Congo : la gendarmerie interpelle 4 braconniers à Oyo

Ces présumés trafiquants de produits fauniques avaient en leur possession 14 pointes d’ivoires qu’ils étaient sur le point de commercialiser.

 

Quatre présumés braconniers ont été interpellés par les forces de l’ordre de la ville d’Oyo. Ces derniers avaient en leur possession 14 pointes d’ivoires qu’ils étaient sur le point de commercialiser.

Ce groupe de présumés trafiquants de produits fauniques a été arrêté par la gendarmerie et les agents des eaux et forêts d’Oyo dans le département de la Cuvette la semaine dernière. Notons que les gendarmes et agents des eaux et forêts ont bénéficié du soutien technique du projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage pour mener à bien cette opération.

« Au moins sept éléphants ont été abattus, cela est une catastrophe. Tous les criminels fauniques seront traqués jusqu’à leur dernier retranchement et mis hors d’état de nuire », a déclaré le maire d’Oyo Gaston Yoka.

Reconnaissant les faits qui leurs ont été reprochés, les quatre présumés trafiquants ont été présentés auprès du procureur du Tribunal de Grande Instance d’Oyo et placés sous mandat de dépôt.

Deux braconniers condamnés respectivement à cinq ans de prison ferme et à dix mois avec sursis à Ouesso

Les deux braconniers ont avoué, devant la barre, avoir abattu au premier abord quatre éléphants dans le parc national de Nki (Cameroun), avant d’en abattre dix autres un peu plus tard.

Après délibération, le tribunal de Ouesso, chef-lieu du département de la Sangha (nord), a condamné respectivement Félicien Eboab Elogo et Pépin Blaise Momata à cinq ans de prison ferme et à dix mois avec sursis. Les deux braconniers doivent également payer la somme de cinq cent mille francs CFA d’amende.

Ils ont été arrêtés le 20 août 2017 en possession d’une arme de guerre de type Kalachnikov ainsi que de deux chargeurs vides et plus de trente munitions de guerre. Ils ont avoué, devant la barre, avoir abattu au premier abord quatre éléphants dans le parc national de Nki (Cameroun), avant d’en abattre dix autres un peu plus tard.

Les deux braconniers avaient déjà vendu les trophées en sus des pointes d’ivoires saisies et présentées devant les juges.

Le trafic des pointes d’ivoires est un commerce transnational. Il représente le 4ème crime mondial amassant de plus 20 millions de dollars chaque année. Avec une telle somme illicite, le financement d’activités terroristes par les trafiquants et leur bande à l’échelle internationale n’est à négliger.