Congo : Perenco va optimiser sa production

Les projets d’investissement du groupe pétrolier ont été dévoilés par le directeur Afrique, Denis Chatelon, mardi 12 mars, à Oyo.

 

La société pétrolière Perenco prévoit d’augmenter sa production des hydrocarbures au Congo. La compagnie franco-britannique l’a annoncé mardi 12 mars à Oyo, lorsqu’elle dévoilait ces projets d’investissement. C’était en faveur d’une rencontre entre le directeur Afrique du groupe, Denis Chatelon et le chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso.

Selon adiac-congo.com, Denis Sassou N’Guesso et Denis Chatelon ont fait le point des opérations de recherche, notamment des deux découvertes géologiques qui vont permettre à la compagnie d’augmenter sa production. Ils ont, enfin, évoqué les nouveaux projets essentiellement dans le pétrole que la compagnie compte réaliser. « Le groupe Perenco a développé des techniques particulières pour relancer des puits pétroliers en fin de vie afin de pouvoir récupérer le pétrole encore non exploité. Il y a un tas de projets dans un champ pétrolier, permettant à la fin de calculer le taux de récupération du pétrole disponible et du volume retiré », a indiqué le directeur Afrique de Perenco.

Depuis 2001, la compagnie Perenco exploite principalement les champs d’Emeraude, de Likouala, de Yombo avec l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement La Noumbi et la concession Pointe-Noire grand fond Sud.

Congo : Eni cède certains de ses actifs pétroliers à Perenco

Le deal est évalué à 300 millions USD, dont une partie payable immédiatement et l’autre conditionnée par des « des ajustements habituels » qui n’ont pas été précisés.

 

La compagnie énergétique Eni déploie un plan consistant à optimiser ses investissements pour honorer ses engagements vis-à-vis du climat. Certains des actifs pétroliers qu’elle opère sont néanmoins inadéquats avec sa stratégie.

Le groupe énergétique italien Eni a paraphé mardi 27 juin avec la société française Perenco, un accord portant sur la cession de certains des intérêts pétroliers qu’il détient en République du Congo. Le deal est évalué à 300 millions USD, dont une partie payable immédiatement et l’autre conditionnée par des « des ajustements habituels » qui n’ont pas été précisés. Il en est de même pour les périmètres couverts par l’opération et jugés « non essentiels à la stratégie » mise en œuvre par Eni au Congo.

Dans le pays, l’entreprise italienne axe de plus en plus ses opérations vers la transition énergétique, conformément aux engagements climatiques qu’elle a pris. Ainsi, Eni concentre ses investissements dans la monétisation du potentiel gazier disponible au Congo, en particulier celui du bloc Marine XII prévu pour fournir une production de gaz naturel liquéfié (GNL) d’environ 4,5 milliards de mètres cubes chaque année.

Parallèlement, Eni travaille activement à « promouvoir la transition énergétique au Congo » à travers, entre autres, le développement d’initiatives de « production de matières premières agricoles destinées au bioraffinage et n’entrant pas en concurrence avec la chaîne d’approvisionnement alimentaire ».

Depuis plus de 5 décennies, Eni est le plus grand fournisseur d’énergie en République du Congo avec une contribution d’environ 70% à la production d’électricité dans le pays.

Congo : convention signée entre UMNG et les sociétés Perenco et Congorep

Le but est de déterminer les conditions de partenariat entre les parties pour l’accueil, la formation, l’insertion professionnelle des étudiants de UMNG.

 

Les sociétés Perenco et Congorep et l’Université Marien-Ngouabi (UMNG) sont désormais liées par une convention de partenariat école-entreprise. Le but est de déterminer les conditions de partenariat entre les parties pour l’accueil, la formation, l’insertion professionnelle des étudiants de l’Université Marien-Ngouabi.

Dans le but de rendre l’accord dynamique et pérenne, l’UMNG s’engage, entre autres, à mettre à la disposition de Perenco et de Congorep, dans le cadre d’une convention de stage individuelle, ses étudiants de 2e et 3e années de licence pour la sélection des profils des stages académiques ou d’imprégnation en alternance et, ses étudiants diplômés pour la sélection des profils des stages d’immersion ; informer la direction des sociétés Perenco et Congorep de l’organisation des activités publiques des établissements de l’UMNG concernés par cette convention (journées portes ouvertes, cérémonies de remise de diplômes, forum, etc. ) et l’y inviter expressément ; réserver à Perenco et Congorep des espaces de communications lors de ses activités afin de leur assurer la visibilité ; prendre connaissance du règlement intérieur de Perenco et Congorep et informer les étudiants stagiaires qu’ils doivent s’y conformer.

Dans son article 3, l’accord fait obligations à Perenco et Congorep d’accueillir en stage académique ou d’imprégnation et d’immersion les étudiants de l’UMNG pour une durée de six semaines à six mois au maximum ; de planifier l’alternance cours/stage en tenant compte du calendrier académique ; d’assurer l’encadrement technique des étudiants stagiaires par un tuteur qui évaluera aux échéances définies et informera régulièrement l’université de l’évolution du stage ; de permettre des visites en entreprise aux étudiants de l’UMNG ; de tenir informer l’université des tests de recrutement en adéquation avec les parcours que proposent les établissements ; de participer raisonnablement dans les limites d’accords spécifiques à définir, à l’amélioration du plateau technique dans les établissements…

Dans son article 5, il est convenu entre les deux parties que la responsabilité de Perenco et Congorep en matière d’offre de stage ne s’étendra que dans les limites exigées par les besoins d’organisation et de fonctionnement de leurs services.

A noter que la présente convention est établie pour une durée de trois ans renouvelables. Le renouvellement se fera toutefois après une évaluation.

Congo : un champ pétrolier brûle à Pointe-Noire

Plus d’une vingtaine de personnes coincées dans l’incendie qui s’est déclenché dans le champ pétrolier Emeraude Sud dans la ville côtière.

 

Mardi 15 février 2022, un incendie s’est déclenché dans un champ pétrolier à Pointe-Noire. Cet espace est exploité par Perenco, une compagnie pétrolière indépendante franco-britannique.

« Le champ pétrolier Émeraude sud est en feu en ce moment. On compte plus de 20 personnes sur la plateforme », a annoncé, en fin d’après-midi de mardi, le site congolais Brazzaparisinfo.

Le journal a estimé que « l’heure est grave » car les 20 ouvriers de cette plateforme pétrolière seraient coincés sur les lieux de l’incendie. Cette information s’est propagée comme une traînée de poudre.

La cause de cet incendie est un engorgement de la torche. Un phénomène connu dans l’industrie pétrolière.

Jusqu’ici ni la compagnie pétrolière indépendante franco-britannique Perenco, ni les autorités congolaises ne se sont encore prononcés sur cet incendie qui a piégé plusieurs personnes en pleine mer.

Il n’y a eu aucun dégât humain. Le feu a été vite maîtrisé et la plateforme protégée.