Congo : des agriculteurs exposent au comice agropastoral

La ville de Brazzaville abrite la première édition du comice agropastoral qui s’est ouvert mercredi 06 et s’achève samedi 09 décembre.

 

Des groupements des acteurs agropastoraux répertoriés dans les différents départements du Congo exposent et vendent leurs produits à Brazzaville. C’est en la faveur de la première édition du comice agropastoral.

Dans les différents stands repartis par département, implantés dans l’enceinte du stade Félix-Eboué, on y trouve une variété diversifiée des produits agricoles, agroindustriels et halieutiques.  Ainsi, les visiteurs vont découvrir une gamme de produits, notamment les fruits, les légumes, les produits de transformation tels que la farine de manioc ou foufou, les produits d’élevage tels que la viande de bœuf, de porc, le poulet de chair, les œufs, le poisson, la charcuterie, etc.

Tenu sur le thème « Valorisons les acteurs agropastoraux et halieutiques en consommant local », ce comice facilité et appuyé par les moyens techniques de Cerpac est une rencontre entre les producteurs et les consommateurs, d’une part, et entre les producteurs afin d’échanger sur leurs expériences, d’autre part, a signifié Isidore Ondoki, coordonnateur national du Pdac.

Au total, plus de 1300 groupements à travers le Congo ont bénéficié des fonds à coûts partagés du Projet d’appui au développement de l’agriculture commerciale (Pdac) financé par la Banque mondiale et la République du Congo.

Congo : exposition du savoir-faire des artisans du cuir

À la deuxième édition du Marché de l’artisanat que Brazzaville vient d’abriter, les artisans qui façonnent le cuir sont venus exposer leur savoir-faire.

 

Ceux qui utilisent le cuir pour fabriquer des chaussures made in Congo se sont distingués au cours de ce rendez-vous, désormais présenté comme une vitrine pour les artisans qui, eux, appellent les autorités à leur bâtir un marché permanent.

C’est dans un espace exigu en plein centre-ville de la capitale que le Marché de l’artisanat s’est tenu. Il a regroupé une centaine d’artisans venus du Congo, de cinq autres pays du continent et même de l’Inde. Les visiteurs ont notamment découvert Gladis Koumou, un artisan congolais qui arbore souvent des tenues impeccables. Son travail au quotidien : fabriquer des chaussures en cuir.

Où trouve-t-il de la matière première ? Gladis Koumou répond : « C’est un patchwork (un ensemble) de tout : les peaux de bœufs, appelées cuir ordinaire, reviennent d’Italie. Les peaux d’Alligator, nous les achetons en Amérique ; celles de crocodile du Nil, nous les prenons au Vietnam. Les teintures pour faire les couleurs, nous les achetons en France », explique-t-il à RFI.

Des chaussures « made in Congo »

Il nous présente les différentes étapes de fabrication des chaussures en cuir, très prisées par les Congolais. « Les chaussures sont d’abord montées dans un premier temps à Taiwan et en Chine par les artisans qui sont là-bas. Après, ça nous revient ici en mode semi-finie. Et, mes artisans présents ici font de la finition, comme ce que vous êtes en train de voir. Là, on est en train de finir pour enfin livrer à un client », indique l’artisan.

Pour Gladis Koumou, il s’agit bel et bien des marques de chaussures made in Congo. « Parce que c’est dessiner au Congo. Tout est fait selon notre cahier de charges et selon nos normes. Voilà pourquoi je l’appelle la marque African spirit. En plus, ce sont des chaussures faites sur mesure dans un délai de deux semaines, parce que l’Africain n’aime pas attendre », se réjouit-il.

Obtenir l’appui du gouvernement pour mettre en lumière cet artisanat

Désormais, pour mieux exprimer leur talent, exposer et vendre, les artisans congolais demandent au gouvernement de leur construire un marché permanent. Pascaline Makoundo est artiste peintre. « Si on peut créer ce marché, il faudrait penser y installer une galerie pour les peintres, parce que les peintres ne peuvent pas exposer en plein air. Ce n’est pas bon pour eux », indique Madame Makoundo.

Ministre des PME et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo a une réponse aux réclamations des artisans. « On échange souvent avec les artisans. Je ne veux pas faire de scoop. On échange. Les artisans et les artisanes auront un lieu permanent et le Premier ministre se chargera de l’annoncer », assure-t-elle.

L’ambition affichée par les autorités est de faire de l’artisanat un secteur privé dynamique. Il participe déjà à hauteur de 20 % au Produit intérieur brut (PIB).

 

JIF : le savoir faire des femmes exposé à l’IFC

A l’occasion de la commémoration de la journée internationale des droits de la femme le 08 mars 2023, des femmes ont exposés des articles fabriquées par elles à l’Institut français.

 

De nombreux articles de mode, cosmétiques, des sacs, ceintures, habits, éventail, sandale, bracelets, sièges pliables pour enfants, réalisés avec du tissu, du raphia et du pagne africain et autres exposés à l’IFC. Cette exposition s’inscrivait dans le cadre de la commémoration de la journée internationale des droits de la femme, célébrée tous les 08 mars de chaque année.

Notons que, l’exposition collective « Elles parlent d’elles », ouverte le 7 mars, se poursuit jusqu’au 31 mars à l’IFC.

Congo : Simplice Somi Nzuayaya expose « L’horloge » à Brazzaville

L’artiste peintre Simplice Somi Nzuayaya, originaire de la République démocratique du Congo (RDC), expose ses œuvres du 2 au 25 février à l’Institut français du Congo (IFC).

 

L’exposition a pour thème « L’horloge » qui est une somme d’images poétiques, avec un lyrisme expressif qui puise sa force dans l’exubérance de la couleur. Elle accueille le public par un tableau où on y voit deux femmes regardant dans la même direction, avec un aspect corporel ressemblant à celui d’un bracelet et cadrant de montre. La palette de couleurs vives sur un fond nuancé sombre teinté de jaune et de blanc qui donnent l’impression d’astres lumineux dans l’univers, sublime le travail de l’auteur. Derrière toute cette originalité et cette créativité, Simplice Somi Nzuayaya souhaite en réalité faire comprendre aux spectateurs que pour aller loin ou pour réussir, il est nécessaire de regarder dans la même direction, tout en tenant compte du temps imparti de la vie de l’Homme sur terre.

Les différents tableaux de l’artiste interrogent non sans humour le lien entre la tradition et la modernité, ainsi que le rapport des individus à la technologie. La notion du temps et de l’espace y est fortement représentée à travers des tableaux comme « Le temps universel », « La pollution », « Je suis belle (conserve la nature) », « Selfie », « Jouissance » ou encore « Pas de temps ». En effet, à travers ces différentes œuvres, le peintre congolais cherche à établir le rapport dans la succession des événements et des phénomènes, les changements, les mouvements et leur représentation dans le temps et l’espace.

En analysant son travail, Blaise Vital Nghon-A-Nghon, animateur culturel et conseiller artistique, estime que « lorsqu’il s’approprie un sujet, il l’exploite jusqu’à l’essence pour en dévoiler toutes les dimensions. Son travail s’inscrit dans la tradition du réalisme congolais et de l’art pictural figuratif en s’attachant aux contraintes classiques telles que la perspective, la lumière et le mouvement ».

Le directeur délégué de l’IFC, Régis Ségala, a également salué le travail de l’artiste qui est, pour lui, un magnifique voyage dans un univers particulier et excentrique.

Attiré d’abord par le dessin, puis séduit par la peinture, Somi Simplice Nzuayaya est passionné de l’art depuis son enfance. C’est ainsi qu’il se décida d’en faire sa carrière et de poursuivre ses études artistiques à l’Institut des beaux-arts de Kinshasa en arts plastiques, option : peinture. Il compte à son actif une production importante d’œuvres d’art et une participation à de nombreuses expositions collectives organisées dans plusieurs pays, dont la RDC son pays, le Brésil, la Belgique, le Canada, la France, le Gabon, le Mali et l’Afrique du Sud.

Congo : une exposition et vente à l’occasion de la journée des artisans

Le rendez-vous aura lieu le 16 octobre, dans le cadre de la journée des artisans créateurs initiée par les ateliers de Julita.

 

L’exposition aura lieu à la Pyramide (Côte sauvage). Elle est destinée à la promotion des produits et des artisans locaux qui, d’après Julita Gorgeous, styliste, créatrice de mode et responsable desdits ateliers, sont toujours délaissés. Une réalité qui, selon elle, ne concerne pas seulement le Congo mais beaucoup de pays d’Afrique.

«Nous organisons cette activité pour les artisans parce qu’on est délaissé partout en Afrique par nos compatriotes. Les gens préfèrent acheter ce qui vient de l’étranger et ceux qui achètent nos produits ce sont plus les expatriés. C’est dommage, parce qu’il y a beaucoup d’artisans qui font de très belles choses ici. Il faut juste les encourager. Et moi, je veux aller à la pêche des nouveaux artisans, parce qu’il y a beaucoup qui travaillent dans l’ombre», a indiqué Julita Gorgeous.

L’autre objectif de la journée des artisans créateurs est de les encourager à valoriser ce qu’ils font et à mieux le faire. « Nous voulons des artisans qui innovent, qui proposent leurs propres produits avec de bonnes finitions. Pas de produits qu’on achète ailleurs pour être vendus ici. Nous voulons aussi éviter le déjà-vu, car on le reproche souvent aux artisans locaux », a précisé Julita Gorgeous.

L’activité réunira des artisans évoluant dans diverses disciplines (couture, maroquinerie, agro-alimentaire…). Aussi l’organisatrice a-t-elle invité le public ponténégrin à répondre présent au rendez-vous, pour découvrir les produits et encourager les artisans locaux. Une manière pour ce public de participer au développement du secteur artisanal au Congo et en Afrique centrale.

Notons que Les ateliers de Julita, qui envisagent de créer une école des arts,  prévoient une autre journée des artisans créateurs en décembre prochain. Les personnes intéressées peuvent les contacter par mail : JulitaGorgeous@gmail.com.

Congo : plus d’une dizaine d’entrepreneurs locaux exposent à Brazzaville

Du 1er au 31 août, au centre-ville, se tient une exposition-vente qui met en lumière une panoplie d’articles fabriqués par des artisans et entrepreneurs congolais.

 

Il suffit de franchir le pas au hall du supermarché Casino de Brazzaville pour découvrir un décor inhabituel qui met en exergue une diversité de créations congolaises. Cette exposition met en avant des produits gastronomiques allant des chips à base de coco de la marque Nissi aux purées de safou de la marque Oporo, en passant par les jus naturels de chez Elite, les flacons de miel, piment, huile naturelle et épices de chez Agri field business Congo.

Accueillante et souriante, Victoire Koudianga, responsable vente du stand Nissi, affirme que la vente se passe bien en dépit des caprices de certains clients qui se montrent un peu sceptiques.  « Généralement lors des apéros, nous voyons des gens consommés beaucoup plus les chips à base de pomme de terre importées d’autres pays, combien même nous avons la pomme de terre à foison. Pour diversifier, j’invite la population congolaise à s’intéresser aussi aux chips à base de noix de coco que notamment Nissi a déclinées en plusieurs saveurs : chocolat, vanille, caramel, gingembre. Ce, à partir de 500 FCFA », a-t-elle souligné.

Outre la gastronomie, la mode aussi est valablement représentée avec une variété de produits comme des tissus de bazin riche, des tenues en pagne, des bandeaux et foulards de tête, des bijoux, des sacs à mains, des perruques, etc. Pour Leslie Omona, responsable du stand Omona consacré aux articles de mode et décoration made in Africa, les ventes sont moyennement appréciables car cela dépend des jours. « Il y a certains jours où les ventes sont massives et d’autres jours où c’est plutôt timide. Rien d’étonnant ! Nous sommes encore là jusqu’au 31 août et j’invite donc la population à venir visiter nos stands », a-t-elle dit.

A côté de cela, on découvre également quelques articles de décoration d’intérieur et plusieurs produits pour les cheveux, la peau et bien d’autres problèmes liés à la santé. Selon le responsable du stand Agri field business Congo, cette exposition-vente permet à la population qui ignore souvent l’existence des produits bio fabriqués sur place d’en découvrir, de les expérimenter et de les adopter. « C’est en consommant les produits fabriqués localement que nous soutiendrons l’entrepreneuriat local. Le combat est encore très immense à cause du déni de la population, mais je crois qu’avec le temps, ces produits qui se présentent à elle qu’occasionnellement lors des foires pulluleront sur les rayons de nos supermarchés et même de nos kiosques », a-t-il souhaité.

Congo-Paris : l’exposition « Kings of Kin» met à l’honneur trois artistes congolais

L’évènement qui se déroule jusqu’au 30 octobre 2020 à la galerie Magnin-A et à la galerie Natalie Seroussi est consacrée à trois artistes emblématiques de Kinshasa, en RDC : Bodys Isek Kingelez (1948-2015), Moke (1950-2001) et Chéri Samba (1956-).

L ‘exposition « Kings of Kin », indique-t-on, rassemble une trentaine d’œuvres inédites et historiques de ces artistes inspirés par la vie quotidienne, les faits de société kinois et l’actualité internationale. « Témoins de la vie politique et des changements de leur pays, leurs œuvres traduisent l’incroyable énergie de la société congolaise avec ses espoirs et ses tourments », indiquent les organisateurs.

Pionniers de la scène artistique congolaise, fait-on savoir, ces « Kings of Kin », sont les véritables gardiens de l’indépendance de leur pays. « Moké peint l’ambiance et les sentiments, Chéri Samba porte un regard critique sur les événements mondiaux et Bodys Isek Kingelez imagine le futur. Tandis que la roue de la vie politique tourne, leurs œuvres se déploient toujours davantage et sont aujourd’hui présentes dans les plus grandes collections privées et publiques, dont celle du MoMA à New York qui a récemment consacré une rétrospective à Bodys Isek Kingelez ».

Chéri Samba, Moké et Bodys Isek Kingelez, renseigne-t-on, ont traversé tous les changements politiques de leur époque. Ils ont grandi au Congo belge, sont devenus des peintres reconnus pendant que le pays prenait le nom de Zaïre. De même, ces artistes ont vécu la naissance de la République démocratique du Congo. « Au coeur de ces espoirs et de ces tourments, ils ont créé des œuvres singulières qui se répondent ».

Un dialogue d’œuvres artistiques

La galerie Magnin-A choisit de faire dialoguer des buildings de Bodys Isek Kingelez, les toiles historiques de Moké réalisées entre 1974 et 1986 et des œuvres récentes et inédites de Chéri Samba. « Le « Grand peintre Moké » influencé par la vie quotidienne, l’agitation et les bruits de la ville, développe une peinture dans laquelle les Kinois se retrouvent. La peinture de Chéri Samba décrit de façon ostentatoire les péripéties de sa vie d’artiste et ses réflexions sur le monde », indique la galerie.

Pour sa part, la galerie Natalie Seroussi, explique-t-on, fait un focus sur les buildings « utopiques et colorés » de Bodys Isek Kingelez. « Dans ses maquettes imaginaires, Kingelez projette l’image d’une Afrique moderne, prospère et forte. En utilisant le plus souvent des matériaux de récupération pour construire ses bâtiments, Kingelez rappelle aux Congolais qu’ils peuvent eux aussi être maîtres de leurs rêves. Réalisées entre 1990 et le début des années 2000, les sculptures présentées par Natalie Seroussi sont, elles aussi, exposées pour la première fois au public ».

Congo : une exposition pour célébrer le 59e anniversaire de l’indépendance

Le Musée Galerie du Bassin du Congo sert de cadre à l’exposition « Lipanda ». Ceci vient marquer le 59e anniversaire de l’indépendance de la République du Congo.

Le Congo célèbre 59 ans de Lipanda (Lingala) ou encore Indépendance (en français), en cette année 2019. Pour l’occasion, une exposition de peinture et de sculpture s’est ouverte au Musée Galerie du Bassin du Congo ce mardi 13 août.

Ce sont des constructions, aires protégées, métiers, tableaux, modes de vie, styles, arts et traditions, faune et flore, riches minières, sculptures, métiers… qui représentent harmonieusement et valorisent l’histoire du Bassin du Congo, avant et après les indépendances.

La République du Congo a eu son indépendance le 15 août 1960, une date plein de souvenirs, une passerelle entre la relation ancienne, marquée par l’hégémonie des uns et la servitude des autres et aussi une nouvelle relation, fondée sur une coopération entre les deux Etats.

L’exposition est ouverte jusqu’au 12 octobre prochain.

Congo : le parc national de Nouabalé-Ndoki a 25 ans

Cet espace est depuis 2014 géré par l’ONG américaine Wordlife Conservation Society (WCS) qui le considère comme « une zone très peu touchée » par le braconnage.

Nouabalé-Ndoki, un parc de 4 000 kilomètres carrés, situé à cheval sur les régions de la Sangha et de la Likouala au nord du Congo, a été créé en 1994. Il est géré depuis 2014 par l’ONG américaine Wordlife Conservation Society (WCS) qui le considère comme « une zone très peu touchée » par le braconnage et où les autorités envisagent désormais de développer l’écotourisme. Une grande exposition sur les richesses et la biodiversité du parc a marqué son 25e anniversaire.

Dans une salle de quelques mètres carrés sur des affiches géantes en couleur, les visiteurs ont pu voir et apprécier les espèces animales et végétales dont regorge Nouabalé-Ndoki. « Nous avons là-bas des éléphants, des chimpanzés et des gorilles. À travers, le monde il y a des gens qui voient l’éléphant sur des bandes dessinées. Mais, au Congo nous avons la possibilité de voir l’éléphant en face », ont-ils témoigné tour à tour.

Le partenariat entre le Congo et WCS a permis de conserver presque vierges les 4 000 kilomètres carrés de forêts tropicales que couvre le parc, sans oublier les populations de pachydermes. « Avec tous les efforts qu’on a investis dans la protection du parc, on a réussi quand même à faire face au braconnage qui frappe ailleurs dans la sous-région. C’est donc le résultat d’un très bon partenariat », a dit Mark Gately directeur de WCS Congo.

Les 25 premières années du parc étaient axées sur la conservation. Les futurs projets seront orientés vers l’écotourisme. « Maintenant, nous devons aller plus loin avec des revenus qui peuvent rentrer grâce à cette activité », a fait savoir Rosalie Matondo, ministre de l’Économie forestière. Le Congo compte officiellement trois grands parcs nationaux.

Brazzaville : ouverture d’une exposition vente de tableaux

Cette initiative vise à valoriser les œuvres des peintres congolais et aussi de donner l’opportunité aux populations de s’offrir des cadeaux de fin d’année.

Une exposition vente s’est ouverte à Brazzaville, pour le plaisir des amoureux de l’arc. Le chef de service de la cinématographie et photographie de la direction générale des arts et des lettres, Pascal Touloulou avait souligné le 18 décembre à Brazzaville, que l’exposition vente des œuvres d’art était une occasion pour valoriser les belles œuvres des peintres congolais et de donner l’opportunité aux citoyens de s’offrir un cadeau de festivité à un coût abordable.

« L’initiative de la galerie dédiée à Tatiana est une innovation du ministère de la culture et des arts. Cette galerie contient une multiplicité de tableaux réels, abstraits, semi-abstraits. Ces tableaux ont été peints non seulement par Tatiana Tsolo, mais aussi par d’autres peintres venus de l’école de peinture à Poto-Poto », a précisé Pascal Touloulou à l’occasion de l’ouverture de la galerie dédiée à Tatiana Tsolo.

L’ambassadeur du Congo à Cuba, Rosalie Kama Nyamayoua, visitant les œuvres exposées a notifié qu’il était de bon aloi d’ouvrir une galerie au nom d’une dame qui a marqué l’histoire de la peinture au Congo. Une façon de montrer qu’il était important d’accorder de l’attention à ce secteur qui fait vivre la culture du pays à travers des tableaux qui décrivent les réalités vécues au quotidien.

Rosalie Kama Nyamayoua a également fait savoir que les œuvres d’art congolais semblent être dans les oubliettes. Pour donner de l’ampleur à secteur, elle a souhaité que l’on investisse d’avantage dans ce domaine. « L’art reste la nourriture de l’esprit, raison pour laquelle nous devrons fournir des efforts pour faire vivre les artistes », a-t-elle dit.

Hommage à Tchicaya U Tam’Si : une exposition sur l’œuvre du poète à l’IFC

Une exposition intitulée «Tchicaya, le Congo moins les murs» se tient du 5 au 28 avril à Pointe-Noire à l’occasion des trente ans de la disparition du poète.

Auteur de sept recueils de poèmes, Tchicaya U Tam’Si, de son vrai nom Gérald-Félix Tchicaya, est né à Mpili le 25 août 1931 et décédé à Bazancourt en France) le 22 avril 1988. Il a écrit trois pièces de théâtre, quatre romans, de nombreuses nouvelles et contes. Ces œuvres, éditées en trois tomes chez Gallimard grâce à Boniface Mongo-Mboussa, sont considérées comme un véritable héritage légué au Congo, à l’Afrique et à la francophonie. Aussi, l’activité que l’Institut Français du Congo (IFC) a voulu accessible à tous, est un mixage d’éléments de connaissance objective sur la vie de Tchicaya U Tam’Si, sur son œuvre abondante, novatrice et d’une grande valeur artistique.

Selon les organisateurs dont Fabienne Bidou, directrice de l’IFC, cette exposition a été conçue dans le but de «déclencher une envie de voyage et d’aventure dans la matrice poétique de l’auteur, un désir d’aller à la source même de ses écrits poétiques, dramatiques ou romanesques», ce qui explique que l’on y retrouve des citations et extraits des poèmes de l’auteur, des comptes rendus, des interviews aux contenus à la fois scientifiques et sensibles accompagnés de photos.

La particularité de cet évènement littéraire réside en la présence des manuscrits du poète, un aspect particulier que l’IFC a voulu apporter à cette exposition. Des documents obtenus auprès des ayants droit, en l’occurrence Aimée Mambou Gnali sa cousine, Sett-Inn Louembet sa fille, et le critique littéraire Boniface Mongo-Mboussi qui ont aussi contribué à la réalisation de cet hommage rendu à l’écrivain. Une participation qui a touché Fabienne Bidou par ces déclarations : « Cela est très émouvant d’avoir le geste de l’écrivain. On a l’impression qu’il est là lorsqu’on voit ses manuscrits. Je remercie beaucoup les ayants droit de m’avoir fait ce cadeau pour le partager avec le plus de monde possible, pour pouvoir donner à la connaissance des documents qui sont parfois intimes».

À travers l’activité, l’on peut en outre découvrir la double filiation de l’auteur à son père biologique, Jean Félix Tchicaya, premier parlementaire congolais et a son père spirituel, Patrice Lumumba. A propos du premier, il écrira d’ailleurs : «Le Congo, c’était la quête politique de mon père, c’est aussi la mienne». En revanche, le côté solidaire de l’écrivain est dévoilé car il se considérait comme un «mal aimé», recherchant l’amour de sa mère restée au Congo : «Je cherche simplement à sortir de la solitude et mes livres sont des mains tendues vers ceux, quels qu’ils soient, qui sont susceptibles de devenir mes amis», écrivait-il. D’autres citations y sont aussi retrouvées comme : «Le français m’a colonisé, eh bien je colonise le français. Sans scrupules, oui, sans scrupules et avec jubilation» ou encore «Je n’écris pas, je rends compte ».

Ces éléments sur Tchicaya U Tam’Si ayant été mis sur des supports faciles à transporter, à partir du mois de mai, l’exposition sortira des murs de l’IFC pour circuler dans les écoles et les lieux culturels. «Le but de l’exposition est d’ouvrir une porte d’accès à l’œuvre de cette personne extrêmement passionnée et touchante qui a laissé une œuvre majeure au nom du Congo et au-delà du Congo, au nom de la littérature francophone», a indiqué alors Fabienne Bidou.

 

Denis Sassou N’Guesso présidera l’exposition sur l’œuvre de Marcel Gotène lundi à Kintélé

Exposition et vernissage de l’œuvre artistique de Marcel Gotène l’activité qui s’étalera sur trois mois s’ouvre ce lundi 19 février 2018, sous le patronage du chef de l’État congolais, Denis Sassou N’Guesso.

Le vernissage de l’exposition sur Marcel Gotene aura pour cadre le Centre international de Conférence de Kintélé, sous le thème « Gotène au cœur du cosmos ».

Cette exposition, qui est à la fois une manière de faire connaître et de rendre international les productions artistiques de Marcel Gotène, aura, outre le coté culturel, une partie scientifique.

Le programme y relatif prévoit pour le mardi, 20 février 2018, au même lieu, un colloque international marqué par une leçon inaugurale du Professeur Théophile Obenga.

Ce colloque sera le lieu de lire à travers l’art de Gotène, au-delà des couleurs, ce que l’artiste voulait dénoncer à  travers ses tableaux.

Naviguant entre le figuratif et l’abstrait, Marcel Gotène s’est voulu original, en créant des personnages, des paysages, des atmosphères au surréalisme déroutant. Son univers est fait de blanc, de bleu, de rouge, de jaune, de noir, de vert et d’un peu de marron. Il n’hésite pas à créer des êtres monstrueux à deux têtes. Une inspiration qui a fait de lui, le Gotène auquel le Congo rend hommage par cette exposition.

La carrière de Marcel Gotène a été couronnée de nombreux prix et distinctions au Congo et à l’étranger. « Je ne suis pas venu au monde pour changer l’homme, mais j’aime le respect », aimait à répéter Marcel Gotène.

Décédé en 2013, l’homme est resté vivant et immortel à travers sa peinture, mieux son art.

Vernissage : un hommage à Marcel Gotene

Les œuvres de Marcel Gotene seront exposés du 19 février au 19 mais 2018, au centre international de conférence de Kintélé.

 » Gotene au cœur du cosmos », c’est le thème de l’exposition qui aura lieu, du 19 février au 19 mai 2018, au centre international de conférence de Kintélé pour rendre hommage à Marcel Gotene. Le président Denis Sassou N’guesso assistera au vernissage, la journée inaugurale.

Cette exposition, qu’est à la fois une manière de faire connaitre les productions artistiques de Marcel Gotene, aura une partie scientifique. Le programme y relatif prévoit, en effet, le mardi, 20 février 2018, un colloque international, marqué par une leçon inaugurale du Professeur Théophile OBENGA.

A la suite de la leçon inaugurale, d’autres thématiques seront développées autour de la personne et l’œuvre de Marcel Gotene. Les éminences grises scruteront le sens et l’essence des œuvres de Gotene. Une peinture sur tableau qui est pleine de scènes de danse, de petites maisons en paille, de rivières où glissent les pirogues, de chasseurs armés de sagaies…

Naviguant entre le figuratif et l’abstrait, Marcel Gotène s’est voulu original, en créant des personnages, des paysages, des atmosphères au surréalisme déroutant. Son univers est fait de blanc, de bleu, de rouge, de jaune, de noir, de vert et d’un peu de marron. Il n’hésite pas à créer des êtres monstrueux à deux têtes. Une inspiration qui a fait de lui Gotene, que le Congo rend hommage par cette exposition.

Artiste- peintre, sérigraphie et tapissier congolais. Marcel Gotene vint au monde vers 1939 à Yaba, dans le district d’Abala (département des Plateaux). C’est à l’age de 8 ans qu’il débarque à Brazzaville, où il est recueilli par un membre de sa famille. « Mal nourri, mal soutenu », il arrête ses études. A cette époque, une ambition l’anime et hante ses pensées : « Dessiner en se servant du charbon de bois comme pinceau et couleur à la fois. » ce qui deviendra, pour lui une passion et qui le conduit, en 1951, l’école de peinture de Poto-Poto, qui venait d’être créée la même année. Sa philosophe, « rester original », l’amène à dessiner. C’est ainsi qu’il se met à explorer sa personnalité. Au sein de l’école de peinture de Poto poto il s’emploiera à creuser ainsi qu’à tracer sa propre voie en recherchant avant tout sa liberté de création.

Il a exposé ses œuvres à la foire de Brazzaville, avec des gouaches. Les ventes sont plutôt bonnes : il gagne 8 000 francs, une somme importante à l’époque, une somme d’argent qui lui a permis de s’équiper et d’explorer d’autres cieux que son Congo natal. Sa première exposition à l’étranger, en 1954, au Cercle de la France d’Outre-mer à Paris a marqué un tournant décisif dans sa carrière artistique, devenant, ainsi le porte-étendard de la peinture congolaise dans les expositions les plus prestigieuses. L’homme s’oriente vers l’apprentissage.

S’il travaille avec le maître afin de s’améliorer, le jeune Gotene se sent isolé, d’autant qu’il ne maîtrise pas encore la langue française. Il en apprend néanmoins beaucoup avant de regagner son pays. Lors d’un nouveau séjour en France, il s’inscrit à l’École nationale des arts décoratifs d’Aubusson, où il étudie de façon plus académique la tapisserie. Il rentre dans son pays en 1975, avant de repartir en France en 1983.

La carrière de Marcel Gotene a été couronnée de nombreux prix et distinctions au Congo et à l’étranger. C’est bien au cours de cette aventure artistique qu’il a, autant, exposé et vendu de nombreux tableaux. Pourtant, être peintre et vivre de son art n’a pas été facile pour ce natif d’Abala. Mais il se souvient, avec une certaine amertume, d’une époque où il se sentait méprisé par la société. Aussi pouvait-il déduire : « Je ne suis pas venu au monde pour changer l’homme, mais j’aime le respect. »

Vernissage : Punch Mak valorise son talent

L’exposition de l’artiste, ouverte le 11 janvier à l’Institut français du Congo de Brazzaville, prendra fin le 30janvier.

L’exposition, dénommée « Source de lumière », est l’introduction de la tournée internationale de Punch Mak qui se présente sous différents chapitres dont le premier aura lieu aux ateliers Sahm, au mois de mars. « C’est une installation d’arts contemporains d’abord, c’est un travail qui est différent de celui sur la toile », a indiqué l’artiste.

Le thème « Source de lumière » n’est autre que l’éveil de conscience. « Les gens doivent s’éveiller, on doit quitter le négatif vers le positif. On ne peut parler du développement sans l’éveil », a-t-il expliqué.

Creusant un peu plus profondément sur son thème, Punch Mak se rend compte qu’il y a tellement des secteurs à toucher, notamment le spirituel, le social, etc. « Je me sens obligé de faire une tournée internationale sinon ce serait égoïste de ma part. », a-t-il dit.

 Des ampoules électriques allumées sous les moustiquaires installées en hauteur dans le hall de l’Institut français du Congo ont une signification particulière. Pour l’artiste, la moustiquaire symbolise le sommeil, l’ampoule allumée signifie l’éveil.

L’image de la femme nue éblouie par la lumière sous la moustiquaire explique une certaine idée de la nuit. « Cette femme dans ma tête n’est pas nue, il faut voir le contexte dans lequel elle se trouveJe peins beaucoup plus la femme pour le respect que j’ai pour elle, mais il m’arrive aussi de peindre les hommes « , a-t-il signifié.

 Formé en peinture à l’atelier collectif clef, Punch Mak, de son vrai nom Punch Caprice Makouangou Mantsounga, est un adepte du clair-obscur dont il fait usage par l’acrylique ou l’aquarelle. Sa rencontre avec le centre transcende son style à travers le collage des moustiquaires dont il se sert désormais pour transposer ses idées. Punch Mark évolue au sein des ateliers Sahm depuis 2015.