Le Congo et l’Italie signent un accord d’approvisionnement en gaz

Le gouvernement italien a conclu, jeudi 21 avril, à Brazzaville, un accord d’approvisionnement en gaz à partir du Congo.

 

Le Congo et l’Italie viennent de signer un accord sur le gaz. La lettre d’entente entre le pays de Sassou N’Guesso et la société pétrolière italienne Eni porte sur la production et l’exportation du gaz naturel, ainsi que pour des initiatives de transition énergétique en République du Congo. Cet accord a été signé par Bruno Jean-Richard Itoua, ministre congolais des Hydrocarbures, et Claudio Descalzi, administrateur délégué du groupe Eni.

Pour le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio qui a assisté à la signature de l’accord « L’agression russe aux dépens de l’Ukraine envers laquelle nous exprimons une condamnation a rendu encore plus urgent que jamais, la nécessité de diversifier les sources d’approvisionnement italiennes ».

Notons que les quantités de gaz à produire au Congo et à exporter vers l’Italie n’ont pas été précisées à la presse. Le Congo et l’Italie ont également signé une déclaration d’entente relative à la coopération dans le domaine de l’énergie.

Congo : bientôt une nouvelle société pétrolière va faire son entrée

La compagnie publique d’Émirat Abou Dabi va investir principalement dans l’exploitation pétrolière en République du Congo.

 

Le secteur pétrolier de la République du Congo, avec des réserves estimées à 2,9 milliards de barils, continue d’attirer des investisseurs étrangers. La compagnie publique d’Émirat Abou Dabi va investir principalement dans l’exploitation pétrolière.

L’arrivée des investisseurs émiratis constitue l’une des retombées de la récente visite du président Denis Sassou N’Guesso à Abu Dhabi, où des premières discussions à ce sujet ont eu lieu. La République du Congo s’apprête donc à accueillir de nouveaux partenaires dans son secteur pétrolier, Abu Dhabi Oil Company (Adnoc), la société pétrolière nationale de l’émirat.

Les investisseurs émiratis vont rejoindre les neuf sociétés pétrolières déjà présentes dans le pays, notamment l’AOGC (congolais), Congorep (coentreprise Perenco-SNPC), Eni Congo (italien), Mercuria (suisse), Pelfaco (nigérian), Perenco (franco-britannique), la SNPC (congolaise), Total E&P Congo (français) et Wing Wah (chinois). Ces discussions interviennent à un moment où le cours du Brent congolais est en forte hausse jamais enregistrée depuis trois ans, autour de quatre-vingts dollars/baril.

L’Adnoc entend également investir dans la valorisation du gaz en République du Congo. Les réserves gazières du pays représentent 200 milliards de m3, dont une partie est torchée, une pratique qui consiste à brûler le gaz naturel issu des gisements pétroliers, faute de pouvoir l’exploiter et le transporter. La compagnie pétrolière Adnoc voudrait valoriser ce gaz en produisant de l’électricité comme le fait déjà sur place la société pétrolière Eni-Congo, filiale du groupe italien Eni.

Congo : la SNPC dévoile présente sa démarche sur la valorisation du gaz

La société a présenté sa vision sur le secteur lors du deuxième forum des pays exportateurs de gaz, tenu récemment à Malabo, en Guinée équatoriale.

La délégation de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), conduite par son secrétaire général, Georges Hossié, a participé au panel sur le gaz naturel, énergie et atteinte des objectifs de développement durable. Elle a partagé au pays membres la vision du Congo dans le secteur gazier. « Le pays a interdit le torchage de routine du gaz sur les sites de production », a indiqué Georges Hossié, soulignant le rôle à donner au gaz comme source d’énergie transitoire, l’équilibre à trouver dans l’usage concomitant ou alterné du gaz et des ressources hydroélectriques, l’orientation progressive vers les énergies renouvelables, le mix énergétique et le développement durable.

Par ailleurs, le chef de projet Gaz-SNPC, Cyriaque Etroubeka, a fait une présentation sur la démarche de la société pétrolière nationale concernant la valorisation du gaz au Congo. L’action repose essentiellement sur la recherche d’un partenaire de référence, la conception du master plan gaz dans un délai de quatre mois, l’amélioration du cadre juridique et réglementaire, l’attractivité du secteur gazier à travers des mesures fiscalo-douanières, l’actualisation du code des investissements ainsi que l’amélioration de la communication dans ce domaine.

Au nom du directeur général de la SNPC, Raoul Ominga, la délégation a salué l’initiative du secrétariat exécutif du forum des pays exportateurs de gaz d’avoir invité cette entreprise pour représenter le Congo. Cette délégation, précisons-le, a également pris part à la réunion du Join Organization Data Initiative dont le rôle est de gérer la base des données internationales en matière d’informations et statistiques gazières.

Congo : réhabilitation de l’axe « voie de la boucle »

Les travaux ont été engagés sur ce tronçon il y a deux semaines, elle permettra l’approvisionnement facile du gaz à Brazzaville.

Cela dure deux semaines, que des ouvriers sont à pied d’œuvre pour la reconstruction de l’axe appelé « voie de la boucle », situé entre la gare et le quartier Mpila. Longtemps abandonnés, au point où les rails sont devenus impraticables et leurs alentours envahis par des habitations.

Pour améliorer l’approvisionnement de Brazzaville et les localités environnantes en produit gazier, via le Chemin de fer Congo océan (CFCO), la Société congolaise des gaz de pétrole liquéfiés (GPL Sa) a initié les travaux d’aménagement partant de la gare CFCO, en passant par la PV jusqu’à la zone industrielle de Mpila, où se trouve son local.

Prévus pour fin octobre, les travaux réalisés à 80% devraient s’achever d’ici à fin novembre, a indiqué l’attachée de direction, Estelle Malalou Passy. Le bouleversement du calendrier est dû, d’après elle, aux intempéries de ces derniers jours ainsi qu’à quelques difficultés financières auxquelles la société fait face.

« Nous avons pris cette initiative de refaire ce réseau parce que le chemin de fer est moins coûteux par rapport à la route et ses nombreux postes de péage. Nous nous battons pour que la voie ferrée soit opérationnelle. Cela fera que nous transportions beaucoup plus de produits », a déclaré Estelle Malalou Passy.

À en croire la même source, la capacité de stockage ne changera pas, mais plutôt la capacité de transport qui pourra augmenter grâce à neuf wagons, soit 150 m3 plus un parc de douze véhicules transportant 25 m3 en moyenne. La rotation se fera de telle sorte que le produit soit toujours disponible.

Approvisionné par la Congolaise de raffinage et Kosa actuellement, le gros stockage de GPL SA est estimé à environ 5500 tonnes.  À l’époque, le chemin de fer était l’unique moyen logistique, grâce à onze wagons dont neuf pour transporter le gaz en vrac et deux pour le gaz en emballé.