Congo : signature d’un accord pour renforcer la protection de la faune

Cet accord a été signé entre le gouvernement congolais, l’ONG internationale WCS et la Congolaise industrielle des bois (CIB).

 

L’accord tripartite « innovant » permettra d’intensifier les activités liées à la conservation de la faune, à travers un soutien technique au Projet de gestion des écosystèmes périphériques du parc national de Nouabalé-Ndoki (Progepp), l’amélioration des communications et le renforcement de la sécurité des rangers.

L’accord, signé le 7 août dernier à Pokola, dans la Sangha, en présence de la ministre de l’Économie forestière, Rosalie Matondo, et de son collègue en charge de l’Éducation, Jean-Luc Mouthou, prévoit également un système de gouvernance plus efficace.

Les éco-gardes vont bénéficier des formations intensives de remise à niveau, notamment des cours sur les droits de l’homme et sur la législation relative aux crimes fauniques. De quoi contribuer à la promotion du parc national Nouabalé-Ndoki, un bastion d’éléphants de forêt de 4 000 km2 créé en 1993, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco pour l’importance de sa biodiversité animale et végétale.

Le département de l’Économie forestière et la société CIB ont aussi signé un autre accord pour établir une unité anti-braconnage sur la concession forestière de Mimbeli-Ibenga, où opère cette société.

Rappelons qu’un premier accord tripartite du même genre a été signé en 1999 et a marqué la création du Progepp. Il a permis la création d’une zone tampon empêchant les braconniers de se rapprocher du parc national.

Congo : la CIB aspire à une nouvelle technologie

La Congolaise industrielle des bois (CIB), entend développer ses activités à travers un partenariat public-privé avec le gouvernement.

 

La CIB, principale société spécialisée dans l’exploitation forestière au Congo, entend apporter une nouvelle technologie pour le développement de ses activités à travers un partenariat public-privé avec le gouvernement congolais.

Dans le cadre de cette ouverture, le vice-président de la CIB, Ashish Malik, en compagnie de la ministre de l’Économie forestière, Rosalie Matondo, a rencontré le 2 août le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, à qui il a présenté la vision future de son entreprise. Malgré la crise engendrée par la Covid-19, la CIB œuvre pour le développement économique dans le secteur du bois.

La rencontre avec le chef du gouvernement a été l’occasion, pour le vice-président de la CIB, de faire un état des lieux de sa structure et de présenter également les différents projets qu’elle compte réaliser dans le domaine de la transformation et le développement industriel. Ceci dans le cadre de la nouvelle loi forestière.

Considérée comme la plaque tournante de l’activité forestière au Congo, la CIB basée à Pokola, dans le département de la Sangha, compte plus de 1 000 travailleurs permanents à ce jour. Cette société est attributaire de 4 unités forestières d’aménagement situées à Pokola, Kabo, Loundoungou-Toukoulaka et Mimbeli Ibeng. Les trois premières UFA sont certifiées FSC à 100%.

La CIB possède également 4 unités industrielles de production (scieries), 41 séchoirs, une unité de moulurage, un atelier de menuiserie et un atelier de fabrication de maisons ossature bois.

En République du Congo, la CIB exploite des concessions d’aménagement forestier et de transformation couvrant environ 2,1 millions d’hectares. La société a obtenu la certification FSC pour environ 1,3 million d’hectares, le reste étant en cours de certification, l’une des plus grandes concessions contiguës de bois feuillus tropicaux certifiés FSC au monde. Environ 92 500 hectares sont préservés en tant que forêts sur pied dans le cadre de REDD+.