Congo : une nouvelle plateforme de l’opposition voit le jour

Trois formations politiques au Congo-Brazzaville ont lancé jeudi une « alliance pour l’alternance démocratique en 2026 ».

 

Le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD), le Mouvement des républicains (MR) et le Parti du peuple (PAPE) se sont regroupés en une coalition de l’opposition. Dénommée Alliance pour l’alternance démocratique en 2026 (2AD2026), celle-ci a été lancée jeudi 13 avril 2023.

Cette nouvelle alliance dit vouloir travailler pour que le pouvoir change de main, alors que le président Denis Sassou-Nguesso pourrait se présenter en 2026 pour un cinquième mandat.

Dans une salle de la préfecture de Brazzaville, devant un parterre de militants, Jean-Jacques Serge Yhomby Opango, vice-président du RDD, a signé la déclaration portant création de cette plateforme qui ne cache pas ses ambitions. « Nous allons travailler pour que notre Alliance soit la mouvance présidentielle en 2026. Nous avons le peuple avec nous. Le but est qu’il y ait une alternance politique en 2026 parce que le pays va à vau-l’eau », a-t-il déclaré.

Destin Gavet du Mouvement républicain (MR) a été porté à la tête de cette plateforme pour une période de six mois. Il présente les stratégies de la coalition. « À travers cette Alliance, nous allons régler les problèmes qui minent notre pays pendant les élections, notamment la gouvernance électorale et le fichier électoral qu’il faut nettoyer. Nous avons jugé bon de mettre cette structure en place pour attaquer ces problèmes ensemble ».

Jean-Pierre Agnangoye du Parti du peuple, est également membre de l’Alliance. « Les organes qui planifient et conduisent toutes les opérations préélectorales et électorales sont accaparées par un seul parti, le parti au pouvoir. De facto, les règles de jeu sont vissées dès le départ. Il faut attaquer ce problème de la gouvernance électorale ».

Selon ses initiateurs, la 2AD2026 reste ouverte à toutes les formations d’opposition.

Congo-présidentielle 2021 : un parti allié au camp Kolélas dépose un recours

Le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD), a déposé lundi 29 mars un recours auprès de la Cour constitutionnelle.

 

Lundi 29 mars 2021, le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD), parti allié qui a battu campagne pour le regretté opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, a déposé un recours auprès de la Cour constitutionnelle. L’objectif est d’obtenir l’annulation du scrutin présidentiel du 21 mars dont les résultats provisoires ont donné vainqueur le président Denis Sassou Nguesso qui cumule 36 ans à la tête du pays.

« Notre recours a été réceptionné par la Cour. Maintenant, nous attendons ce que les juges décideront dans les jours qui viennent », déclare Jean-Jacques Serge Yhombi Opango, dirigeant du RDD qui a déposé le recours à titre personnel.

Pour cet homme politique, l’élection doit être annulée parce que son partenaire, le regretté candidat Guy-Brice Parfait Kolélas, n’a pas pris part au processus jusqu’au bout. Un argument qui s’appuie notamment sur l’article 70 de la constitution.

« Nous nous appuyons sur l’aspect de l’article 70, qui dit simplement que si avant le premier tour un des candidats décède ou se trouve définitivement empêché, la Cour constitutionnelle prononce le report de l’élection. Ce qui était le cas parce que nous avons bien vu que le candidat Guy-Brice Parfait Kolélas n’a pas pu venir au meeting de clôture [du 19 mars, à deux jours du vote, NDLR]. Il a donc été empêché. Il est rentré en clinique dès 14 heures et il s’en est suivi son décès », a-t-il argumenté.

Jean-Jacques Serge Yhombi Opango déclare qu’il aurait une autre raison pour demander l’annulation de l’élection, en sus de l’article évoqué, les conditions de son organisation. Pour lui, le scrutin s’est tenu dans le désordre.

Avant lui, le candidat Mathias Dzon a également déposé un recours.

Congo-présidentielle 2021 : le RDD soutient la candidature de Parfait Kolélas

L’opposant congolais et candidat à la prochaine présidentielle a signé un accord de gouvernement avec le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD).

L’élection présidentielle a lieu le 21 mars en République du Congo et la campagne démarre officiellement le 5 mars 2021. Classé deuxième lors de la dernière élection de 2016, l’opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, 60 ans, repart à la bataille. Il a conclu samedi 27 février un accord de gouvernement avec le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD) de l’ancien président Jacques Joachim Yhombi-Opango.

« Notre alliance actuelle s’inscrit logiquement dans le registre de l’alternance démocratique libre et apaisée », a-til déclaré.

Plus que jamais déterminé cet ancien ministre congolais, passé à l’opposition, dit s’engager à nouveau « pour apporter le changement au Congo ».

C’était aussi l’occasion pour lui de dévoilé son projet de société axé sur la décentralisation

Congo : le RDD quitte la plateforme de l’opposition politique

C’est le président du Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD), Jean-Jacques Serge Yhombi-Opango qui fait l’annonce au cours d’une conférence de presse.

A la faveur d’une conférence de presse animée le 24 novembre à Brazzaville, le président du Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD), Jean-Jacques Serge Yhombi-Opango a annoncé la suspension de son parti à l’opposition politique congolaise, dirigée par Pascal Tsaty-Mabiala.

Parmi les raisons de cette suspension Jean-Jacques Serge Yhombi-Opango a évoqué la marginalisation du RDD par la plateforme de l’opposition politique congolaise lors de la tenue de plusieurs réunions techniques préparatoires à la concertation politique de Madingou.

La dernière en date est la rencontre des partis de l’opposition politique congolaise avec l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies François Loucény Fall. Le non rendu de manière claire des rencontres que le chef de file de l’opposition organise avec d’autres formations politiques.

« Le RDD n’est pas arrivé à l’opposition pour être un faire-valoir. On ne peut pas travailler avec quelqu’un qui ne nous respecte pas », a déclaré Jean-Jacques Serge Yhombi-Opango.

Concernant la participation du RDD à la concertation de Madingou, il a dit reconsidérer sa décision après avoir annoncé dans un communiqué publié la veille sa non-participation à cette rencontre. Ainsi, conformément au texte publié par le ministère de l’Intérieur sur la répartition des membres des délégations à ladite concertation, le RDD va avec un quota de deux délégués.

« Le RDD va à Madingou en tant que RDD. Nous allons pour faire entendre notre voix. Le parti va avec ses propres propositions. Après la concertation, le RDD se réservera le droit de collaborer avec d’autres partis défendant les valeurs et les principes de la social-démocratie », a indiqué Jean-Jacques Serge Yhombi-Opango.

Congo : un atelier pour analyser les bénéfices du Fonds Carbone

Ledit atelier s’est ouvert le mardi 3 août à Brazzaville, sous la supervision du directeur de cabinet du ministre de l’Economie forestière, Pierre Taty.

L’atelier intersectoriel relatif à l’analyse et de prise des commentaires de la Banque mondiale sur la version trois du plan de partage des bénéfices du programme de réduction des émissions (ER-P) Sangha Likouala en République du Congo s’est ouvert le mardi 4 août à Brazzaville.

Celui qui s’inscrivait en droite ligne de diversification de l’économie nationale s’achève ce mercredi 05 août. Il et vise à améliorer la version trois de partage des bénéfices du Fonds Carbone. Cette activité inaugure le Programme de Réduction des émissions (ER-P) Sangha Likouala, qui procède de la mise en œuvre du processus RDD+ au Congo. Ce programme, accepté à titre conditionnel lors de la 16e réunion du Fonds Carbone du Fonds de partenariat pour le Carbone forestier au mois de juin 2017, a définitivement été approuvé par cette institution au mois de décembre 2018.

Toutefois, a précisé Pierre Taty, dans son mot de circonstance, pour garantir l’aboutissement heureux des négociations et parvenir à un accord de paiement pour les Réductions d’Emissions, en sigle ER-P, entre la République du Congo et la Banque mondiale, un plan de partage des bénéfices est requis. « Je suis persuadé que les conclusions du présent atelier permettront de produire une quatrième version du Plan de partage des bénéfices, attendue pour nourrir les discussions avec la BM et conclure ainsi le processus de la signature du contrat d’achat des premiers crédits carbone de la République du Congo », a-t-il rappelé à l’endroit des participants.

En effet, les consultations conduites avant le mois de mars 2020 avaient donné aux parties prenantes l’occasion de proposer trois scénarii. A l’issue des dernières négociations, achevées le 17 mars 2020, le consensus des parties prenantes semble prendre sur le scénario 2, basé sur la répartition de quatre parts fixées à 55% pour le privé, 28% pour les communautés locales et populations autochtones ; 15% pour le gouvernement, et enfin 2% pour les organes de gestion du ER-Programme Sangha Likouala.

Les montants crédités pour les paiements nets seront transférés par la BM du Fonds Carbone à une Banque commerciale désignée par le ministre en charge des Finances. Le système de gestion financière sera celui applicable dans le cas des projets cofinancés par la BM. Ce qui permettra de garantir la transparence, la responsabilité, l’efficacité et la confiance.

La République du Congo, rappelons-le, qui a adhéré au programme REDD+ depuis 2008, a développé le programme de réductions des émissions Sangha Likouala. Cette troisième version a été soumise à la BM qui a fait quelques commentaires. Au cours de cet atelier, les experts réunis dans cette salle vont examiner les commentaires de la BM en vue de les finaliser pour les intégrer dans la version 4 dudit document qui sera examiné en définitive, lors de l’atelier national prévu du 27 au 28 août 2020.

Présidentielle 2021 : possible candidature unique de l’opposition

Le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD) appelle les leaders politiques de l’opposition s’unir pour choisir un candidat lors de la présidentielle de 2021.

L’appel a été lancé par le RDD au cours d’une conférence de presse. Ce parti de l’opposition demande aux autres partis de se mettre ensemble pour présenter une seule candidature à l’élection présidentielle de 2021.

« Nous lançons un appel à son unité pour préparer si possible des Etats généraux, afin de présenter  un candidat unique », a déclaré Jean-Jacques Serge Yhomby-Opango, vice-président et fils du président fondateur du RDD.

Pour lui, l’opposition a plus de chance de renverser le pouvoir en place si elle allait en champs de bataille ensemble.

« Le pouvoir en place n’a jamais été aussi faible (…). En 2016, le président Sassou Nguesso a été très mal élu. Il n’a rien fait de nouveau depuis. Ce serait invraisemblable qu’il gagne une élection sans tricher » a-t-il insisté.

Congo : le patriarche Jacques Joachim Yhomby-Opango célèbre ses 80 ans en famille et autour des amis

Ancien Président de la République (4 avril 1977- 5 Février 1979), ancien Premier Ministre (juin 1993 – aout 1996) sous le régime du Président Pascal Lissouba (1992-1997), Jacques Joachim Yhomby-Opango a célébré ses 80 ans, en famille et autour de quelques amis.

Né le 14 janvier 1939, Jacques Joachim Yhomby-Opango dans  sa retraite, l’homme regarde désormais le temps qui passe, ramenant parfois à la surface les souvenirs de la vie active, comme si c’était hier.

Parcours politique

Premier officier général de l’armée congolaise nommé en janvier 1978 alors qu’il est déjà Chef d’État, ancien de Saint-Cyr (Promotion Colonel Bourgoin -1960-1962), Jacques Joachim Yhomby-Opango fut chef du cabinet militaire du Président Alphonse Massamba-Débat, en 1965, avant d’être envoyé, la même année, comme attaché militaire à l’Ambassade du Congo à Moscou.

Sous le régime du Président Marien Ngouabi (1968-1977), il est nommé, en septembre 1969, chef d’État-major général des forces armées avec le grade commandant. Élevé au grade de colonel en janvier 1973, il fut remplacé à la tête de l’armée, en octobre, et devint inspecteur général des forces armées.

Yhomby-Opango dirigea le régime d’exception, appelé Comité militaire du parti (CMP), mis en place après l’assassinat du Président Marien Ngouabi, le 18 mars 1977. Choisi par le PCT, le 4 avril, il prêta serment le 6 avril 1977. Renversé le 5 février 1979, par une révolution de palais, il connût la prison, avant d’être libéré en 1990, sans jamais avoir été jugé, grâce au mouvement qui conduisit le Congo-Brazzaville à l’ouverture démocratique, avec la tenue de la Conférence nationale souveraine en 1991.

Membre du Comité central du PCT à sa création, en 1969, il en fut exclu en 1975, avec le mouvement de radicalisation du parti.

En 1990, avec le vent démocratique qui soufflait dans certains pays africains, après la chute du mur de Berlin, Jacques Joachim Yhomby-Opango créa son propre parti, le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD), à travers lequel il va se révéler comme un acteur politique majeur du Congo.

À la tête de ce parti, il est élu député en 1992 à Owando, et se présente comme candidat à l’élection présidentielle. Il apporta son soutien à Pascal Lissouba au deuxième tour de la présidentielle contre Bernard Kolelas.

Élu, le Président Lissouba fera de lui chef de sa majorité présidentielle, avant de le nommer Premier Ministre.

Jacques Joachim Yhomby-Opango s’est aujourd’hui retiré de la politique, pour des raisons de santé. C’est son fils, Jean-Jacques Yhomby-Opango, qui a repris les rênes du RDD, comme vice-président. Le fils qui a un jour-près de son père, est né un 15 janvier. Alors, c’est ensemble qu’ils ont fêté leur anniversaire à la capitale française où réside le patriarche Jacques Joachim Yhomby-Opango.