Congo : Eni cède certains de ses actifs pétroliers à Perenco

Le deal est évalué à 300 millions USD, dont une partie payable immédiatement et l’autre conditionnée par des « des ajustements habituels » qui n’ont pas été précisés.

 

La compagnie énergétique Eni déploie un plan consistant à optimiser ses investissements pour honorer ses engagements vis-à-vis du climat. Certains des actifs pétroliers qu’elle opère sont néanmoins inadéquats avec sa stratégie.

Le groupe énergétique italien Eni a paraphé mardi 27 juin avec la société française Perenco, un accord portant sur la cession de certains des intérêts pétroliers qu’il détient en République du Congo. Le deal est évalué à 300 millions USD, dont une partie payable immédiatement et l’autre conditionnée par des « des ajustements habituels » qui n’ont pas été précisés. Il en est de même pour les périmètres couverts par l’opération et jugés « non essentiels à la stratégie » mise en œuvre par Eni au Congo.

Dans le pays, l’entreprise italienne axe de plus en plus ses opérations vers la transition énergétique, conformément aux engagements climatiques qu’elle a pris. Ainsi, Eni concentre ses investissements dans la monétisation du potentiel gazier disponible au Congo, en particulier celui du bloc Marine XII prévu pour fournir une production de gaz naturel liquéfié (GNL) d’environ 4,5 milliards de mètres cubes chaque année.

Parallèlement, Eni travaille activement à « promouvoir la transition énergétique au Congo » à travers, entre autres, le développement d’initiatives de « production de matières premières agricoles destinées au bioraffinage et n’entrant pas en concurrence avec la chaîne d’approvisionnement alimentaire ».

Depuis plus de 5 décennies, Eni est le plus grand fournisseur d’énergie en République du Congo avec une contribution d’environ 70% à la production d’électricité dans le pays.

Congo : vers l’exportation du gaz naturel liquéfié

Le président Denis Sassou N’Guesso a lancé, le 25 avril, les travaux de construction d’une usine de traitement du gaz naturel liquéfié.

 

Le président Denis Sassou N’Guesso a lancé, le 25 avril, au quartier Côte Mateve à Ngoyo dans le sixième arrondissement de Pointe-Noire,

La République du Congo entend exporter le gaz naturel liquéfié. Le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso a lancé mardi 25 avril 2023, les travaux de construction de l’usine de traitement du gaz naturel liquéfié. C’est le fruit d’un partenariat entre la République du Congo et la compagnie pétrolière italienne Eni.

Le projet, qui s’inscrit dans une approche de zéro-torchage, prévoit l’installation de deux usines flottantes de liquéfaction de gaz naturel (FLNG) dans les champs de Nené et de Litchendjili, déjà en production, et dans d’autres champs qui doivent encore être développés. Le premier FLNG, en cours de conversion, a une capacité de 0,6 million de tonnes par an et va entrer en production cette année. Le second FLNG en construction sera opérationnel en 2025 avec une capacité de 2,4 millions de tonnes par année. A terme, il est attendu une production de 3 millions de tonnes par an, soit environ 4,5 milliards de mètres cubes par an à partir de 2025.