Congo-épidémie de monkey-pox : 59 cas enregistrés depuis le début de l’année

L’information a été donnée mardi 23 avril à Brazzaville, par le ministre de la Santé et de la population, Gilbert Mokoki.

 

La République du Congo a enregistré 59 cas de monkey-pox ou variole de singe depuis le début de l’année en cours. Ils ont été identifiés dans cinq départements et neuf districts sanitaires du pays. Dix-neuf cas ont été confirmés par le Laboratoire national de santé publique.

Présentant mardi 23 avril la situation épidémiologique de l’ensemble du pays, le ministre de la Santé et de la population, Gilbert Mokoki a notifié que l’épidémie de variole de singe a été identifiée dans les départements de la Cuvette, la Likouala, les Plateaux, Pointe-Noire et à Brazzaville. Au nombre des districts sanitaires, Bokoma avec 8 cas confirmés, Mossaka 2 cas confirmés, Loukolela 2 cas, Oyo 2, Liranga 2, Gamboma 2 et le ditsrict de Ngoyo avec 1 cas recensé.

Les symptômes de la maladie sont entre autres la fièvre, des céphalées, la fatigue, l’augmentation du volume des ganglions, les douleurs musculaires et une éruption cutanée généralisée.

Congo : Dolisie déclaré ville en épidémie

La shigellose dite maladie des mains sales s’est déclarée le 11 juillet à Dolisie, dans le département du Niari, causant une dizaine de morts.

 

Le gouvernement a déclaré Dolisie en état d’épidémie lundi 17 juillet 2023. Ceci fait suite à l’apparition d’une maladie qui a déjà fait 12 morts. Chef-lieu du département congolais de Niari, Dolisie est en épidémie de choléra, de shigellose et de fièvre typhoïde. Le gouvernement n’a pas précisé la maladie à l’origine de cette épidémie.

Selon un communiqué du ministère de la santé, à ce jour 1.365 cas suspects, dont 12 décès ont été enregistrés. Les résultats d’analyse de laboratoire sur cette maladie, dont les principaux symptômes sont la fièvre de 39 C à 40 C, les céphalées, les douleurs abdominales, la diarrhée, les vomissements et la fatigue générale, ont mis en évidence trois types de bactéries, à savoir le choléra, la shigellose et la fièvre typhoïde, explique le communiqué.

Jusqu’ici, 16 cas suspects, dont deux décès ont été rapportés à Pointe-Noire, capitale économique, alors qu’un cas probable décédé a été signalé à Brazzaville, la capitale congolaise.

Deux autres cas suspects ont été enregistrés à Mouyondzi, dans le département de la Bouenza, toujours selon la même source, précisant que les échantillons de cas suspects de Pointe-Noire et de Mouyondzi « sont en cours d’acheminement » au Laboratoire national de santé publique de Brazzaville pour analyse.

Face à cette situation survenue en période de vacances scolaires « où la mobilité des personnes est très importante », les départements non encore en épidémie devraient « se mettre en alerte », a exhorté le gouvernement, appelant sa population à observer les mesures sanitaires préventives.

OMS-Afrique : les pays africains veulent améliorer leur capacité à faire face aux épidémies

Le sujet sera au centre de la rencontre qui regroupera les ministres de santé des pays du continent africain, le 19 août à Brazzaville.

Progresser dans le système de défense des épidémies en Afrique. C’est de ça dont il sera question dans les échanges des ministres de santé des pays du continent africain, le 19 août 2019. Une rencontre qui se tiendra à Brazzaville, capitale de la République du Congo. L’annonce de la tenue du comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique a été faite le 29 juillet, par la directrice de l’institution, le Dr Matshidiso Moeti.

Elle s’est exprimée à l’issue d’une audience avec le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso.  « Ils vont discuter des problèmes sanitaires. Nous allons voir comment améliorer la capacité de nos pays à faire face aux épidémies ; ce qui est en train de se faire notamment au niveau de la République démocratique du Congo où il y a Ebola et dans les pays voisins », a expliqué  la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti.

Il faut le dire, l’épidémie d’Ebola ne sera pas la épidémie qui sera à l’ordre du jour. D’autres comme le chikungunya seront également abordés.

Congo : environ 4000 personnes souffrent de chikungunya au Sud du pays

Cette épidémie qui touche presque la moitié du pays, risque de se propager sur l’ensemble du territoire national si des mesures ne sont pas prises.

Les premiers cas de cette épidémie ont été détectés en janvier dernier, à Pointe-Noire par l’Institut national de recherches biomédicales de Kinshasa. C’est dès lors que la ville de Brazzaville a pris le relais et suit l’évolution de la maladie qui touche majoritairement la couche féminine.

A la question de savoir ce qui explique que les femmes soient les plus atteintes par le chikungunya, le Dr Jean-Vivien Mombouli, directeur général du Laboratoire national de santé publique répond : « Cela s’explique par le fait que le moustique, vecteur en cause, ici, au Congo-Brazzaville, a une activité de piqûres tôt le matin et en fin de journée. Ce sont des moments où les femmes s’occupent des activités ménagères. Nous pensons que les femmes sont plus victimes pour ces raisons-là ».

Qu’est ce qui est à l’origine de la maladie ?

Le chikungunya est provoqué par des piqûres de moustiques. La maladie présente les mêmes symptômes que le paludisme, il se manifeste également par des douleurs aiguës et les malades ont parfois des déformations.

Les autorités sanitaires invitent les populations à prendre des mesures préventives notamment l’utilisation systématique de la moustiquaire. « Essayer de se prémunir des piqûres de moustiques en utilisant par exemple de l’essence de citronnelle, essayer de faire la sieste sous moustiquaire et porter des habits à manches longues pour réduire la surface des piqûres », conseille le Dr Mombouli.