Congo : Eni cède certains de ses actifs pétroliers à Perenco

Le deal est évalué à 300 millions USD, dont une partie payable immédiatement et l’autre conditionnée par des « des ajustements habituels » qui n’ont pas été précisés.

 

La compagnie énergétique Eni déploie un plan consistant à optimiser ses investissements pour honorer ses engagements vis-à-vis du climat. Certains des actifs pétroliers qu’elle opère sont néanmoins inadéquats avec sa stratégie.

Le groupe énergétique italien Eni a paraphé mardi 27 juin avec la société française Perenco, un accord portant sur la cession de certains des intérêts pétroliers qu’il détient en République du Congo. Le deal est évalué à 300 millions USD, dont une partie payable immédiatement et l’autre conditionnée par des « des ajustements habituels » qui n’ont pas été précisés. Il en est de même pour les périmètres couverts par l’opération et jugés « non essentiels à la stratégie » mise en œuvre par Eni au Congo.

Dans le pays, l’entreprise italienne axe de plus en plus ses opérations vers la transition énergétique, conformément aux engagements climatiques qu’elle a pris. Ainsi, Eni concentre ses investissements dans la monétisation du potentiel gazier disponible au Congo, en particulier celui du bloc Marine XII prévu pour fournir une production de gaz naturel liquéfié (GNL) d’environ 4,5 milliards de mètres cubes chaque année.

Parallèlement, Eni travaille activement à « promouvoir la transition énergétique au Congo » à travers, entre autres, le développement d’initiatives de « production de matières premières agricoles destinées au bioraffinage et n’entrant pas en concurrence avec la chaîne d’approvisionnement alimentaire ».

Depuis plus de 5 décennies, Eni est le plus grand fournisseur d’énergie en République du Congo avec une contribution d’environ 70% à la production d’électricité dans le pays.