Congo : 22 mille agents civils de l’Etat doivent se faire enrôler

La fin de l’opération d’enrôlement biométrique des agents civils de l’Etat annoncée pour le 27 janvier vient d’être prorogée jusqu’en février 2023.

 

Le directeur de cabinet du ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité, Christian Aboké Ndza, a visité quelques sites d’enrôlement le 24 janvier à Brazzaville. Il a constaté que sur les trente-deux mille agents civils de l’Etat attendus, dix mille seulement se sont faits enrôler en six semaines.

Dans un extrait d’un article publié par adiac-congo.com, Christian Aboké Ndza a déclaré qu’« En intégrant les aléas de terrain dans la planification, nous avons sorti un nouveau calendrier qui fait que la date du 27 janvier va être légèrement repoussée. Nous atteindrons le mois de février pour conduire cette opération jusqu’à son terme ». Il a précisé que près de 60% des effectifs des agents civils de l’Etat sont basés à Brazzaville.

La fin initialement prévue pour le 27 janvier, l’opération d’enrôlement biométrique des agents civils de l’Etat, élargie aux enseignants volontaires et communautaires du ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation (MEPPSA), se poursuit jusqu’en février.

Notons qu’en faisant l’évaluation à mi-parcours de l’opération, le directeur de cabinet avait indiqué que sur les trente-sept ministères que compte le gouvernement, il reste six où les agents devraient se faire enrôler. Et ces ministères seraient ceux  à grand effectif.

Congo-Enrôlement biométrique : les enseignants déplorent la lenteur et les faiblesses techniques

Depuis la fin du mois d’avril, le ministère de l’Enseignement procède à l’enregistrement biométrique des enseignants en vue de connaître leur nombre exact.

 

Connaître le nombre exact des enseignants en République du Congo afin de constituer une base de données et de barrer la route aux fraudeurs. C’est l’objectif visé par l’opération d’enrôlement biométrique des enseignants. Cette opération qui a débuté en fin avril 2021, est une initiative du ministère de l’enseignement.

Les enseignants déplorent néanmoins la lenteur et les faiblesses techniques de cette activité.

Les objectifs visés par l’opération sont précisés ici par Calixte Kolyardo, coordonnateur du Projet d’appui à l’amélioration du système éducatif : « L’objectif est de constituer une base de données numériques qui permettra au ministère de l’Enseignement de mieux gérer son personnel, de mieux le déployer à travers les départements et les établissements scolaires ». L’opération doit durer deux mois. Brazzaville est la deuxième étape de ce recensement qui a démarré dans la Likouala (nord) et va s’étendre dans les autres départements du pays.