Congo : le gouvernement entend améliorer le climat des affaires

L’engagement devra être inclus en tant qu’un axe prioritaire du nouveau Plan national de développement (PND 2022-2026) en cours d’élaboration.

 

Le gouvernement congolais a renouvelé son engagement d’œuvrer pour l’amélioration du climat des affaires. Cela se fera à travers un dialogue public-privé. L’engagement devra être inclus en tant qu’un axe prioritaire du nouveau Plan national de développement (PND 2022-2026) en cours d’élaboration.

La problématique de l’amélioration du climat des affaires et la participation du secteur privé au financement des projets intégrés dans le futur PND. C’est dans l’optique de redynamiser l’économie nationale, qui a été au centre d’une rencontre, le 11 octobre, à Pointe-Noire de la ministre de l’Économie et du Plan, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, avec les opérateurs économiques de cette ville.

La séance de travail a permis aux participants d’énumérer les difficultés du secteur privé de la capitale économique. Ceux-ci ont pointé du doigt l’environnement des affaires dans le pays, dans ce contexte de la double crise économique et sanitaire, qui est encore loin de favoriser l’éclosion du secteur privé, pilier de l’économie nationale.

À Pointe-Noire, la ministre de l’Économie entend traduire l’engagement de l’exécutif à accompagner le secteur privé national afin qu’il joue sa partition et participe à la richesse nationale. Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas a laissé entendre que l’actuel PND 2018-2022 n’a pas pris en compte l’épineuse question de l’amélioration de l’environnement des affaires. Cette fois-ci, a-t-elle dit, le nouveau PND retiendra tous les besoins des opérateurs économiques, afin que les investisseurs locaux ou étrangers trouvent l’intérêt de rester au Congo.

«Que tous les axes que nous allons choisir de mettre dans le futur PND puissent donc drainer le financement du secteur privé. Notre démarche consiste à écouter le président de la Chambre de commerce de Pointe-Noire, ainsi que le syndicat patronal Uni Congo qui vient d’élaborer un livre blanc contenant les préoccupations du secteur privé. Il nous revient dans ce PND de retenir ce qui est plus pertinent pour qu’à court, moyen et long terme, des solutions soient enfin trouvées pour l’amélioration du climat des affaires », a-t-elle indiqué.

Le PND 2022-2026 prône, en effet, une économie congolaise forte et diversifiée. Le dialogue entre public et privé constitue, a poursuivi la ministre, le seul moyen pouvant permettre d’améliorer l’environnement des affaires. L’économie congolaise ne peut pas avancer sans le secteur privé, a-t-on insisté.

Quant à la nouvelle feuille de route du gouvernement (PND), les experts ressortiront, dans le document, le schéma de financement (budget, gap, stratégies de financements), l’analyse des facteurs de risques et l’identification des mesures d’atténuation, la stratégie de communication ainsi que les mécanismes de mise en œuvre et de suivi-évaluation. Rappelons que le rapport d’évaluation du PND 2018-2022, présenté récemment, avait jugé des résultats globalement faibles.

Congo : 18 entreprises en lice pour la construction et réhabilitation de certains ouvrages

Les offres relatives à ces travaux ont été ouvertes mercredi 28 juillet 2020, dans la salle de réunion de la zone militaire de défense n°9 à Brazzaville.

Les dix-huit entreprises qui ont soumissionné sont Ets Nzo Service, Huag Loys, Sheraton Business, Biotec International, Société Lavarel Environnement, Ets Ress-Services, Central BTP, Société Colambans Services, Société BA-C-EL, Géostrade Afrique, Aldroz Uni-Services, Société Clo-Services, ENCO, Zengweï technique Congo, Société CETRA, Ita Construction, MBTP et Société M22 Compagnie.

Il est question ici de la construction et la réhabilitation du bâtiment R+1 à usage Mess et réfectoire de la direction générale de l’équipement et la réhabilitation du bâtiment dortoir du Makoua (base militaire n°3).

Le projet prévoit également la réalisation des études techniques pour la réhabilitation du siège du ministère de la Défense nationale, l’acquisition en matériel médicaux, ainsi que la réhabilitation du bâtiment transit inter armée de Brazzaville.

Le montant des offres va de 49,3 millions à 826,1 millions de FCFA. La réalisation de ce projet sera entièrement financée par le budget d’investissement de l’Etat, exercice 2020.

La réalisation de ce projet obéit au Plan national de développement (PNDD), il s’agit de permettre au ministère de la Défense nationale d’acquérir le matériel, de réaliser les installations nécessaires à l’accomplissement de ses missions. C’est du moins ce qu’a précisé le conseiller du ministère de la Défense nationale, secrétaire permanent de la cellule de gestion des marchés publics, le colonel Hector Elvis Ahissou.

Conformément à la réglementation en vigueur, le choix pour chaque offre sera publié après examen des dossiers par la sous-commission d’évaluation de la cellule de gestion des marchés publics.

Coopération : un nouveau plan de partenariat entre le Congo et la Banque Mondiale

La nouvelle représentante résidente de l’institution financière mondiale en République du Congo, Korotoumou Ouattara, promet d’investir dans la lutte contre l’extrême pauvreté et la promotion de la croissance partagée.

Le nouveau cadre de partenariat avec le Congo que veut insuffler Korotoumou Ouattara s’inspirera des deux axes stratégiques prioritaires du Plan national de développement (PND) 2018-2022. Ce document de base comprend le développement du capital humain à travers des investissements dans la santé et l’éducation ainsi que le processus de diversification de l’économie nationale dont l’appui au secteur privé.

L’adoption du nouveau PND 2018-2022, selon la nouvelle représentante de la Banque mondiale (BM), est une excellente nouvelle non seulement pour son institution mais également pour toute la population congolaise. « Le PND définit le cadre des actions à mener par le gouvernement pour le développement du Congo. Ce sont aussi ces activités que la BM va appuyer dans son propre cadre de partenariat que nous allons mettre en place », a-t- elle indiqué.

Pour sa première rencontre avec les autorités congolaises, la nouvelle représentante du groupe de la BM s’est entretenue, le 16 juillet à Brazzaville, avec la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Ebouka-Babackas. Au cours de ce bref entretien, les deux personnalités ont surtout souligné le grand potentiel de la coopération Congo/BM. « Nous sommes là pour appuyer le peuple congolais dans son processus de développement », a assuré Korotoumou Ouattara.

La BM est l’un des principaux partenaires techniques et financiers du Congo. En ce moment de crise économique, elle est de plus en plus sollicitée pour les projets de filets sociaux, y compris pour le soutien à la diversification économique, l’appui budgétaire, la réforme macroéconomique et du secteur public. Ce sont, entre autres, les défis qui attendent la remplaçante de Djibrilla Adamou Issa.

L’économiste ivoirienne, Korotoumou Ouattara, mettra à profit sa longue expérience accumulée lors de ses précédents postes en Afrique puis en Asie du sud, en matière de développement du secteur privé, du climat des investissements, de l’inclusion financière y compris la microfinance, le financement du monde rural, des petites et moyennes entreprises ainsi que des assurances, des retraites et pensions et du financement de l’habitat.

En tant que point focal pour le Niger, le Bhutan, le Sri Lanka et le Bangladesh, Korotoumou Ouattara avait contribué à faire avancer le dialogue avec les autorités et à élargir le portefeuille des activités de la BM dans ces pays. Avant de rejoindre le groupe de la BM en 1998 en tant qu’économiste du secteur financier dans la région Afrique, elle était auparavant chercheuse à l’Université d’Etat d’Ohio, à Columbus, aux Etats-Unis, où elle a obtenu son doctorat en économie de développement.

Insertion professionnelle : vers un nouveau plan national de développement

Le sujet est au centre des assises depuis une semaine des cadres des ministères sectoriels, des délégués des organisations de la société civile et des partenaires techniques et financiers.

C’est ce mardi 26 juin 2018, que le nouveau Plan national de développement (PND), pourrait être adopté. Des dizaines de cadres des ministères sectoriels, des délégués des organisations de la société civile ainsi que des partenaires techniques et financiers sont en conclave, pour tenter d’examiner de fond en comble le projet du PND 2018-2022.

Le PND place la réforme du système éducatif national au cœur des actions gouvernementales pour les cinq prochaines années. Pour lutter contre le chômage justement, les autorités soutiennent volontiers que la formation est la « meilleure » solution. C’est aussi le point de vue De Trebaud Tchicaya-Gondhet, qui estime que ces dernières années, les initiatives en faveur de la formation générale et professionnelle se sont montrées infructueuses.

Des experts présents à ces assisses se sont, intéressés aux modalités de recrutement des entreprises. Le rapport entre la formation et l’emploi est selon eux un « lien faible ». C’est le cas des métiers liés à l’artisanat (menuiserie, plomberie, boulangerie…) ou de ceux qui demandent des compétences techniques particulières (réparation automobile, comptabilité…).

C’est la raison pour laquelle, ces experts ont développé la réflexion selon laquelle l’adéquation entre la formation et le poste à pourvoir n’est pas le principal critère de recrutement des entreprises « qui privilégient davantage l’expérience professionnelle, ou alors la polyvalence et la capacité d’adaptation ».

Cette problématique de formation-emploi est en lien avec d’autres thématiques débattues au cours de cet atelier national de validation des outils du PND 2018-2022.

Une vérification du nouveau Plan national de développement avant son adoption

C’est ce mardi 19 juin à Brazzaville, que le document qui guidera les actions du gouvernement ces cinq prochaines années sera examiné.

Cadres des ministères sectoriels, organisations de la société civile et partenaires techniques et financiers, se réunissent ce mardi 19 juin à Brazzaville. Ce sera dans le cadre d’un atelier pour examiner le nouveau plan national de développement. Pour la ministre du plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Ebouka-Babackas, l’élaboration du Plan national de développement (PND) 2018-2022 traduit les efforts de sortie de crise que fournit le gouvernement de la République.

« Ce PND est un dispositif supplémentaire de bonne gouvernance économique, sociale et environnementale au service de l’action gouvernementale ; en plus, il représente un instrument de contrôle de l’action gouvernementale par le parlement, disposant d’indicateurs de suivi et d’évaluation des progrès réalisés », a indiqué la ministre.

Ingrid Ebouka-Babackas pense que ce dispositif est aussi un cadre programmatique essentiel pour fixer le contenu de la coopération avec les partenaires au développement, de même que pour attirer les investisseurs locaux et internationaux.

Rappelons que, le PND en question englobe les cibles prioritaires du Congo en matière d’Objectifs de développement durable, à savoir l’éradication de la pauvreté, la réduction des inégalités, la diversification économique ainsi que l’engagement de l’Etat à produire les données et informations statistiques fiables, nécessaires pour l’atteinte des résultats des politiques mises en œuvre.