Les 138 étudiants congolais de Cuba de retour dans leur pays d’origine

Ils ont été rapatrié pour certains parce qu’ils ont violemment réclamé leurs bourses d’études et pour les autres à cause de leur mauvais résultats scolaires.

Ils étaient 138, ces étudiants qui sont arrivé mercredi 18 juin à Brazzaville. Ces apprenants étaient inscrits à l’université de Cuba où ils étudiaient la médecine. En fin mars dernier, ces jeunes congolais avaient manifesté à Havane, ils réclamaient 27 mois d’arriéré de bourses. Selon les autorités administratives cubaines, il a fallu l’intervention de la police pour disperser les manifestants.

Après ces manifestations, une délégation du gouvernement congolais s’est rendue à Cuba pour apaiser les tensions. A la suite de cette descente sur le terrain, le gouvernement congolais avait précisé qu’une partie de ces étudiants rentreraient au pays pour « avoir réclamé violemment leurs bourses d’études » et l’autre pour avoir enregistré de « mauvais résultats scolaires ».

Partis mardi de Cuba mardi et arrivés mercredi matin à Brazzaville, ils sont de retour au Congo, certains « avec leurs bébés ».

Selon une source diplomatique à La Havane, ils ont été escortés dans l’avion par cinq policiers et trois agents de sécurité, tous congolais. «Tous les étudiants sont bien arrivés avec leurs dossiers académiques et le ministre de l’Enseignement supérieur fera de son mieux pour leur réorientation», a précisé la même source.

On se souvient qu’en mai dernier, le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, avait estimé que les étudiants protestataires « avaient franchi la ligne rouge » en ayant violemment réclamé le paiement de leurs arriérés de bourses devant l’ambassade du Congo à la Havane. «Les autorités cubaines ne souhaitent plus les voir sur leur territoire», avait-il ajouté.

Pour rappel, jusqu’en mars, les étudiants congolais à Cuba accumulaient 27 mois d’arriérés de bourses. Après les manifestations, 12 mois leur ont été versés selon Jean-Richard Itoua, ministre congolais de l’Enseignement supérieur.