Congo : de nouveaux barrages pour favoriser la vente de l’électricité

Le ministre congolais de l’Energie et de l’hydraulique, Honoré Sayi, a exprimé la nécessité de construire plusieurs barrages hydroélectriques pour vendre l’électricité en Afrique centrale.

 

La République du Congo envisage de vendre l’électricité en Afrique Centrale. Le ministre de l’Energie et de l’hydraulique, Honoré Sayi, s’est exprimé récemment à Brazzaville sur la question. Pour lui, il est nécessaire de construire plusieurs barrages hydroélectriques dans le pays pour vendre l’électricité à d’autres pays de la sous-région.

«Nous pouvons, grâce à notre coût du kilowatt/heure le plus bas, réussir à faire de telle sorte que le Congo soit le plus grand vendeur d’électricité en Afrique centrale. Il y a onze États qui partagent avec notre pays ce marché commun. L’effort que le pays peut faire, au lieu de parler seulement du pétrole, est de construire des barrages hydroélectriques », a déclaré le ministre Honoré Sayi.

Selon Honoré Sayi, le Congo peut produire plus de 6 000 mégawatts auxquels s’ajoutent entre autres la construction de six barrages à sec en partant de Brazzaville jusqu’à Boko, dans le département du Pool (sud). Chaque barrage pourra être doté d’une capacité minimale de 500 mégawatts.

Congo : une exposition et vente à l’occasion de la journée des artisans

Le rendez-vous aura lieu le 16 octobre, dans le cadre de la journée des artisans créateurs initiée par les ateliers de Julita.

 

L’exposition aura lieu à la Pyramide (Côte sauvage). Elle est destinée à la promotion des produits et des artisans locaux qui, d’après Julita Gorgeous, styliste, créatrice de mode et responsable desdits ateliers, sont toujours délaissés. Une réalité qui, selon elle, ne concerne pas seulement le Congo mais beaucoup de pays d’Afrique.

«Nous organisons cette activité pour les artisans parce qu’on est délaissé partout en Afrique par nos compatriotes. Les gens préfèrent acheter ce qui vient de l’étranger et ceux qui achètent nos produits ce sont plus les expatriés. C’est dommage, parce qu’il y a beaucoup d’artisans qui font de très belles choses ici. Il faut juste les encourager. Et moi, je veux aller à la pêche des nouveaux artisans, parce qu’il y a beaucoup qui travaillent dans l’ombre», a indiqué Julita Gorgeous.

L’autre objectif de la journée des artisans créateurs est de les encourager à valoriser ce qu’ils font et à mieux le faire. « Nous voulons des artisans qui innovent, qui proposent leurs propres produits avec de bonnes finitions. Pas de produits qu’on achète ailleurs pour être vendus ici. Nous voulons aussi éviter le déjà-vu, car on le reproche souvent aux artisans locaux », a précisé Julita Gorgeous.

L’activité réunira des artisans évoluant dans diverses disciplines (couture, maroquinerie, agro-alimentaire…). Aussi l’organisatrice a-t-elle invité le public ponténégrin à répondre présent au rendez-vous, pour découvrir les produits et encourager les artisans locaux. Une manière pour ce public de participer au développement du secteur artisanal au Congo et en Afrique centrale.

Notons que Les ateliers de Julita, qui envisagent de créer une école des arts,  prévoient une autre journée des artisans créateurs en décembre prochain. Les personnes intéressées peuvent les contacter par mail : JulitaGorgeous@gmail.com.

Brazzaville : ouverture d’une exposition vente de tableaux

Cette initiative vise à valoriser les œuvres des peintres congolais et aussi de donner l’opportunité aux populations de s’offrir des cadeaux de fin d’année.

Une exposition vente s’est ouverte à Brazzaville, pour le plaisir des amoureux de l’arc. Le chef de service de la cinématographie et photographie de la direction générale des arts et des lettres, Pascal Touloulou avait souligné le 18 décembre à Brazzaville, que l’exposition vente des œuvres d’art était une occasion pour valoriser les belles œuvres des peintres congolais et de donner l’opportunité aux citoyens de s’offrir un cadeau de festivité à un coût abordable.

« L’initiative de la galerie dédiée à Tatiana est une innovation du ministère de la culture et des arts. Cette galerie contient une multiplicité de tableaux réels, abstraits, semi-abstraits. Ces tableaux ont été peints non seulement par Tatiana Tsolo, mais aussi par d’autres peintres venus de l’école de peinture à Poto-Poto », a précisé Pascal Touloulou à l’occasion de l’ouverture de la galerie dédiée à Tatiana Tsolo.

L’ambassadeur du Congo à Cuba, Rosalie Kama Nyamayoua, visitant les œuvres exposées a notifié qu’il était de bon aloi d’ouvrir une galerie au nom d’une dame qui a marqué l’histoire de la peinture au Congo. Une façon de montrer qu’il était important d’accorder de l’attention à ce secteur qui fait vivre la culture du pays à travers des tableaux qui décrivent les réalités vécues au quotidien.

Rosalie Kama Nyamayoua a également fait savoir que les œuvres d’art congolais semblent être dans les oubliettes. Pour donner de l’ampleur à secteur, elle a souhaité que l’on investisse d’avantage dans ce domaine. « L’art reste la nourriture de l’esprit, raison pour laquelle nous devrons fournir des efforts pour faire vivre les artistes », a-t-elle dit.