Congo : un baobab tombe et cause la mort d’une personne et des blessés

Un mort, des blessés et des sinistrés enregistrés après qu’un baobab soit tombé dans la nuit du 7 au 8 décembre dans le sixième arrondissement de Talangaï à Mpila.

 

Dans le sixième arrondissement de Talangaï, à Mpila, un baobab est tombé dans la nuit du 7 au 8 décembre 2021. Le bilan fait état de d’un mort, des blessés et des sinistrés. Les services du ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire ont été à pied d’œuvre pour la prise en charge d’urgence.

Sur les lieux du sinistre, près du port de Yoro dans la matinée du 8 décembre, l’atmosphère est lourde. On peut entendre des pleurs des victimes ayant perdu leurs habitations ou ayant eu des parents blessés admis à l’hôpital. Le décès annoncé d’une des victimes a amplifié la consternation de la population inconsolable.

La délégation du ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, conduite par le directeur de cabinet, Eugène Ikounga, est arrivée sur place pour faire le constat et déterminer les solutions d’urgence. Comme solution d’urgence, on cite la prise en charge des blessés admis au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville, ainsi qu’à l’hôpital militaire Pierre-Mobengo.

La nuit même du sinistre, les services de la sécurité civile (sapeurs-pompiers) sont intervenus pour sortir les victimes des décombres, transporter les blessés dans les hôpitaux. En fonction du constat fait sur le terrain, un plan élargi va définir les modalités de prise en charge des sinistrés.

Congo : les invalidés de Mpila réclament leur indemnité

Ils réclament le paiement de leur rente viagère de 220 000 FCFA par personne, qui n’est plus versée depuis le début de l’année.

 

Les invalidés de Mpila entament ce lundi 28 juin leur deuxième semaine de sit-in devant le ministère des Finances. Les sont au moins 115 personnes, devenues invalides en 2012 après qu’un entrepôt d’armes et de munitions de l’armée congolaise ait explosé dans leur quartier. Ces personnes réclament le paiement de leur rente viagère de 220 000 FCFA par personne. Une somme qu’ils n’ont perçu depuis le début de l’année.

Dans son discours de politique générale, le Premier ministre Anatole Collinet Makosso avait promis de dialoguer récemment pour régler les conflits sociaux. Pour les manifestants, jusqu’ici, le ministère des Finances n’est pas encore entré en contact avec eux.

Rappelons qu’en 2012, un dépôt d’armes et de munitions de l’armée congolaise explose dans le quartier Mpila à Brazzaville.

Explosions de Mpila : 7 ans après, toujours pas d’abris pour les sinistrés

Au moins 282 morts, plus de 2300 blessés et plus de 17.000 sans-abris, c’est le bilan de l’explosion de Mpila, qui s’était produit le 04 mars 2012.

C’était un 04 mars triste à Mpila, un quartier Est de Brazzaville, un dépôt d’armes et de munitions de l’armée congolaise avait explosé. Sept ans après, les souvenir restent frais

« Ce jour-là c’était vraiment la catastrophe : il y avait des morts, des personnes avec des jambes et des bras coupés, et des maisons par terre bousillées… », raconte un habitant de Mpila.

Les sinistrés vivent toujours dans les conditions difficiles, et ceux-ci demandent aux autorités de leurs construire des maisons.

Assis dans sa parcelle située sur une rue perpendiculaire de l’avenue de l’Intendance qui divise le quartier Mpila en deux, Théodore Moubalé se souvient des explosions du 4 mars 2012 comme si ce triste évènement s’était produit hier.

Sa maison a été fortement endommagée par les explosions et en garde encore les stigmates. « Depuis les explosions du 4 mars, on est sans abri… Nos maisons suintent. Quand il pleut, on n’arrive pas à dormir avec les enfants. Il faut attendre que la pluie cesse pour trouver le sommeil. Je veux que l’Etat congolais arrange nos maisons », se plaint Moubalé.

Ses voisins vivent des conditions aussi pénibles. « Il y a des fois, quand il pleut la maison suinte de partout. Nous avons mis des bâches, mais elles ne résistent pas au soleil. On n’y peut rien… », témoigne une sinistrée.