Congo : incendie d’un avion d’Ecair à Johannesburg, une enquête est ouverte

Des enquêteurs congolais et sud-africains sont mobilisés pour tenter d’élucider les causes de l’incendie survenu le 5 septembre à l’aéroport de Johannesburg (Afrique du sud).

 

Le 05 septembre dernier, un avion de la compagnie aérienne congolaise Ecair a pris feu à l’aéroport de Johannesburg (Afrique du sud). Des enquêteurs congolais et sud-africains sont mobilisés pour déterminer les causes de cet incendie. Le rapport d’enquête devra déterminer le niveau du dégât sur l’aéronef de la compagnie aérienne.

Selon un communiqué rendu public par Equatorial Congo Airlines (Ecair), l’appareil endommagé par les flammes est de type B737-300, immatriculé TN-AJX.

En effet, deux aéronefs de la même compagnie sont stationnés en Afrique du Sud depuis plusieurs années officiellement pour des travaux de maintenance.

L’incendie a contraint les autorités sud-africaines à fermer une des pistes de l’aéroport O.R Tambo. Au même moment, une équipe d’incendie et de sauvetage a réussi à maîtriser les flammes. Deux avions non opérationnels, dont celui d’Ecair, ont été touchés.

« L’incendie s’est déclaré à l’aéroport international O.R Tambo de Johannesburg en Afrique du sud, le lundi 5 septembre 2022. Un aéronef appartenant à Ecair, (…), a été touché par les flammes et a subi des dommages matériels. Un rapport d’expert sera commandité dans les tout prochains jours pour déterminer l’étendue des dommages », précise le même communiqué.

Les avions d’Ecair sont cloués au sol depuis, le 10 octobre 2016, soit cinq ans après le lancement de la compagnie aérienne. Les quatre autres aéronefs d’Ecair sont stationnés, dont un à l’aéroport Maya-Maya de Brazzaville, un en Ethiopie et deux en Afrique du Sud. De multiples tentatives et annonces du gouvernement n’ont pas permis de faire redécoller les avions d’Ecair. L’Etat congolais a préconisé de coopérer avec de nouveaux partenaires, tel que l’investisseur sud-africain Allegiance capital, afin de pouvoir relancer la compagnie aérienne.

Congo : incendie à l’Agence Energie Electrique (E2C)

Aucun dégât majeur n’a été signalé, sauf que tout le serveur informatique a été consumé par le feu puis entièrement détruit.

 

Un incendie s’est déclenché mardi 1er mars 2022, à l’Agence Energie Electrique du Congo (E2C) du quartier La Frontière, dans le quatrième arrondissement de la ville capitale Brazzaville.

Après une demi-heure d’incendie, les sapeurs-pompiers sont arrivés et ont pu maîtriser le feu fort heureusement. Le ministre en charge de ce secteur, Honoré Sayi est arrivé sur les lieux pour s’enquérir de la situation.

Aucun dégât majeur n’a été signalé, sauf que tout le serveur informatique a été consumé par le feu puis entièrement détruit.

Signalons que malgré cet incendie, cela n’entame pas la fourniture en électricité dans le secteur et les services de la facturation et distribution vont fonctionner normalement comme à l’accoutumé, nous a confié une source de cette Agence de l’Energie Electrique du Congo.

Congo : un champ pétrolier brûle à Pointe-Noire

Plus d’une vingtaine de personnes coincées dans l’incendie qui s’est déclenché dans le champ pétrolier Emeraude Sud dans la ville côtière.

 

Mardi 15 février 2022, un incendie s’est déclenché dans un champ pétrolier à Pointe-Noire. Cet espace est exploité par Perenco, une compagnie pétrolière indépendante franco-britannique.

« Le champ pétrolier Émeraude sud est en feu en ce moment. On compte plus de 20 personnes sur la plateforme », a annoncé, en fin d’après-midi de mardi, le site congolais Brazzaparisinfo.

Le journal a estimé que « l’heure est grave » car les 20 ouvriers de cette plateforme pétrolière seraient coincés sur les lieux de l’incendie. Cette information s’est propagée comme une traînée de poudre.

La cause de cet incendie est un engorgement de la torche. Un phénomène connu dans l’industrie pétrolière.

Jusqu’ici ni la compagnie pétrolière indépendante franco-britannique Perenco, ni les autorités congolaises ne se sont encore prononcés sur cet incendie qui a piégé plusieurs personnes en pleine mer.

Il n’y a eu aucun dégât humain. Le feu a été vite maîtrisé et la plateforme protégée.

Congo : incendie dans une crèche

Plusieurs dégâts matériels après l’incendie qui s’est déclaré mardi 04 janvier 2022, au complexe Crèche-pouponnière-garderie, à Moungali.

 

Dans la matinée du 4 janvier, le feu s’est déclaré au complexe Crèche-pouponnière-garderie, à Moungali. Cet établissement qui appartient au ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, accueille des enfants dont l’âge varie entre 0 et 3 ans. Le sinistre a fait plusieurs dégâts matériels.  Tous les enfants ont été mis à l’abri.

L’origine de l’incendie n’a pas été formellement établie. Les sapeurs-pompiers sont intervenus pour éteindre le feu qui commençait à s’étendre à d’autres compartiments du bâtiment.

La ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou-Kimbatsa, s’est rendue en urgence sur les lieux pour toucher du doigt la réalité. Elle annonce une évaluation approfondie et la réhabilitation très prochaine de cet établissement.

L’incendie n’empêche pas l’arrêt des activités. C’est du moins ce qu’a annoncé la directrice du complexe, Virginie Itoua Onanga. Le centre dispose des salles susceptibles d’abriter les pensionnaires de la pouponnière.

RCA : une mission humanitaire à Bambari

Une délégation de haut niveau de trois agences humanitaires de l’ONU (OCHA, HCR, UNICEF) est arrivée mercredi 9 juin à Bambari.

 

Des représentants trois agences humanitaires de l’ONU (OCHA, HCR, UNICEF) sont arrivés mercredi 9 juin à Bambari, au centre du pays. Leur arrivée fait suite aux deux incendies qui ont ravagé ces derniers jours un site de déplacés abritant plus de 8 000 personnes actuellement réfugiés dans la mosquée centrale et les différents quartiers de la ville.

Les habitants décrivent une situation dramatique pour les déplacés : manque d’eau de nourriture, de médicaments. Les distributions de vivres et de tentes ont commencé mais les versions divergent sur l’origine des feux.

Selon la gendarmerie de Bambari, tout commence par une attaque rebelle sur les positions de l’armée, dans la nuit de vendredi à samedi, faisant un mort dans ses rangs. À la poursuite des assaillants, les Faca auraient ensuite procédé à des arrestations dans le site de déplacés, créant la psychose et la fuite massive de ses habitants.

Ces derniers auraient ensuite incendié eux-mêmes leurs propres maisons des huttes de paille pour éviter qu’elles ne soient occupées par d’autres.

Il s’agit là de la version officielle confirmée par les autorités locales. Mais contredite par plusieurs sources humanitaires sécuritaires et diplomatiques. Selon ces dernières, les déplacés auraient reçu un ultimatum pour quitter les lieux perdant une grande partie de leurs biens dans les incendies. Un document interne à l’ONU évoque une « éviction forcée » ainsi qu’une possible « violation du droit international humanitaire ».

« Si on vous dit que les Faca ou leurs alliés russes ont incendié le site, c’est faux ! »  s’insurge le député de Bambari, Amadou Aubin Amasseka, qui ajoute : « Des rebelles dorment parmi les déplacés ! Si on te dit de quitter, il faut juste… quitter les lieux. »

Une seconde mission formée par la Minusca et des autorités centrafricaines devrait se rendre à Bamabri d’ici la fin de la semaine. Selon la Coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) en Centrafrique, près de 730 000 personnes sont actuellement déplacées dans le pays.

Incendie au marché total

Le sinistre s’est produit le 15 avril, dans le deuxième arrondissement de Brazzaville, précisément au numéro 391 de la rue Lascony.

Le 15 avril dernier, un incendie s’est produit au marché total. Le feu aurait été causé par un court-circuit électrique partant d’une boutique du marché. Le propriétaire de la boutique selon les témoignages, n’aurait pas débranché ses appareils après une coupure d’électricité. Le rétablissement brusque de l’électricité a causé cet incendie.

Aucune perte en vies humaines n’a été enregistré, cependant, toutes les marchandises et autres biens qui se trouvaient dans ces locaux ont été calcinés.

 « De grâce, que le maire pense à vider les ruelles du marché total. Même quand nous sommes éprouvés, on prend le corps depuis la morgue directement jusqu’au cimetière car, le corbillard ne peut pas venir ici du fait que les ruelles sont transformées en marché de fortune. Tout est sale ici, les vendeurs ne nettoient pas leur environnement », s’est plaint Gervais Tsamba, propriétaire de la parcelle qui a pris feu. « Nous ne pouvons plus vider nos toilettes, parce que le camion de vidange ne peut pas arriver ici », a-t-il ajouté.

En dépit d’une forte mobilisation des vendeurs, des clients et des voisins, le feu n’a pas été vite maîtrisé.  Les sapeurs-pompiers n’ayant pas pu, dans un premier temps, arriver sur le lieu du sinistre à cause des difficultés d’accès.  Ils étaient obligés, après, d’escalader les maisons afin d’atteindre le foyer du feu.

Rappelons que le 29 juillet 2016, une partie du marché Total en construction avait été embrasée par le feu. 

Pointe-Noire : Un agent de Total perd 18 millions de FCFA dans un incendie qui a consumé sa maison

Selon des témoins, Monsieur Tchitembo, affectueusement appelé « Le Boss » par les petits du quartier, était inconsolable après le sinistre.

Un agent de Total, Honoré Tchitembo, 52 ans, de nationalité congolaise, a perdu une somme de 18 millions de FCFA, le fruit de ses économies, dans un incendie d’une rare violence qui a pulvérisé toute sa maison au quartier Loandjili.

Selon des témoins, Monsieur Tchitembo, affectueusement appelé « Le Boss » par les petits du quartier, était inconsolable après le sinistre. En plus de sa maison, le sinistré, père d’une nombreuse famille, a perdu une somme de 18 millions de FCFA qu’il gardait jalousement et secrètement à la maison comme Harpagon le personnage principal du livre « L’avare » de Molière.

Selon les premiers éléments de l’enquête, un compteur défectueux serait à l’origine de cet incendie dans la capitale économique où beaucoup de maisons sont construites de façon sommaire avec du bois.

On rappelle que Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie, les trois principales villes du Congo, sont souvent victimes des incendies spectaculaires.

L’habitat précaire, les mauvaises installations électriques, les marmites oubliées au feu par des étourdis, les bougies allumées à proximité des matelas pour faire face aux délestages, sont les principales causes de ces sinistres à répétition.