Congo : le parc de Nouabalé-Ndoki reconnu pour son intégrité écologique

Le bureau pays de la Société pour la conservation de la vie sauvage (WCS)l’a annoncé lundi 24 juin 2024, à travers un communiqué.

 

D’une superficie de plus de 4.000 kilomètres carrés de forêt tropicale humide, le parc national de Nouabalé-Ndoki abrite d’importantes populations de mammifères en danger d’extinction. Géré depuis 30 ans par la WCS, ce site a une faune n’a pas eu de contact avec les humains.

Selon ce communiqué de la cette désignation intervient à un moment crucial alors que la communauté internationale redouble d’efforts pour atteindre les objectifs mondiaux en matière de biodiversité, conformément au Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal.

Notons que, le critère d’intégrité écologique concerne spécifiquement les zones qui restent exemptes de perturbations majeures, préservant ainsi la structure, la composition et les fonctions de leurs écosystèmes.

Congo : signature d’un accord pour renforcer la protection de la faune

Cet accord a été signé entre le gouvernement congolais, l’ONG internationale WCS et la Congolaise industrielle des bois (CIB).

 

L’accord tripartite « innovant » permettra d’intensifier les activités liées à la conservation de la faune, à travers un soutien technique au Projet de gestion des écosystèmes périphériques du parc national de Nouabalé-Ndoki (Progepp), l’amélioration des communications et le renforcement de la sécurité des rangers.

L’accord, signé le 7 août dernier à Pokola, dans la Sangha, en présence de la ministre de l’Économie forestière, Rosalie Matondo, et de son collègue en charge de l’Éducation, Jean-Luc Mouthou, prévoit également un système de gouvernance plus efficace.

Les éco-gardes vont bénéficier des formations intensives de remise à niveau, notamment des cours sur les droits de l’homme et sur la législation relative aux crimes fauniques. De quoi contribuer à la promotion du parc national Nouabalé-Ndoki, un bastion d’éléphants de forêt de 4 000 km2 créé en 1993, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco pour l’importance de sa biodiversité animale et végétale.

Le département de l’Économie forestière et la société CIB ont aussi signé un autre accord pour établir une unité anti-braconnage sur la concession forestière de Mimbeli-Ibenga, où opère cette société.

Rappelons qu’un premier accord tripartite du même genre a été signé en 1999 et a marqué la création du Progepp. Il a permis la création d’une zone tampon empêchant les braconniers de se rapprocher du parc national.