Congo : à Brazzaville les robinets sont secs à cause des raisons techniques

La Congolaise des eaux (LCDE), donne les raisons des perturbations observées dans la desserte en eau potable dans la capitale congolaise.

 

Une fête de noël sans eau potable, c’est dans cette situation que les habitants de Brazzaville ont commémoré la nativité. Dans une conférence de presse animé mardi 26 décembre, à Brazzaville, directeur général de La Congolaise des eaux (LCDE), Parfait Chrisostome Makita donne les raisons de ce désagrément et aussi les solutions envisagées pour un retour à la normale.

Pour Parfait Chrisostome Makita, la situation est due aux fortes pluies qui s’abattent depuis trois mois dans la capitale et à l’insuffisance de sulfate d’alumine qui permet d’éclaircir l’eau pendant le traitement. Notons en effet que, quatre types de produits entrent dans la filière de traitement de l’eau, notamment le sulfate d’alumine, le sel, la chaux éteinte et l’hypochlorite.

« Il se passe qu’aujourd’hui, nous sommes en défaut de l’un des quatre produits parce que les stocks ont été mis à rude épreuve du fait d’une pluviométrie exceptionnelle. Les délais de livraison ont glissé du fait des incertitudes rendant aléatoires le transport maritime international. Voilà comment aujourd’hui nous nous sommes retrouvés en difficultés… En réalité, il ne s’agit pas de pénurie, il y a des perturbations dans la desserte en eau parce que les usines ne sont pas restées complètement à l’arrêt. Nous avons dû rationner l’utilisation de la production pour ne pas que les usines soient complètement arrêtées », a expliqué Parfait Chrisostome Makita

Mais « Nous faisons le nécessaire, nous espérons que d’ici à quatre, cinq jours, il y aura une nette amélioration. En réalité, les produits sont disponibles au port autonome de Pointe-Noire. Nous sommes certains que demain, les camions vont commencer à faire le transport entre Pointe-Noire et Brazzaville. Il y aura une amélioration dans quelques jours sinon courant le week-end les choses seront nettement améliorées », a annoncé le directeur général.

L’entreprise de distribution d’eau potable au Congo assure que toutes les dispositions sont prises pour la continuité du service, surtout pour que LCDE soit indépendante non pas seulement pour 2023 mais jusqu’en 2024.

Congo-Loi de finances 2023 : les abonnés de la LCDE vont payer l’impôt foncier

Le sujet a fait l’objet d’une séance de travail de la commission Economie, finances et contrôle de l’exécution du budget de l’Assemblée nationale, le 1er mars 2023.

 

Les abonnées de La Congolaise des eaux (LCDE) observeront très bientôt une légère augmentation de leurs factures. Ils se verront prélever conformément à la loi de finances exercice 2023, l’impôt foncier.

La direction générale de La Congolaise des eaux (LCDE) entend élaborer un plan de communication en relation avec l’Assemblée nationale afin de sensibiliser la population.

En effet, cette hausse substantielle varie d’une ville à une autre. Selon le directeur général des affaires foncières, du cadastre et de la topographie, Lebo Ange Poungui, au niveau du centre-ville de Brazzaville et Pointe-Noire, l’impôt foncier s’élève à 10 000 FCFA l’année, soit 833 FCFA le mois. Dans les arrondissements non périphériques, il est payé à 5 000 FCFA, soit 433 FCFA le mois, et à 2500 FCFA dans les quartiers périphériques, en ce qui concerne Brazzaville et Pointe-Noire.  Au niveau des communes de plein exercice, telles que Dolisie et Nkayi, le montant prévu est de 5 000 FCFA au centre-ville et 2500 FCFA dans les quartiers non périphériques.

Congo : deux laboratoires équipés en matériel d’analyses

Ce sont l’Institut national de recherche en sciences de l’ingénieur, innovation et technologie (INRSIIT) et La Congolaise des eaux (LCDE).

 

Le Programme de renforcement des capacités commerciales et entrepreneuriales II (PRCCE II) a conclu des accords pour la fourniture de matériels de laboratoire. L’accord a été signé mardi 06 septembre 2022, à Brazzaville.

Le projet est financé par l’Union européenne, pour permettre aux laboratoires de l’INRSIIT et de LCDE de mener des analyses physicochimiques et analyses microbiologiques. Le donateur a prévu un volet installation de nouveaux matériels et un autre volet formation des techniciens locaux à l’utilisation de ces outils.

La modernisation de ces laboratoires vise à répondre aux normes sanitaires et phytosanitaires imposées par l’Organisation mondiale du commerce, qui restreignent l’accès aux marchés internationaux des produits agricoles et agroalimentaires des pays en développement comme la République du Congo. Le renforcement des capacités des techniciens locaux s’inscrit dans cet objectif, y compris celui de la diversification économique du pays.

Au total, trois cent quatre-vingts très petites entreprises et Petites et moyennes entreprises des vingt-quatre clusters d’entreprises, structurées dans le cadre du projet PRCCE II, vont bénéficier de cette initiative. Celles-ci pourront valoriser et commercialiser leurs produits autour de trois chaînes de valeur, à savoir : maïs/aviculture, fruits/légumes/produits forestiers non ligneux et bois/menuiserie.

Il faut ajouter que la signature des protocoles d’accords avec les deux labos a été effective grâce à une forte implication de l’Agence congolaise de normalisation et de la qualité. C’est ce partenariat qui a abouti à l’élaboration de la stratégie nationale de normalisation, des besoins pour les deux laboratoires, ainsi que du cahier des charges pour la demande de certification des productions par les entreprises.

Donateur des équipements de laboratoire (dont le coût n’a pas été dévoilé), le PRCCE II vise principalement à contribuer au renforcement de l’économie congolaise et à la création d’emplois de manière à promouvoir le développement socioéconomique harmonieux du Congo. Il est financé par l’UE à hauteur de 13,9 millions d’euros, soit environ 9,118 milliards de FCFA, au titre du 11e Fonds européen de développement.

Le programme est réparti en trois composantes complémentaires : la première composante est focalisée sur l’amélioration de la compétitivité de chaînes de valeur prioritaires via la création et la dynamisation de clusters d’entreprises, en s’appuyant sur l’interaction et la mutualisation entre grandes, moyennes et petites structures au sein d’une même chaîne de valeur ; la deuxième priorise le dialogue public-privé et l’amélioration du climat des affaires ; et la troisième apporte l’appui aux négociations commerciales et au renforcement de la compétitivité de l’économie, en lien avec le Plan national de développement 2022-2026.

Congo : vers la fin des travaux de remise à niveau de l’unité d’eau du Djoué et Djiri

A l’usine de traitement d’eau du Djoué, les travaux avancent normalement au niveau des unités A et B et la zone de captage de l’eau au bord du Djoué.

 

La fourniture d’eau potable dans la ville de Brazzaville connaît actuellement des perturbations. Pour y remédier, dans le cadre du Projet d’extension en zones périphériques et renforcement du service d’eau potable à Brazzaville (PEPS), la Congolaise des eaux (LCDE) prévoit de terminer les travaux de remise à niveau et du renouvellement des équipements de son usine de Djiri dans un mois et celle du Djoué en fin juillet, selon son directeur des exploitations, Bienvenu Ibara.

Le directeur des exploitations de la LCDE a expliqué, le 18 mars, qu’au regard du volume des travaux exécutés, d’une extrémité à une autre, le constat est le même. A l’usine de traitement d’eau du Djoué, les travaux avancent normalement au niveau des unités A et B et la zone de captage de l’eau au bord du Djoué. Au niveau de la deuxième usine, c’est-à-dire les pot ablocs, il y a également la pose des anti béliers et la réfection des armoires électriques (…).

De même, au niveau du pot ablocs de Djiri, la nature des travaux consiste au renouvellement des équipements, à la pose de nouvelles électropompes, au lieu de renforcer l’eau au quartier Soprogi comme cela se faisait avant. En effet, cette usine qui a une capacité de 900 m3/h, a dit Bienvenu Ibara, va refouler de l’eau vers la Station d’Itatolo qui est un réservoir de 5000 m3. C’est à partir de là que les eaux servies graviteront vers le quartier Trois poteaux et, à partir de Soprogi 2, desserviront tout l’arrondissement 7, Mfilou.

A noter que ces travaux sont réalisés par un groupement d’entreprises, à savoir Soger-Satom, SG-C Congo et Razel-BEC. La remise à niveau et le renouvellement des équipements ont été nécessaires vu l’état d’usure et de vieillissement des anciennes structures à l’instar de l’ancienne usine du Djoué mise en service depuis 1954.

Congo-LCDE : le nouveau point de vente de Mafouta compte trois mille abonnés

La Congolaise des Eaux (LCDE) a inauguré officiellement, le 5 novembre à Brazzaville, son point de vente commercial de Mafouta.

 

Le nouveau point de vente de Mafouta est un bâtiment principal comprenant une salle d’accueil clients, trois caisses, un bureau du chef d’agence, quatre bureaux des collaborateurs, une salle de préparation, des toilettes du personnel et pour les clients ; un bâtiment annexe 1 comprenant un local gardiennage, un local surpresseur et un local du groupe électrogène ; un bâtiment annexe 2 comprenant deux magasins. L’aménagement extérieur est constitué de la pose des pavés et construction du mur de clôture.

Le point de vente de Mafouta fait partie des quinze agences commerciales que compte LCDE, réparties dans le périmètre de la direction départementale d’exploitation de Brazzaville-Pool. Suite au morcellement de l’agence de Bacongo, le point de vente de Mafouta compte actuellement plus de trois mille abonnés. Notons que dix mille nouveaux abonnés sont attendus dans le cadre du Projet d’extension du service d’eau potable dans les quartiers périphériques de Brazzaville. L’objectif total pour 2022 est de treize mille abonnés.