Congo : le Conseil d’administration de la CNSS approuve son plan d’action exercice 2024

Il concerne son budget adopté à plus de 96 milliards FCFA et son rapport d’activités exercice de l’année 2024.

 

Constitué en recettes et en dépenses, le budget 2024 de la CNSS est arrêté à la somme de 96 620 974 129 FCFA. Ledit budget connait une augmentation de 9,85% par rapport à celui de l’année écoulée qui était adopté à la somme de 87 955 3000 678 FCFA.

En dehors de son budget annuel, la CNSS aussi approuvé plan d’action exercice 2024. Il va s’agir de renforcer de la gouvernance en vue d’une amélioration des règles de gestion financière et comptable de la caisse. De même, d’optimiser le recouvrement afin de pourvoir la caisse en ressources et d’améliorer la gestion en vue de prévenir les risques professionnels.

Le Conseil d’administration a aussi planché sur la revendication des agents de la CNSS en vue de la revalorisation de la valeur du point d’indice. La direction générale à procéder aux négociations de l’accord d’établissement de la CNSS pour le réajustement de la valeur du point d’indice dans la limite des prévisions budgétaires.

Au terme des travaux, les administrateurs ont adopté neuf délibérations, dont celles portant adoption du procès-verbal de la session bilancielle du 25 janvier 2023 et adoption des états financiers au 31 décembre 2021.

Congo : la CNSS arrête son budget annuel à plus de 96 milliards FCFA

Le budget de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) exercice 2024 est en nette augmentation de 9,85% par rapport à celui de 2023 qui était plus de 87 milliards FCFA.

 

Le Conseil d’administration de la CNSS a adopté mardi 30 janvier, le budget 2024 de cet établissement à 96 620 974 129 FCFA en recettes et en dépenses. On note une nette augmentation de 9,85% par rapport à l’année dernière qui était de 87 955 3000 678 FCFA. Ce budget est constitué à 93,39% des ressources issues des cotisations sociales.

Les dépenses de fonctionnement sont estimées à 17,47 % et celles d’investissement représentent 3,56% du budget global. Pour ce qui est de dépenses, les prestations sociales représentent 79,01% du budget global.

Le Conseil d’administration a aussi approuvé le plan d’action exercice 2024 qui prévoit quatre axes prioritaires. Ceux-ci portent sur le renforcement de la gouvernance en vue d’améliorer les règles de gestion financière et comptable de la caisse. Il entend également optimiser le recouvrement afin de pourvoir la caisse en ressources et d’améliorer la gestion en vue de prévenir les risques professionnels.

Congo-CHU : les agents exigent trois mois d’arriérés de salaires

Paiement des trois mois d’arriérés de salaires, la régularisation des versements à la CNSS et bien d’autres sont autant de revendications sociales des agents de CHU-B.

 

Le secrétaire général de la Fédération syndicale des travailleurs de la santé et des affaires sociales (FESYTRASAS), section du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B), Berthellet Zebal a appelé le gouvernement au paiement des trois mois d’arriérés de salaires, la régularisation des versements à la CNSS et bien d’autres revendications sociales. C’était vendredi 25 août à Brazzaville, pendant l’assemblée générale de la FESYTRASAS.

Ces agents fustigent la léthargie du gouvernement concernant le paiement des arriérés de salaires cumulés à trois mois, la cacophonie des différentes directions concernant les allocations familiales et les prélèvements de la CNSS, appellent à la diligence du gouvernement.

« Les travailleurs du CHU-B exigent le payement des arriérés des salaires et les allocations familiales impayées depuis des années malgré les prélèvements effectués sur les bulletins de solde ; le retrait des frais d’assurance maladie sans connaître l’assureur ;  la prise en compte du relèvement de l’âge du départ à la retraite ; le paiement de la prime de Covid-19  », a indiqué Berthellet Zebal.

Congo : 44 000 retraités vivent dans la précarité

Ces hommes et femmes qui ont servi l’Etat congolais cumulent dix-huit trimestres d’arriérés de pensions de retraite depuis 1997.

En République du Congo, 44 000 retraités immatriculés à la Caisse nationale de sécurité sociale congolaise (CNSS) peinent à joindre les deux bouts. Ils cumulent dix-huit trimestres d’arriérés de pensions de retraite depuis 1997. Ces hommes et femmes sont convaincus que leur situation est due à l’indifférence de l’État qui ne paie pas ses créances. Il faut dire que cet avis est partagé par des analystes économiques qui demandent l’assainissement de toutes les caisses de retraite du pays.

« Moi, personnellement, c’est par miracle que je vis. On vivote : quelqu’un peut vous donner 1 000 FCFA pour faire le bouillon avec les enfants et vous mangez. Quant à l’électricité nous nous contentons de la lampe tempête « luciole » parce qu’on n’a pas d’autres moyens de vivre », se plaint Félix Tendi, un retraité de plus de 70 ans.

Cet homme exige le paiement de ses arriérés de pensions qui s’élèvent à dix-huit trimestres depuis 1997.

« Vis-à-vis de l’État, nous demandons le paiement de nos arriérés de pensions ; et cela sans délai », menace M. Tendi.

Du côté de la CNSS, l’on accuse des difficultés pour payer ses pensionnés qui sont des anciens employés des entreprises, des établissements dits à budget de transfert et autres contractuels, pour diverses raisons. À titre d’exemple jusqu’à fin décembre 2020, l’État n’avait pas pu faire face à des charges sociales estimées à près de 49 milliards de FCFA.

Gaspard Bakadiankouka, président de la Confédération des retraités contractuels du Congo vit cette situation comme une injustice de la part des autorités.

« Pendant que les retraités croupissent sous le poids de la misère, paradoxalement les autorités habilitées pratiquent la politique de deux poids, deux mesures. En effet, au cours de la même période les fonctionnaires congolais accumulant 23 mois d’arriérés de salaires depuis 1990, ont pu être payés par l’Etat qui a versé la totalité de leurs arriérés de salaires », s’insurge M. Bakadiankouka.

De son côté, Roch Euloge Nzobo du Cercle des droits de l’homme pour le développement (CDHD) juge peu satisfaisante la gestion de la retraite au Congo. À la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF), la situation n’est vraiment pas reluisante.

« La gestion de nos deux caisses de retraite (CRF et CNSS) est chaotique. C’est un peu malheureusement à l’image de la situation du Congo. On ne peut pas laisser les retraités à l’abandon et les soumettre à une paupérisation alors que ce sont des personnes qui ont travaillé pour ce pays », analyse M. Nzobo.

Roch Euloge Nzobo propose des pistes pour régler le problème.

« Qu’on commence par un audit, qu’on identifie le vrai problème et que le gouvernement prenne des mesures pour que le paiement (des pensions) se fasse au même rythme que le paiement des salaires des fonctionnaires », suggère-t-il.

La constitution en vigueur dans le pays indique que les personnes âgées et vivant avec handicap ont droit à des mesures de protection en rapport avec leurs besoins physiques et moraux, affirme une source gouvernementale.

Congo : le confinement, un deuxième malheur pour les retraités

Devenus plus que jamais inactifs, ils appellent le gouvernement au secours et à plus de solidarité.

Les pensionnés de la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF) qui accusent au moins vingt mois d’arriérés de pensions et ceux des sociétés étatiques et paraétatiques liquidées, en attente d’une prise en charge, vivent le confinement comme un deuxième malheur.

C’est à l’aide d’un solide crochet que Daniel Tsoumou Ngouaka ferme le portail de sa parcelle. Il filtre les visiteurs : seuls ceux qui portent leurs masques son autorités à entrer chez ce journaliste à la retraite qui se présente comme un vulnérable en raison de son âge bien avancé.

Le confinement et les arriérés de pensions qu’il accuse sont pour lui une double peine : « Nous sommes des serpents sans venin et ne présentons aucun danger pour le pays dit-on. Je trouve cela aberrant pour des gens qui ont travaillé. Nous avons travaillé pour ce pays et ne pouvons pas mériter le sort qui nous est réservé aujourd’hui. Ce que nous vivons aujourd’hui est une très lourde peine à laquelle il faut ajouter les maladies », témoigne Tsoumou Ngouaka.

« Le malheur ne vient jamais seul. Le confinement est le deuxième malheur »

Le Covid-19 et le confinement ont arrêté net un concert de casseroles de plus de deux mois organisé par plusieurs centaines d’ex-travailleurs de l’ancien Office national des postes et télécommunications (ONPT) qui réclament leur prise en charge par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). C’est sans la moindre assistance qu’ils vivent le confinement, selon Gilbert Edouli, le président de leur syndicat.

« Les travailleurs de l’ex-ONPT sont meurtris. On dit très souvent que le malheur ne vient jamais seul. Le confinement est le deuxième malheur qui est en train de fouetter les ex-travailleurs de l’ONPT », déplore Gilbert Edouli.

Les retraités demandent tout simplement au gouvernement d’être plus regardant alors que le Congo attend un deconfinement par paliers à partir du 16 mai. L’état d’urgence sanitaire a été prorogé par le Parlement jusqu’au 31 mai.

Congo: les ex-agents de l’ex-ONPT reclament leurs pensions de retraite

Depuis lundi 08 octobre à Brazzaville, ces anciens travailleurs de l’ex-Office national des postes et télécommunications, ont entamé leur deuxième semaine de concerts de casseroles pour se faire entendre.

Ce sont 1200 anciens employés de l’ex-Office national des postes et télécommunications (ONPT), qui réclament leurs droits sociaux.  Ceux-ci demandent au gouvernement congolais la prise en charge de leurs pensions de retraite et le paiement d’une créance due à leur mutuelle.

Ils auraient selon eux épuisé toutes les voies de recours possible, ce lundi 08 octobre, ils ont entamé leur deuxième semaine de concerts de casseroles en plein centre-ville de Brazzaville pour attirer l’attention des autorités.

« Ca fait neuf ans que la CNSS (Caisse nationale de sécurité sociale) ne prend pas en charge nos pensions de retraite, parce que d’après le directeur général de la CNSS, l’ex-ONPT n’avait pas versé ses cotisations sociales entre 2003 et 2009. Ces cotisations sont chiffrées à 15 milliards de francs CFA (plus de 22,8 millions d’euros). A part le problème de la CNSS, il y a aussi une créance que nous réclamons depuis la liquidation de l’ONPT. C’est une créance de 580 millions de FCFA (plus de 884 000 euros) que l’Etat a reconnue dans le plan social et devrait reverser aux ex-travailleurs. Nous réclamons cette créance à cor et à cri », détaille Gilbert Idoli, le président de leur collectif.

Ces ex-travailleurs ont promis d’arrêter leur mouvement seulement après une entière satisfaction de leurs revendications.