Congo : la prise en charge des réfugiés préoccupe

Le sujet était au centre de l’échange entre la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire Antoinette Dinga Dzondo et la nouvelle représentante du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) Anne-Elisabeth Ravetto.

 

Jeudi 01 avril à Brazzaville, la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire Antoinette Dinga Dzondo s’est entretenue avec  la nouvelle représentante du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) Anne-Elisabeth Ravetto. L’un des sujets à l’ordre du jour portait sur la prise en charge des réfugiés en République du Congo.

« C’est une première rencontre avec la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire,  depuis mon arrivée au Congo. Nous avons parlé  des sujets communs liés  à l’accueil des réfugiés en République du Congo, comment renforcer  leur intégration dans la communauté  et en particulier  le nouveau dossier  des réfugiés centrafricains », a laissé entendre la représentante du HCR au Congo.

Autres points évoqués par les deux  personnalités portaient notamment sur le volet développement, en toile de fond le projet Lisungi, qui va bientôt être lancé dans le département de la Likouala. L’opérationnalisation de cette aide sociale a bénéficié de l’appui financier de la Banque mondiale de l’ordre de 22 millions de dollars américain.

Ce prêt vise à favoriser l’intégration socio-économique des réfugiés et des communautés d’accueil dans la Likouala, y compris les populations autochtones. Ce financement couvre les départements de Likouala, Brazzaville et ses environs et Pointe Noire.

Kakamoeka : les sinistrés reçoivent des dons

Plusieurs familles vulnérables du village de Louvoulou, district de Kakamoeka, ont reçu des vivres de la part du ministre des affaires sociales.

Le dimanche 6 décembre 2020, la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo a fait un don de vivres et autres aux sinistrés du village Louvoulou. « Ce que nous avons reçu nous réconforte, surtout les vivres en mois de décembre », a indiqué Jacqueline Pemba une des sinistrées ayant reçu le don.

Le 8 novembre dernier, en effet, une pluie diluvienne s’est abattue sur le village. Elle a occasionné la montée des eaux. Les habitations ont été inondées, les populations se sont retrouvées sans abri. C’est donc pour leur venir en aide que la ministre Antoinette Dinga Dzondo a apporté  cette aide humanitaire.

Cuvette-Ouest : plus de 100 enfants non déclarés à l’état civil

La ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga-Dzondo, met tout en œuvre pour ces enfants aient des actes de naissance.

En mettant à la disposition des parents, en compagnie de leurs enfants, 27 actes de naissance sur 1076 attendus, la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga-Dzondo, a remis des registres au préfet du département de la Cuvette- Ouest, afin de régulariser la situation de ceux qui ne sont pas déclarés à l’état civil.

Les vingt-sept enfants, désormais détenteurs d’actes de naissance, ont reçu en même temps, de la main de la ministre en charge des Affaires sociales, des fournitures scolaires à l’orée de la rentrée fixée au 12 du mois en cours. Puisque parmi eux figurent ceux  qui sont en âge d’aller à l’école. Les parents sont ainsi épargnés des dépenses y relatives.

Seulement, 1049 enfants jusque-là n’ont pas encore été déclarés. « Si le travail avait été fait tel que prévu en 2019, la ministre Antoinette Dinga-Dzondo devait mettre à l’ensemble des 1076 enfants des actes de naissance au lieu de 27 comme c’est le cas aujourd’hui », a expliqué le directeur général des Affaires sociales, Christian Mabiala.

Les bottins de réquisition aux fins de déclaration tardive de naissance (pour le procureur de la République), des fiches de renseignement en vue d’établissement des actes de naissance, de registre d’actes de naissance pour leur retranscription au niveau de l’état civil,  sont autant de documents que la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire a mis à disposition du préfet du département de la Cuvette-Ouest, Edouard Denis Okouya, afin que les 1049 enfants qui attendent d’être tardivement déclarés le soient. « Nous allons nous-y atteler pour que ces enfants jouissent pleinement de leur droit à l’identité », a assuré ce dernier.

A dire vrai, les 1049 enfants du département de la Cuvette-Ouest, en attente d’actes de naissance, concernent l’année 2019. Entretemps, le chiffre a augmenté par rapport à 2020 qui est à son dernier trimestre. Une mise à jour des chiffres mérite d’être faite pour ne laisser personne en marge.

A propos des difficultés de déclaration, il arrive que quelques préalables ne soient pas remplis car certains parents n’ont eux-mêmes ni actes de naissance, ni pièces d’identité, donc apatrides. Aussi, la réquisition au niveau de la justice coûte 10 000FCFA par acte de naissance. Pour les acteurs de l’action sociale, l’Etat devra tout faire pour faciliter la tâche aux enfants qui ne doivent pas subir le même sort que leurs géniteurs. Ils doivent plutôt disposer des actes de naissance qui leur permettront de jouir de leurs droits à la nationalité congolaise et aussi à l’éducation…

Coronavirus/GomaTsé-Tsé : plus de 3.600 ménages bénéficieront d’une aide

L’identification des ménages étant achevée dans tout le district, la ministre des Affaires sociales et de la solidarité, Antoinette Dinga Dzondo, a procédé, le 3 juillet à Nganga Lingolo, au lancement des travaux de certification des données, avant d’amorcer le paiement des bénéficiaires dans les prochains jours.

Au total 6063 ménages ont pu être enquêtés par les équipes mixtes mobilisées à cet effet, sur les 6475 foyers préalablement listés. Dans ce nombre, 1772 ont été déclarés ménages en détresse sociale. Chaque foyer doit bénéficier d’une aide financière d’urgence et prioritaire de cinquante mille francs CFA, tel que prévu par le gouvernement.

En dehors des foyers en détresse sociale, 1831 autres ménages dits vulnérables et pauvres ont été aussi sélectionnés. Ceux-ci auront, eux aussi, droit d’un appui financier du gouvernement, dans le cadre de l’aide d’urgence Covid-19.

Ces ménages pauvres ont été identifiés dans les quarante-quatre villages du district de Goma Tsé-tsé, y compris Nganga Lingolo, une banlieue de Brazzaville sud, territorialement dépendante de cette localité située dans le Pool.

La certification des résultats lancée est dévolue au comité pluri-acteurs, regroupant les représentants de plusieurs entités. Elle est consacrée à la confrontation des données en vue de corriger les imperfections supposées afin d’établir un fichier définitif des foyers bénéficiaires.

S’adressant à ce groupe placé sous la direction du sous-préfet de Goma Tsé-Tsé, Prosper Diatoulou, la ministre des Affaires sociales et de la solidarité les a appelés à l’impartialité dans le traitement des données.

« Vous devez travailler sans injonctions de qui que ce soit du ministère. Faites la certification des données en toute impartialité afin de produire la liste définitive des vrais bénéficiaires, conformément aux directives du chef de l’Etat », a souligné Antoinette Dinga Dzondo.

Rappelons que les ménages pauvres et vulnérables de Poto-Poto et de quelques autres arrondissements avaient déjà touché leurs allocations d’urgence.

La Chine fait un don de matériel aratoire pour les déplacés du Pool

Un don qui complète les kits du matériel aratoire que la Chine a récemment mis à la disposition des familles relogées pour accroître leur capacité de production agricole.

C’est l’ambassadeur chinois, Ma Fulin, qui a procédé à la remise du matériel aratoire, au ministère des Affaires sociales et de l’action humanitaire.  Ce matériel aratoire devra servir les déplacés, de poursuivre la relance des activités agricoles lorsqu’ils reviendront dans leurs localités.

« Ce n’est pas pour la première fois que la Chine nous aide dans le cadre du plan de relèvement des familles relogées du Pool », a rappelé la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga-Dzondo, recevant le don de l’ambassade de Chine, le 27 mars, à Brazzaville.

Ce don vient compléter les kits du matériel aratoire que la Chine a récemment mis à la disposition des familles relogées pour accroître leur capacité de production agricole.

Ma Fulin a indiqué que son pays va poursuivre son action humanitaire dans le Pool. « Nous allons continuer à faire ce genre d’actions d’une manière ou d’une autre », a-t-il dit.

On se rappelle qu’en février dernier, la Chine avait fait un don estimé à soixante et un millions de francs CFA. Ce don avait été mis à la disposition de dix-neuf coopératives des localités et des ménages.