coronavirus : l’Upads dénonce les prix exorbitants des tests PCR

L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) dans une déclaration suggère au gouvernement de décréter la gratuité des tests PCR.

 

Dans sa sortie du lundi 08 novembre 2021, l’Upads a dénoncé le « commerce qui se fait autour de la crise sanitaire. Notamment l’obtention des tests PCR à des prix exorbitants. ». Pour cette formation politique, la pandémie de covid-19 est une question de santé publique. Pour ce faire, les populations doivent bénéficier gratuitement des soins et autres interventions médicales comme avec le VIH/sida.

« L’Upads suggère au gouvernement de décréter la gratuité des tests PCR et des vaccins recommandés par le ministère de la Santé et de la Population afin d’en permettre l’accès au plus grand nombre des concitoyens de bas niveau social », a-t-elle demandé.

Face à ce qu’elle a qualifié de chaos, l’Upads demande à la population en général, et à ses militants en particulier, de redoubler de vigilance et de prudence pour se prémunir contre la pandémie. Quant aux mesures renouvelées par les autorités, le parti dirigé par Pascal Tsaty-Mabiala en appelle à une « démarche prudente de la part des pouvoirs publics au sujet de la vaccination, principe de précaution oblige ».

Il a également exhorté le gouvernement, la classe politique et la société civile à une large sensibilisation à la vaccination volontaire précédée d’un bilan de santé. Selon ce parti politique, en l’absence d’une loi instituant l’obligation vaccinale dans le pays, dans le cadre de la lutte contre la pandémie, la vaccination volontaire devrait se faire sans pression.

Congo : mise en garde contre les réseaux qui délivrent des certificats aux non vaccinés

Le gouvernement congolais annonce des sanctions à l’endroit des agents de santé qui délivrent des certificats et attestation de vaccination aux personnes non vaccinées.

 

Le Parlement a autorisé, le 2 novembre dernier, la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour la 29e fois consécutive. C’était aussi une occasion pour les parlementaires d’interpeller le gouvernement sur certains faits observés dans le cadre de la campagne de vaccination et la mise en œuvre des mesures barrières. A cet effet,  le ministre en charge de la Santé, Gilbert Mokoki, a annoncé avoir instruit le directeur du Programme élargi de vaccination pour retrouver les personnes ayant travaillé dans un centre de vaccination le vendredi dernier.

« J’ai eu un document qui est un vrai mais sur une personne qu’on a jamais vaccinée. Nous sommes en train de chercher à démanteler ce réseau. Le dispositif actuel a des faiblesses, il y a une équipe qui est en train de travailler pour faire le toilettage des bases de données en voie de pollution. Lorsqu’on introduit des faux dans une base des données, on pollue le dispositif et ce sera difficile de produire un document sécurisé », a indiqué Gilbert Mokoki.

Les députés ont également informé les membres du gouvernement des contraintes imposées aux personnes vaccinées dans certains centres pour l’obtention des fiches de vaccination. En effet, ces dernières devraient payer des sommes d’argent pour le retrait de l’attestation. « Nous avons appris que certains professionnels de santé vendent des pass sanitaires, d’autres les tripotent avec les outils informatiques actuels. Nous sommes en train de travailler pour mettre en place un dispositif qui devrait nous permettre d’en rattraper quelques-uns pour leur faire subir le poids de la sanction. Nous allons les retrouver, ils seront effectivement sanctionnés », a insisté, de son côté, le ministre de la Justice, Aimé Ange Wilfrid Bininga.

De 3, 54 milliards FCFA, l’opération « Coup de poing » est passée  à 4,300 milliards

Lancée le 18 octobre par le Premier ministre, l’opération « Coup de poing » a effectivement démarré deux jours après. Son coût global est passé de 3 541 228 437 FCFA à 4, 300 milliards FCFA. Selon le gouvernement, 2, 800 milliards sont déjà débloqués dont 800 millions FCFA affectés aux services de sécurité pour le contrôle. « Je pense que le dispositif de contrôle est visible et nous agissons le plus sur les deux épicentres (Brazzaville et Pointe-Noire) qui enregistrent 70% du taux de contamination », a expliqué le ministre de la Santé, suite à la question d’un député qui demandait l’évaluation à mi-parcours de l’opération.

Congo-coronavirus : les judokas luttent contre la maladie en prenant leur vaccin

Plus d’une cinquantaine des dirigeants des clubs de judo, athlètes et sympathisants de la ville de Brazzaville se sont fait vacciner.

 

Le gouvernement congolais intensifie sa lutte contre le Coronavirus. Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a officiellement lancé, le 18 octobre à Brazzaville, l’opération « Coup de poing ». C’est dans cette optique que les judokas de la cité capitale ont décidé de se faire vacciner. Elle se tient en prélude au lancement du tournoi de judo qui aura leu du 11 au 14 novembre, au Complexe sportif de Kintelé.

Conduits par le président de la ligue de judo de Brazzaville, Aya Caloger, les judokas ont massivement adhéré à la campagne de lutte contre la covid-19.

Selon Me Aya Caloger qui était accompagné du président de la Fédération, Me Francis Ata, cette initiative est une réponse aux appels lancés par le gouvernement puis le bureau exécutif fédéral.

« Cette activité répond à l’appel lancé par le gouvernement et la fédération concernant la lutte contre le coronavirus. Nous devrons nous protéger et protéger les autres. Il est aussi important de faire comprendre aux naïfs l’importance de la vaccination contre la covid-19 », a expliqué Me Aya Caloger.

Avant la phase de vaccination, les judokas ont bénéficié d’une séance de sensibilisation et d’explications sur les différents vaccins, leur importance et quelques détails sur ce qu’il faut faire après avoir pris le vaccin.

Il faut notons que cette campagne de vaccination des judokas se déroulera simultanément sur toute l’étendue du territoire national. A Brazzaville, elle a lieu du 19 octobre au 11 novembre, au camp des sapeurs-pompiers.

Congo : vers une campagne de vaccination nationale contre la peste des ruminants

Cette activité s’inscrit dans le cadre de la seconde phase du programme mondial d’éradication de la peste des petits ruminants (PPR).

 

La République du Congo entend lancer une campagne nationale de vaccination contre la peste des petits ruminants. Celle-ci sera menée sous peu par le ministère de tutelle cible les zones d’activités pastorales.

Le département de l’Elevage a réceptionné récemment des kits de vaccination et conservation des vaccins composés des seringues, aiguilles, congélateur, réfrigérateur, glacières porte vaccin).  La quantité du vaccin contre la PPR n’a pas été précisée. Au total, trois doses de vaccin seront administrées à chaque cheptel. Cette vaccination est la clé pour éradiquer la maladie et assurer la sécurité alimentaire dans le pays.

La vaccination du cheptel national devra mobiliser les principaux acteurs du développement de l’élevage des petits ruminants ainsi que les responsables de laboratoire et experts du secteur. Cette activité s’inscrit dans le cadre de la seconde phase du programme mondial d’éradication de la PPR, sous l’égide du cadre mondial pour le contrôle progressif des maladies animales transfrontalières, dont l’agenda 2030.

Des recommandations appelant à l’accélération de la vaccination ont été formulées en août dernier, lors de la réunion de consultation des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale(CEEAC), organisée par le bureau sous-régional de l’Agence des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, en collaboration avec le bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et le bureau interafricain des ressources animales.

La consultation des pays de la CEEAC a permis de faire le point des progrès du programme de vaccination pour chaque pays, y compris l’emplacement selon l’approche par étape à l’aide de l’outil de suivi et d’évaluation de la PPR révisé, le statut épidémiologique, la vaccination ainsi que les défis/domaines prioritaires qui nécessitent un soutien; de définir les activités transfrontalières pour une bonne harmonisation des activités de contrôle de la maladie ; et d’informer les participants sur les enseignements tirés d’autres programmes de lutte contre les maladies animales et humaines…

D’après l’OIE, la Peste des petits ruminants provoque chaque année des pertes allant jusqu’à 2,1 milliards de dollars américains, menaçant les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire de trois cents millions de familles, ainsi que les possibilités d’emploi, surtout pour les femmes en milieu rural.

La PPR est une maladie virale qui se caractérise par  la fièvre, des lésions buccales,  la diarrhée, une pneumonie et souvent la mort. Elle est la cause à 50% de la mortalité des bêtes de 0-1 an. Les pathologies à dominante respiratoire et digestive sont responsables de cette situation alarmante.

Congo-coronavirus : les habitants de Poto-Poto exhorté à se faire vacciner

Cette exhortation est du député de la première circonscription électorale du troisième arrondissement, Jean de Dieu Kourissa, le 18 septembre 2021.

 

« Le coronavirus est encore là. Nous pensons que l’ensemble des Congolais doit se faire vacciner et les habitants de Poto-Poto doivent accomplir cet acte. C’est le message le plus important que nous avons livré à la population. Le vaccin fait partie de la solution contre la covid-19, il protège efficacement contre les formes graves de la maladie et permet de réduire la contamination », a indiqué Jean de Dieu Kourissa.

En République du Congo, les autorités continuent de multiplier les stratégies de persuasion de la population à la vaccination contre la covid-19. Ces stratégies visent à augmenter la couverture vaccinale. Les hauts gradés de la force publique ont reçu le vaccin contre la covid-19, le personnel soigant est tenu d’emboîter le pas.

« Il est important que les jeunes sachent que la formation est importante avant la recherche de l’emploi. Nous aidons les jeunes à se former et surtout à chercher du travail. Le gouvernement met tout en œuvre pour l’employabilité des jeunes », a, en outre, expliqué Jean de Dieu Kourissa. Il a mis en place les ateliers d’apprentissage de métiers, notamment la couture, la conduite automobile, la mécanique, la coiffure en vue de lutter contre l’oisiveté des jeunes.

Congo-Coronavirus : les autorités donnent aux marchands et chauffeurs jusqu’au 31 octobre pour se faire vacciner

Le gouvernement congolais met sur pieds des stratégies pour intensifier la vaccination contre le virus, les principaux concernés sont divisés.

 

À l’entrée du marché Total, situé au sud de la capitale congolaise, les marchands rencontrés ne savent pas encore où se rendre pour la vaccination contre le Covid-19. Mais plusieurs d’entre eux se disent prêts à le faire, avant la fin du mois prochain, date butoir fixée par les autorités.

« La vaccination est une bonne chose parce qu’il y a une maladie qui sévit ici. C’est normal qu’on puisse être vaccinés pour la santé et nous protéger », indique une marchande. « Comme l’État nous oblige, il faut faire l’essentiel en allant à la vaccination. C’est pour la santé ; la santé n’a pas de prix », ajoutent deux autres marchands en souriant.

Sur l’ex-avenue de l’OUA, des conducteurs de bus et chauffeurs de taxis se montrent plus réticents. « Même certains blancs, ceux-la mêmes qui fabriquent ces vaccins, ont refusé d’en prendre, à plus forte raison nous les Congolais. En plus, nous entendons dire que la maladie n’existe pas », lâche un chauffeur.

« Je ne peux pas dire si oui ou non je vais aller me faire vacciner. Par rapport à ce qu’on a appris à l’école, un vaccin doit d’abord être expérimenté pendant cinq ans. Ce n’’est pas le cas ici. C’est cette inquiétude que nous avons pour nous faire vacciner », affirme un autre chauffeur.

Le Congo, qui dispose de doses de vaccins chinois, russes et américains, voudrait vacciner 60% de la population, pour atteindre l’immunité collective. Mais pour le moment, la couverture vaccinale dépasse à peine les 4%.

 

 

Congo-coronavirus : un nouveau plan de vaccination adopté

Celui-ci vise à rapprocher la vaccination de la population cible estimée à 60% du nombre d’habitants de la République du Congo.

 

Le Congo a un nouveau plan national de déploiement et de vaccination contre le coronavirus. Celui-ci a été validé lundi 09 août 2021 et a pour objectif de rapprocher la vaccination de la population cible qu’on estime à 60% du nombre d’habitants du pays.

Il faut noter que ce plan national de déploiement et de vaccination révisé sera en mesure d’ « améliorer la couverture vaccinale en vue de freiner la circulation du virus grâce à une immunité collective mais aussi d’améliorer la situation épidémiologique, afin de favoriser la relance dans tous les secteurs de la vie nationale », a estimé le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki.

Pour la mise en œuvre de ce plan, le Congo sollicite un accompagnement des partenaires multilatéraux et bilatéraux sur les plans technique et financier.

En République du Congo, la vaccination contre le coronavirus a officiellement été lancée mars dernier, et celle-ci a déjà touché à ce jour quelque 111.000 personnes alors que la cible visée est de plus de trois millions de personnes, soit 60% de la population du pays.

Le plan qui vient d’être validé prévoit en effet d’atteindre 30% de la population d’ici décembre 2021 et 60% d’ici août 2022. Il projette aussi de renforcer la communication et la sensibilisation à la maladie afin de lever les réticences à la vaccination dues aux informations diffusées sur les réseaux sociaux par les anti-vaccins.

Notons que la vaccination est assurée dans le pays grâce aux doses de vaccins Sinopharm et Spoutnik V mobilisées au moyen de la coopération avec la Chine et la Russie.

RDC-coronavirus : un atelier pour évaluer la 1ère phase de vaccination

L’atelier a permis aux différents participants de faire une analyse approfondie des activités de la vaccination avec les doses d’Astrazeneca.

 

A Kinshasa, un atelier a été organisé par le Programme élargi de vaccination (PEV) sur la revue évaluative de l’action interactive de la première phase de vaccination du vaccin Astrazeneca. Il s’est agi de faire une analyse approfondie des activités de la vaccination avec les doses d’Astrazeneca.

Au cours des travaux, des points forts et faibles de la première phase de vaccination ont été relevés. Les participants ont aussi formulé des propositions en vue d’améliorer la seconde phase. Dans le lot de recommandations formulées par les participants à l’issue de cette revue, on retiendra notamment la mobilisation de doses supplémentaires pour combler le besoin en vaccin Astrazeneca face à l’insuffisance de doses attendues pour permettre à ceux qui ont reçu la première piqûre de compléter leur vaccination et acquérir l’immunité totale; l’implication à travers une note circulaire de toutes les parties prenantes tant du côté du gouvernement que de la société civile et l’organisation des ateliers en présentiel afin de faciliter la participation active de toutes les parties prenantes.

Les experts en santé ont aussi convenu de la nécessité d’organiser une rencontre de définition des stratégies en se servant des avis et recommandations des groupes thématiques de travail. S’agissant de la suspension des activités vaccinales par manque de produit, la directrice nationale du PEV a rassuré que le pays a déjà pris des dispositions pour recevoir d’autres vaccins.

Rappelons que plus de quatre-vingt mille personnes ont reçu la première injection, moins de 5% ont bénéficié de la deuxième dose de l’antigène.

Congo-coronavirus : seulement 1,8% de personnes vaccinées

Le secrétariat général de la présidence de la République a organisé, le 20 juillet, une communication interne pour sensibiliser son personnel à l’importance de se faire vacciner.

 

Il ressort que depuis le lancement de la campagne de vaccination le 25 mars, seulement 1,8% de Congolais se sont fait vacciner.

La communication a porté sur le thème : « Se vacciner égal se protéger et protéger les autres ». Elle a été initiée pour sensibiliser les agents évoluant à la présidence de la République à l’importance de se faire vacciner contre le Covid-19, cette pandémie qui sévit toujours à travers le monde.

Dans son exposé, le Pr Ossoungui a souligné qu’au-delà des mesures barrières, la seule solution pour se protéger contre le coronavirus reste la vaccination. Il a indiqué qu’un vaccin n’est jamais mis au point pour exterminer la population, comme pensent nombre de Congolais. A ce jour, a-t-il indiqué, 3, 360 milliards de doses de vaccin contre la Covid-19 ont été inoculées à travers le monde. Aux Etats-Unis d’Amérique, selon l’exposant, plus de 186 millions de personnes sont vaccinées à ce jour.

Parlant du Congo, le directeur du programme élargi de vaccination, le Dr Alexis Mourou Moyoka, a fait savoir que l’opération n’avance pas au rythme voulu. Les Congolais, a-t-il indiqué, sont très méfiants du vaccin. Ce qui fait que du 25 mars, date à laquelle le vaccin a été lancé, à ce jour, seulement 61.300 personnes ont été vaccinées, soit 1,8% de vaccinés. Un taux jugé encore nul car l’objectif étant de vacciner environ 3 millions de Congolais, soit 60%, d’ici à la fin de l’année, pour espérer atteindre l’immunité collective.

« La vaccination n’avance pas au rythme souhaité, car la population résiste au vaccin. Au niveau sous-régional, le Congo est classé 6e en termes de taux de vaccination, loin derrière la Guinée équatoriale (17%) et le Sao Tomé-et- Principe (10%) », a précisé le Dr Alexis Mourou Moyoka.

Pour renforcer l’opération, il a annoncé que des dispositions nécessaires sont prises pour élargir la vaccination dans tous les départements du Congo. En ce qui concerne Brazzaville, 17 sites sont opérationnels.

Clôturant la réunion, le secrétaire général de la présidence de la République a appelé les responsables et agents de cette structure à convaincre leur entourage. « Je vous investis pleinement de la mission de communiquer pour le changement de comportement en faveur de la vaccination. Allez-y partout porter ce message de vie auprès de vos administrés, des membres de vos familles respectives », a souligné Jean Baptiste Ondaye.

Congo-Drépanocytose : vaccination contre les infections graves

A l’occasion de la journée mondiale de la drépanocytose, le ministère de la santé a lancé une campagne de vaccination contre le pneumocoque et les salmonelles.

 

La République du Congo de concert avec la communauté internationale a commémoré la journée mondiale de la lutte contre la drépanocytose. A cet effet, le ministre de la santé et de la population, Gilbert Mokoki, a lancé, le 19 juin à Pointe-Noire, la campagne de vaccination gratuite contre le pneumocoque et les salmonelles chez les personnes atteintes de drépanocytose.

Dans la capitale économique, la vaccination se déroule à la polyclinique Marie-Louise-Poto-Djembo, à Siafoumou, dans le cinquième arrondissement, Mongo Mpoukou, et à Brazzaville, au Centre national de référence de la drépanocytose, « Antoinette-Sassou-N’Guesso », situé dans l’enceinte du Centre hospitalier et universitaire (CHU). Ladite campagne va s’étendre sur cinq jours – jusqu’au 23 (NDR) – et ne concerne que les enfants drépanocytaires homozygotes âgés de 2 à 15 ans.

Selon les études réalisées entre 2019 et 2020, par le Centre national de référence de la drépanocytose (CNRDr), un Congolais sur quatre porte le trait drépanocytaire et 1, 5 à 2% des enfants naissent avec la forme majeur encore appelée forme totale de l’anomalie génétique à l’origine de la maladie.

Le CNRDr compte, à ce jour, 17 173 patients porteurs de la forme totale de la maladie, 97 malades hémophiles et 382 patients souffrent d’autres anomalies de globules rouges.

Notons que le ministre a prescrit au programme élargi de vaccination de faire de la polyclinique Marie-Louise-Poto-Djembo un pôle de vaccination contre la covid-19 pour faciliter l’accès aux soins aux patients drépanocytaires très exposés.

Congo-coronavirus : encore des réticences à l’égard de la vaccination

Le comité technique national de riposte au coronavirus a mené dans la ville de Pointe-Noire une série de campagne pour sensibiliser à l’importance de la vaccination contre la pandémie.

 

La vaccination est essentielle pour se protéger du coronavirus et permettre à la population de retourner à une vie normale. Malheureusement, il existe encore des signes alarmants de réticence à l’égard de la vaccination. C’est dans ce sens que le comité technique national de riposte à la pandémie a lancé dans la ville océane une série de campagne de sensibilisation à l’importance du vaccin contre la covid-19.

Ce comité s’est entretenu avec  les autorités politico administratives, notamment les maires d’arrondissement, les élus locaux et les acteurs de la société civile, maillon important pour convaincre les sceptiques à se faire vacciner.  Pendant leurs échanges, le Dr Jean Claude Emeka, président de la commission prévention, contrôle des infections, mobilisation sociale et communication sur les risques, a édifié l’assistance sur l’importance du vaccin, seul moyen le plus sûr pour se protéger contre cette maladie.

Ce dernier a rappelé que, depuis le lancement de la campagne de vaccination par le président de la République, le 25 mars dernier, il y a eu un engouement avant de constater un relâchement de la part de la population. « Aujourd’hui, nous sommes à peine à près de 3% de la population vaccinée alors que nous devons atteindre 60% d’équivalent de quatre millions trois cents de Congolais pour atteindre l’immunité  collective, donc les autorités politico-administratives, les leaders des administrations, des confessions religieuses, les chefs de quartiers et autres sont mis à contribution pour que la population soit incitée à la vaccination », a dit le Dr Jean Claude Emeka.

En effet, cette activité avait pour objectif de sensibiliser les couches ciblées sur le bien-fondé de la vaccination contre le coronavirus. Ainsi, afin d’être un tremplin vers une campagne de sensibilisation plus large, ce comité a également échangé avec les leaders des confessions religieuses, une stratégie qui permet de briser la chaîne de la propagation de cette maladie. Notons que cette série d’activité s’est tenue dans la salle de conférence de la maison de la République, en présence du secrétaire général de Pointe-Noire, Jean Claude Etoumbakoundou.

Congo-Coronavirus : Pointe-Noire est l’épicentre de la pandémie

La ville océane de la République du Congo enregistre un 259 cas, soit 53,8% des 481 cas enregistrés au niveau national.

 

Du 1er au 20 mai 2021, le département de Pointe-Noire a enregistré 259 cas, soit 53,8% des 481 cas enregistrés au niveau national. C’est ce qui ressort du compte rendu de la 21ème réunion de la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19. Celle-ci s’est tenue mardi par visioconférence. Il est aussi dans ce compte rendu que la République du Congo à la date du 21 mai 2021 enregistre 11.658 cas confirmés depuis le début de la pandémie, soit 10.591 cas guéris et 903 cas actifs, 153 décès de coronavirus, soit un taux de létalité de 1,3%. C’est chiffres

On note que le département de Pointe-Noire est désormais l’épicentre de la pandémie dans notre pays. Le taux de positivité se situe à 8,8% dans la ville océane contre 2,2% à Brazzaville et un taux de positivité évalué au niveau national à 5,6%.

Un constat qui a été fait est que la situation dans les autres départements se caractérise par le faible taux de dépistage.Toutefois, dans les départements où les tests sont réalisés, des cas positifs sont observés, comme la situation de nouveaux cas enregistrés en avril dans la Sangha et la Likouala.

La transmission de la maladie est en baisse progressive depuis le mois d’avril 2021. A quelques jours de la fin du mois de mai 2021, on totalise 600 patients pris en charge par les services de santé, en hospitalisation ou à domicile, contre 825 en avril. 25 de ces patients ont bénéficié de l’oxygénothérapie au mois d’avril et 19 au mois de mai. Ces chiffres indiquent que le nombre de cas graves pris en charge demeure préoccupant.

La mise en œuvre du plan national de déploiement et de vaccination est en cours depuis le 25 mars 2021.

A ce jour, 24 sites de vaccination sur 453 attendus sont ouverts dans 3 départements sur 12. Des équipes dédiées ont quitté Brazzaville le 19 mai 2021 pour lancer la vaccination dans les autres départements.

La population-cible de la vaccination est fixée à 3468906 personnes. Le nombre total de doses reçues pour les deux vaccins est de 403200 (381200 Sinopharm et 22 000 Sputnik V).

Au total, 42 421 personnes ont reçu la première dose et 19524 personnes la deuxième dose. Le nombre total de doses administrées est de 61 945. Le stock de doses disponible est de 335255. Les besoins en vaccins sont de 6267 302 doses. L’intervalle d’attente entre la première et la deuxième dose de Sputnik V peut aller jusqu’à 60 jours selon l’avis du Comité des experts.

Congo : les parlementaires demandent au gouvernement d’élargir la couverture vaccinale

Les deux chambres du parlement se sont retrouvées pour la 11e et 12e sessions extraordinaires respectivement de l’Assemblée nationale et le Sénat.

 

Le président du Sénat, Pierre Ngolo a indiqué le 5 mai lors de la 20e prorogation de l’état d’urgence sanitaire que la nécessité du gouvernement à protéger la population congolaise contre la Covid-19 exigeait un élargissement de la couverture vaccinale dans l’ensemble des départements du pays.

Les deux chambres du parlement se sont retrouvées pour la 11e et 12e sessions extraordinaires respectivement pour l’Assemblée nationale et le Sénat. Au terme de ces deux sessions l’adoption pour la 20e fois de la prorogation de l’État d’urgence sanitaire. Si le taux de contamination global semble en nette baisse, celui de Pointe-Noire s’est en revanche quadruplé lors des deux dernières semaines selon les données de la coordination nationale de lutte contre la Covid-19 réactualisées le 4 mai.

Pour les présidents des deux institutions, le gouvernement doit continuer à intensifier les mesures visant à prémunir les Congolais de cette pandémie mondiale.

« La charge de la protection de la population qui incombe au gouvernement, lui commande de prendre toutes les dispositions pour que la campagne de vaccination lancée le 25 mars 2021 par le Président de la République poursuive son cours dans tous les autres départements que les trois pris en compte actuellement, à savoir Brazzaville, Pointe-Noire et la Cuvette », a souhaité Pierre Ngolo.

« Le relâchement de la population dans les mesures de distanciation sociale, le port correct du masque, l’hygiène et le lavement des mains sont des défis auxquels le gouvernement, nous parlementaires et l’ensemble de la population devrons nous y atteler. Le gouvernement devra enfin intensifier la communication sur les spécificités des vaccins ainsi que leurs principes de précaution », a insisté Léon Alfred Opimba, le vice-président de l’Assemblée nationale.

Congo-coronavirus : c’est aujourd’hui que doit commencer la vaccination

La vaccination contre la pandémie de coronavirus qui devait débuter le 16 mars dernier a finalement été renvoyée à ce 25 mars à Brazzaville.

 

C’est ce jeudi 25 mars 2021, que doit commencer la vaccination contre la pandémie de coronavirus. « Les doses de vaccin sont suffisantes pour commencer la campagne de vaccination », avait indiqué la ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo,

La République du Congo avait reçu 12.000 doses du vaccin russe que le gouvernement a acquis sur fonds propres le 23 mars à Brazzaville. En plus de ces doses, il faut rappeler que la Chine a fait un don de 100.000 doses du vaccin Sinopharm, il y a quelques jours. L’objectif étant d’atteindre 60% de la population.

En préparation à cette échéance une formation avait été organisée en faveur des agents de santé civils et militaires impliqués dans le processus de vaccination les 15 et 16 mars derniers. Ils ont été formés sur les thèmes tels que la gestion logistique des vaccins, la prise en charge des manifestations adverses post-immunisation et la gestion des déchets.

Des sites ont été retenus à Brazzaville où se déroulera cette vaccination qui sont entre autres l’hôpital central des armées, le site de la direction générale de la sécurité civile (sapeurs-pompiers) et la clinique de la présidence de la République.

Congo-coronavirus : le plan de déploiement de vaccination a été validé

C’était au cours d’une réunion du comité de coordination inter-agence présidée par la ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo.

En République du Congo, le plan de déploiement et de mise en œuvre des vaccins contre la poliomyélite et le coronavirus a été validé, le 16 février à Brazzaville. Cette validation a été faite lors d’une réunion du comité de coordination inter-agence présidée par la ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo.

La rencontre avait pour objectif de partager des expériences avec les partenaires techniques et financiers, dans le cadre de la riposte à la poliomyélite et à la Covid-19, à travers les campagnes de vaccination nationales.

Notons que la République du Congo bénéficie de l’appui des partenaires techniques et financiers, ainsi que de 420 000 doses de vaccin de son partenaire Alliance globale pour les vaccins et l’immunisation (Gavi).

Un organigramme a été élaboré pour mener à bien les campagnes de vaccination qui se dérouleront dans des hôpitaux et centres de santé intégrés.

Il est prévu les critères de priorisation des cibles répartis en trois catégories. La première concerne le personnel de santé et de communication, les enseignants. Les deux autres cibles sont les élèves, les sportifs, les personnes vulnérables, etc.

Covid-19 : le Congo met en place un plan stratégique de vaccination

Le ministre congolaise en charge de la santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo a coordonné les travaux du plan stratégique de mise en œuvre de la vaccination contre le Covid-19 du 7 au 9 janvier 2021

Cet atelier avait pour objectif de déterminer les personnes à vacciner en priorité, évaluer la capacité de la logistique de vaccination, élaborer un plan de communication, faire une estimation des ressources financières nécessaire et d’élaborer un plan de communication. Jacqueline Lydia Mikolo a précisé que : « la vaccination est essentiellement pour vaincre la Covid-19 ». Elle fait savoir quelles résolutions retenues ont été contenues dans un document.

Le directeur général du ministère de la Santé, Oyéré Moke a souligné qu’à travers ces travaux : « le Congo joue sa partition dans la lutte contre la pandémie à coronavirus ». Cet atelier est une mission urgente à l’issue de laquelle, les experts et cadres devront produire un document de qualité sur tout le processus de vaccination à soumettre au gouvernement.

Ces travaux ont été menés par les cadres et experts des ministères de la Santé, des Finances, de la Banque mondiale, de l’Organisation mondiale de la santé et de l’Unicef.

Congo: près de 4.000 personnes souffrent de l’hépatite

Information donnée par Olufunmilayo Lesi, expert du groupe des maladies transmissibles au bureau régional Afrique de l’Organisation Mondiale de la Santé, lors d’une conférence de presse.

En République du Congo, 4.000 personnes souffrent de l’hépatite. C’est une information donnée mardi 24 juillet 2018, par  Olufunmilayo Lesi, expert du groupe des maladies transmissibles au bureau régional Afrique de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

« Au Congo, 4.000 personnes sont touchées par l’hépatite », a déclaré Mme Lesi lors d’une conférence sur l’hépatite à Brazzaville. Selon elle, « l’hépatite virale est devenue une urgence de santé publique dans le monde ».

Olufunmilayo Lesi a tenu à informer que l’hépatite virale chronique est aujourd’hui la seconde cause de décès après la tuberculose. « L’épidémie d’hépatite virale B et C affecte 325 millions de personnes dans le monde, soit dix fois plus que l’épidémie mondiale de VIH. En Afrique, l’hépatite virale chronique touche plus de 70 millions de personnes (60 millions souffrant d’hépatite B et 10 millions d’hépatite C) », a-t-elle précisé.

Bon à savoir, il existe cinq types d’hépatite virale (A,B,C,D et E), les hépatites chroniques B et C sont celles qui causent 95% des maladies du foie et des décès prématurés liés à l’hépatite. Ils se propagent par les aliments et l’eau contaminés, et entraînent des infections aiguës.

Olufunmilayo Lesi conseille aux congolais la vaccination des enfants et l’amélioration de la sécurité des transfusions sanguines et des injections pour prévenir de l’hépatite virale.