Congo : les députés s’interrogent sur la reprise des vols d’ECAir

La reprise des vols de la compagnie aérienne Equatorial Congo Airlines (ECAir) reste encore attendue alors qu’elle avait été annoncée pour mars de cette année.

 

Les députés ont tenu leur séance de questions orales avec débat vendredi 10 novembre dernier. Ils sont préoccupés par la reprise des vols de la compagnie aérienne congolaise. Romarick Jules Junior Embounou Oyo, député de la 3e circonscription électorale de Ouenzé, a interpellé le gouvernement, le 10 novembre, huit mois après l’annonce de la reprise qui était prévu en mars 2023.

« Aujourd’hui, huit mois après cette information largement relayée, force est de constater que la relance de la compagnie aérienne ECAir n’est toujours pas effective. Quelles sont les avancées déjà enregistrées dans le processus de reprise effective des vols de la compagnie ECAir ? », a demandé Romarick Jules Junior Embounou Oyo

Le ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande, Honoré Sayi, qui a répondu à la question, a indiqué que « S’agissant des avancées enregistrées dans le processus de reprise effective des vols de la compagnie ECAir, le gouvernement est à l’ouvrage. Au-delà d’une simple compagnie aérienne, la société ECAir représente, en effet, une fierté nationale, un véritable canal de diffusion de l’image de notre pays, de notre identité à travers le monde, fortement partagé par le gouvernement ».

Dans la perspective de la relance des vols de la compagnie ECAir, plusieurs activités ont été réalisées. Il s’agit, entre autres, de l’apurement total de la dette sociale de la société ; l’assainissement du bilan de la société ; la formation et la récertification des pilotes, des hôtesses et stewards ainsi que de la formation du personnel d’exploitation. A cela s’ajoutent les activités de maintenance de la flotte et la mise en œuvre d’une équipe opérationnelle et technique en préparation à la relance.

Concernant les activités en cours, il a cité le renouvellement du certificat de transport aérien sur la supervision de l’Agence nationale d’aviation civile ; les travaux de révision des moteurs de Boeing permettant la mise en état de navigabilité.

Congo : incendie d’un avion d’Ecair à Johannesburg, une enquête est ouverte

Des enquêteurs congolais et sud-africains sont mobilisés pour tenter d’élucider les causes de l’incendie survenu le 5 septembre à l’aéroport de Johannesburg (Afrique du sud).

 

Le 05 septembre dernier, un avion de la compagnie aérienne congolaise Ecair a pris feu à l’aéroport de Johannesburg (Afrique du sud). Des enquêteurs congolais et sud-africains sont mobilisés pour déterminer les causes de cet incendie. Le rapport d’enquête devra déterminer le niveau du dégât sur l’aéronef de la compagnie aérienne.

Selon un communiqué rendu public par Equatorial Congo Airlines (Ecair), l’appareil endommagé par les flammes est de type B737-300, immatriculé TN-AJX.

En effet, deux aéronefs de la même compagnie sont stationnés en Afrique du Sud depuis plusieurs années officiellement pour des travaux de maintenance.

L’incendie a contraint les autorités sud-africaines à fermer une des pistes de l’aéroport O.R Tambo. Au même moment, une équipe d’incendie et de sauvetage a réussi à maîtriser les flammes. Deux avions non opérationnels, dont celui d’Ecair, ont été touchés.

« L’incendie s’est déclaré à l’aéroport international O.R Tambo de Johannesburg en Afrique du sud, le lundi 5 septembre 2022. Un aéronef appartenant à Ecair, (…), a été touché par les flammes et a subi des dommages matériels. Un rapport d’expert sera commandité dans les tout prochains jours pour déterminer l’étendue des dommages », précise le même communiqué.

Les avions d’Ecair sont cloués au sol depuis, le 10 octobre 2016, soit cinq ans après le lancement de la compagnie aérienne. Les quatre autres aéronefs d’Ecair sont stationnés, dont un à l’aéroport Maya-Maya de Brazzaville, un en Ethiopie et deux en Afrique du Sud. De multiples tentatives et annonces du gouvernement n’ont pas permis de faire redécoller les avions d’Ecair. L’Etat congolais a préconisé de coopérer avec de nouveaux partenaires, tel que l’investisseur sud-africain Allegiance capital, afin de pouvoir relancer la compagnie aérienne.

Congo : Allegiance Capital va investir 25 millions de dollars pour relancer ECAir

Un mémorandum d’entente a été signé vendredi 07 janvier 2022 à Brazzaville entre représentants des deux entreprises.

 

La compagnie aérienne nationale Equatorial Congo Airlines (ECAir) va bientôt reprendre ces activités. La société sud-africaine Allegiance Capital entend investir un montant de l’ordre de 25 millions de dollars. Cet argent va permettre de relancer les activités de la compagnie ECAir.

Un mémorandum d’entente a été signé vendredi 07 janvier à Brazzaville par les parties. Ils étaient représentés par le PDG d’Allegiance Capital, Eric Kenneth Mouritzen, et le gouvernement congolais représenté par les ministres Jean-Marc Thystère Tchicaya (Transports) et Denis Christel Sassou Nguesso (Promotion du partenariat public-privé).

Pour le ministre des Transports de l’aviation civile, cette relance dans les meilleurs délais, permettra à ECAir de redécoller sur le plan national dans un premier temps, avant d’envisager des dessertes internationales ou dans la sous-région.

Créée en 2011, cette société aérienne considérée comme la vitrine du Congo à l’international a connu plusieurs déboires avant l’arrêt complet de ses activités en octobre 2016, laissant en chômage 750 employés.

Congo-Ecair : deuxième manifestation des agents de la compagnie

Ils se sont présentés devant le siège de la compagne à Brazzaville samedi 7 août 2021 avec plusieurs instruments à la mains.

 

Ils étaient quelques 750 agents de la compagnie aérienne nationale congolaise, Ecair (Equatorial Congo Airlines) à avoir manifesté. C’était devant le siège de la compagne samedi 07 août 2021 avec toutes sortes d’instruments pouvant produire un bruit assourdissant.  Rappelons que c’était la deuxième fois que ces agents réclamaient leur paiement et leurs droits.

« Nous sommes revenus pour revendiquer la même cause, c’est-à-dire nos droits. On est revenus avec des casseroles pour que nous puissions nous faire entendre parce que depuis notre première manifestation, les autorités n’ont pas répondu à nos doléances », a déploré un agent.

Ils sont abandonnés depuis plus de cinq ans suite à la faillite de leur société. Ils condamnent surtout le silence des autorités.

Face aux députés récemment, le Premier ministre a expliqué que la compagnie Ecair a déposé son bilan à cause d’un surendettement. Selon Anatole Collinet Makosso, le gouvernement étudie les voies et moyens pour relancer cette entreprise dont l’essentiel de la flotte serait en révision technique.

Il faut rappeler que tous les avions de la compagnie nationale aérienne Ecair, créée en 2011, sont cloués au sol depuis 2016. L’entreprise a fait faillite après cinq années d’existence.

Congo-Ecair : les employés réclament cinq ans d’arriérés de salaire

Depuis la faillite de l’entreprise en 2016, les agents n’ont pas perçu de salaire. Ils étaient dans la rue le samedi 10 juillet 2021.

 

Depuis 2016, tous les avions de la compagnie nationale Ecair (Equatorial Congo Airlines) sont cloués au sol. L’entreprise a fait faillite au bout de cinq ans. Depuis, les agents n’ont pas touché un centime. Ils étaient dans la rue le samedi 10 juillet pour réclamer leurs arriérés de salaire. Les autorités tentent de rassurer la reprise de l’entreprise.

Les manifestants se sont rassemblés devant le siège de l’Ecair, dont l’accès leur a été refusé. Sur le parking, l’équipement automobile est couvert de poussière. Les jardins entourant le bâtiment sont envahis par l’herbe. Les manifestants ont brandi plusieurs pancartes indiquant «  une période entière de cinq ans de chômage forcé  » ou alors  « les oubliés de la République ».

Leur situation sociale est catastrophique selon leurs dires. «  Il y a beaucoup de nos collègues qui ont perdu des proches par manque d’argent ; les familles se sont séparées ; enfants extrascolaires. Pendant que je vous parle, nous avons des collègues hospitalisés et ils n’ont pas les ressources pour y faire face Un officier a dit avec ironie sous couvert d’anonymat.

« Nous demandons cinq ans de salaire en souffrance. On ne sait plus où aller » s’est plaint un autre agent.

Les 750 agents de l’Ecair appellent à l’implication personnelle du chef de l’Etat dans la résolution de leur situation.  » Ecair n’est pas un défi pour lui. Il peut dire un mot et tout arrivera. On est là pour lui dire calmement, papa pense à tes enfants » S’exclama un manifestant.

Lors d’une interpellation du gouvernement par des députés vendredi, le Premier ministre a expliqué que la société Ecair a déposé le bilan pour cause de surendettement. Selon Anatole Collinet Makosso, le gouvernement étudie les voies et moyens de relancer cette compagnie, dont la majorité de sa flotte est en cours de refonte technique.

Congo : vers la relance des activités d’ECAir?

On pourrait répondre par l’affirmative si l’on s’en tient aux échos du conseil d’administration de la compagnie nationale du Congo qui s’est tenu à Brazzaville, lundi 27 janvier 2020.

Au cours de ces assisses, un plan de redressement, dont le cabinet d’audit Bekolo & Partners (dirigé par Emile Christian BEKOLO) a participé à l’élaboration, a été présenté aux administrateurs.

Ce plan comprend des mesures à prendre à court et moyen terme par l’État actionnaire pour la relance de la compagnie. Pour un meilleur redéploiement du fleuron congolais, il est par exemple proposé l’augmentation et l’ouverture du capital (taux à définir) à un partenaire stratégique sélectionné par appel à concurrence.

Alors que le conseil d’administration s’active pour une relance des activités d’ici la fin de l’année, il devra encore faire face à des démêlés judiciaires en cours.

Une procédure de liquidation ouverte à Paris

Le 18 juillet 2018, le tribunal de commerce de Bobigny en France a ouvert une procédure de liquidation judiciaire immédiate sans maintien de l’activité à l’égard d’Equatorial Congo Airlines (ECAir). La demande a été initiée par trois plaignantes qui réclament plus de 121 000 euros d’arriérés de salaire à la compagnie nationale congolaise. Le tribunal de Bobigny a nommé un juge-commissaire, un commissaire-priseur et mandataire liquidateur qui accompagneront la procédure de liquidation judiciaire qui doit être clôturée au 18 avril 2020.

Lancée en grande pompe en 2011, ECAir a disparu des airs depuis octobre 2016. En dépit des efforts de relance, la compagnie ne rassurait plus les marchés. En juillet 2017, la Commission de surveillance du marché financier d’Afrique centrale (COSUMAF) a annulé l’appel à emprunt obligataire d’ECAir. La compagnie recherchait alors 60 milliards FCFA ($100 millions) pour renflouer ses caisses afin de redécoller.

ECAir exploitait une flotte de 3 avions, dont un Boeing 757-200 et deux Boeing 737-300. Son réseau comprenait Brazzaville, Pointe-Noire, Bamako, Bruxelles, Cotonou, Dakar, Douala, Dubaï, Kinshasa, Libreville et Paris.

ECAir : éventuelle reprise des activités de la société

Le ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Fidèle Dimou, l’a annoncé à l’assemblée nationale, jeudi 22 novembre.

Les avions de la compagnie aérienne reprendront bientôt du service. L’information a été donné par le ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Fidèle Dimou. C’était au cours de la séance des questions orales au gouvernement avec débats, du 22 novembre à l’assemblée nationale. La situation d’ECAir était l’un des sujets sur la table des représentants de la population.

« Les quatre avions qui étaient cloués au sol à l’aéroport de Maya-Maya sont actuellement à Addis-Abeba en Ethiopie pour certains, et d’autres à Johannesburg en Afrique du sud, pour subir un entretien technique. La reprise des vols se prépare. Au plan administratif, la reprise des services se fait progressivement », a indiqué le ministre des Transports.

La compagnie ECAir vient de signer un partenariat avec la compagnie Ethiopian Airlines pour la formation des équipages et la maintenance des appareils, pour le transporteur congolais ECAir. Les activités de cette société se sont arrêtées pour cause de trésorerie depuis le mois d’octobre 2016.

Fidèle Dimou: « Ecair existe, elle n’a jamais été liquidée»

Le Ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Fidèle Dimou, l’a affirmé le 23 mars 2018 à Brazzaville.

«ECAir existe, elle n’a jamais été liquidée. Ce n’est nullement l’intention du gouvernement. Elle constitue notre fierté nationale, il nous faut la relancer. Comme tout le monde peut le constater, quatre avions sont stationnés en ce moment à l’aéroport Maya-Maya », a affirmé le Ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Fidèle Dimou, le 23 mars 2018 à Brazzaville.

Le Ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande  a fait cette déclaration lors de l’interpellation du gouvernement par le Sénat. Il a rassuré que les avions de cette société au sol depuis le 10 octobre 2016, cinq ans après le lancement de ses activités, ont été examinés par des techniciens agréés. Selon lui, ces avions sont en bon état  tout en annonçant que l’Etat congolais entend coopérer avec des partenaires essentiellement africains, afin de lui apporter son assistance dans la gestion et l’entretien de son parc.

Il a aussi informé que les deux avions retenus à l’étranger étaient déjà rentrés au pays, ce qui porte à quatre le nombre d’appareils stationnés à l’aéroport international de Maya-Maya de Brazzaville.

Le ministre Dimou a également annoncé un projet de convention en cours d’examen pour faciliter le nouveau partenariat. Il s’agit probablement du mémorandum d’entente entre ECAir et la compagnie Ethiopian Airlines portant sur un partenariat technique et sur la formation.

Abordant la question de l’exploitation des aéroports nés de la municipalisation accélérée, le ministre a expliqué que seuls les aéroports Maya-Maya de Brazzaville et Antonio-Agostinho- Neto de Pointe-Noire sont desservis normalement, estimant plus ou moins normale la fréquentation au niveau des aéroports de Ouesso, Impfondo, Ollombo et Dolisie.

S’agissant de ceux de Nkayi et de Sibiti, il a indiqué que les appareils de la Nouvelle Air Congo s’y rendent de temps en temps. Pour ceux d’Ewo et d’Owando, il a dit en substance que la fréquentation est quasi inexistante pour l’instant mais que les vols seront plus réguliers avec la reprise imminente de la société ECAir.