Congo : la gendarmerie interpelle 4 braconniers à Oyo

Ces présumés trafiquants de produits fauniques avaient en leur possession 14 pointes d’ivoires qu’ils étaient sur le point de commercialiser.

 

Quatre présumés braconniers ont été interpellés par les forces de l’ordre de la ville d’Oyo. Ces derniers avaient en leur possession 14 pointes d’ivoires qu’ils étaient sur le point de commercialiser.

Ce groupe de présumés trafiquants de produits fauniques a été arrêté par la gendarmerie et les agents des eaux et forêts d’Oyo dans le département de la Cuvette la semaine dernière. Notons que les gendarmes et agents des eaux et forêts ont bénéficié du soutien technique du projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage pour mener à bien cette opération.

« Au moins sept éléphants ont été abattus, cela est une catastrophe. Tous les criminels fauniques seront traqués jusqu’à leur dernier retranchement et mis hors d’état de nuire », a déclaré le maire d’Oyo Gaston Yoka.

Reconnaissant les faits qui leurs ont été reprochés, les quatre présumés trafiquants ont été présentés auprès du procureur du Tribunal de Grande Instance d’Oyo et placés sous mandat de dépôt.

Braconnage : six présumés trafiquants arrêtés

Une opération conjointe des éco-gardes et de la gendarmerie a permis de mettre la main sur quarante-et-une pointes d’ivoires d’environ 90 kg, à Etoumbi, dans le département de la Cuvette ouest.

Les présumés trafiquants appartiennent à un réseau. Ils sont chacun un rôle bien déterminé au sein de leur chaîne (des acheteurs des pointes d’ivoires, transporteurs, démarcheurs, revendeurs). « Ils jouissaient jusque-là d’un certain laxisme et des connexions transfrontalières avec le Gabon, leur permettant d’échapper continuellement à la justice. Cette fois-ci, leur course macabre a été stoppée et ils devront répondre de leurs actes et en payer les conséquences », assure un communiqué du ministère de l’économie forestière.

Tous de nationalité congolaise, ils sont poursuivis pour importation, détention, circulation illégale et commercialisation de trophées d’une espèce animale intégralement protégée (éléphant). Ils risquent des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme et de fortes amendes.

« Les éléphants, animaux emblématiques de la République du Congo, ne cessent de tomber sous les balles de la cupidité humaine. Un triste symbole traduisant le climat écologique du pays. L’arrestation qui s’est déroulée le 5 février, à Etoumbi, en est une parfaite illustration», souligne le même communiqué.

L’on se souvient qu’en janvier dernier, trois trafiquants ont été appréhendés à Ouesso, chef-lieu du département de la Sangha. Un des individus arrêtés est un militaire des Forces armées congolaises. Plus de neuf pointes d’ivoires ont été saisies, pesant une dizaine de kilogrammes, représentant cinq éléphants tués. Ces présumés délinquants fauniques seraient des habitués du commerce illégal des produits de la faune dans la localité et dans bien d’autres villes du Congo comme Brazzaville et Pointe Noire.