Aéroport de Maya-Maya : un enfant de 10 ans retrouvé dans le réacteur d’un avion

La scène s’est produite sur le tarmac de l’aéroport international Maya Maya de Brazzaville, mardi 30 juin 2020.

Un jeune garçon de 10 ans a été retrouvé dans le réacteur d’un avion d’affaires. Muni d’un sac à dos, l’enfant a visiblement tenté d’effectuer un voyage pour la France, caché dans le moteur de l’avion.

Le réacteur où s’était logé le jeune homme en attendant le départ de l’avion sert à propulser l’appareil. La pression de l’air à l’entrée du moteur et tout le processus de combustion nécessaire à la propulsion de l’avion n’aurait laissé aucune chance de survie au jeune homme et aurait probablement endommagé l’appareil.

N’y eut été la vigilance de l’équipe d’entretien, un drame se serait sans doute produit au moment du décollage de l’appareil.

Congo : un Boeing de Royal Air Maroc atterri en urgence avec un moteur en feu

Les 160 passagers plus l’équipage du vol AT 287 de la compagnie aérienne marocaine Royal Air Maroc ont frôlé la mort la nuit de samedi à dimanche suite à la détonation d’un réacteur de l’appareil.

Dans la nuit de samedi à dimanche aux environs de 02h du matin, un avion de la Royal Air Maroc assurant la liaison entre Brazzaville et Casablanca a été obligé de regagner d’urgence l’aéroport de Maya Maya après qu’un réacteur ait pris feu. Certains habitants des quartiers sud de Brazzaville affirment avoir entendu une forte détonation alors que d’autres ont vu comment l’appareil en feu survolait la ville pour libérer le carburant.

Les 160 passagers plus l’équipage du vol AT 287 de la compagnie aérienne marocaine Royal Air Maroc ont frôlé la mort la nuit de samedi à dimanche suite à la détonation d’un réacteur de l’appareil, un Boeing 737-800 que la compagnie utilise souvent dans sa desserte vers l’Afrique subsaharienne.

L’avion a survolé pendant un bon moment les quartiers Makazou, Mfilou, la base et Moukondo pour réduire le carburant afin de réaliser un atterrissage d’urgence grâce à l’habilité et sang-froid du pilote.

Selon le témoignage d’un passager à bord, quelques minutes après le décollage, une forte détonation a été entendue avant que les passagers s’aperçoivent du feu sur un réacteur de l’appareil. Tout de suite, c’était la panique à bord et les congolais comme dans leur nature, se sont mis à implorer la bonté du Seigneur.

Quelques habitants aussi des quartiers Sud se sont mis à prier afin que rien de grave ne se produise. Un crash aurait aussi causé des dégâts humains dans cette zone de la ville.

« Je suis sorti vers 02h 03 minutes pour voir ce qui se passait après la détonation. Du coup, j’ai vu l’avion en feu et la peur que ça tombe sur des habitations a survolé mes pensées. L’avion faisait un bruit bizarre, et quand j’ai vu enfin l’avion se poser après plusieurs tours, j’ai juste remercié le Seigneur pour les âmes des passagers sauvées. » explique un habitant du quartier Makazou ( près de l’aéroport).

Selon une source de l’aéroport de Brazzaville, c’est le moteur droit de l’appareil qui a pris feu après le décollage et on ignore encore les raisons bien que l’impact avec certains oiseaux soit avancé.

Mais nombreux sont les passagers Noirs de cette compagnie marocaine, qui dénoncent la vétusté de ses appareils desservant l’Afrique Noire. Les passagers Noirs qui sont les plus grands clients subissent toute sorte de tracasseries dans les aéroports marocains et se plaignent chaque fois de la perte des bagages et du manque des considérations en transit.

Ce Boeing 737-800 immatriculé CN-RNK serait le même qui s’est posé en urgence à Libreville au Gabon il y a quelques semaines alors qu’il assurait la liaison Casablanca – Bangui via Douala. Quelques jours plus tôt, c’est dans un camp militaire en plein désert qu’un avion de la Royal Air Maroc s’est posé en urgence suite à un problème technique.

Les passagers qui sont logés dans différents hôtels de Brazzaville embarqueront ce lundi dans un autre vol régulier de la RAM à destination de Casablanca.

Congo : vers un partenariat d’assistance aux usagers de l’aéroport de Maya-Maya

Un protocole d’accord à cet effet a été signé entre l’Aerco, l’Asecna et la Sécurité civile en vue d’orienter leurs actions vers une assistance partagée.

L’initiative vise à mutualiser les efforts et moyens mis en œuvre en matière de coordination des urgences nécessitant des soins immédiats où une évacuation vers les centres hospitaliers. Le document a été paraphé, du côté d’Aerco, par son directeur général, Daniel Lefèvre ; du côté de la Sécurité civile par son directeur général, le général de police de première classe Albert Ngoto; et du côté de l’Asecna par son représentant au Congo, Joachim Tchissambou.

Le projet éligible au titre de ce contrat prévoit que chacun, dans son domaine de compétence, apporte sa pierre à l’édifice. Ainsi, dans le cadre de ce protocole, trois structures s’associent pour permettre la mise en conformité à la norme réglementaire : la sécurité civile met à la disposition du personnel formé, des moyens pour porter assistance aux différents usagers de la plate-forme, dans le cadre des urgences.

Aerco, pour sa part, met à disposition des locaux ainsi que des équipements permettant d’assurer une prise en charge rapide et une stabilisation de l’urgence. Enfin, l’Asecna, met à disposition un véhicule de secours médicalisé permettant une évacuation des victimes vers les centres de prise en charge appropriés.

« Avec cette signature, le Congo sera le premier pays sur les dix-huit Etats membres de l’Asecna à disposer d’un tel protocole. Mesdames, messieurs, la mobilisation des moyens matériels et humains de premier secours contre l’incendie est un levier adapté à la mise en œuvre du plan d’urgence de l’aéroport », a indiqué le représentant de l’Asecna, Joachim Tchissambou.

Le mot du directeur général de la Sécurité civile, Albert Ngoto, qui, après avoir salué la clairvoyance et le leadership du ministère de l’Intérieur qui a permis cette action concrète, a exhorté les sapeurs-pompiers qui seront en service à l’aéroport à plus d’ardeur au travail et au sens de discipline.

Pour le directeur général de l’Aerco, Daniel Lefèvre, ce dispositif avancé, dont l’efficacité en cas de situation d’urgence massive repose sur la coordination et la mobilisation des moyens extérieurs à l’aéroport, constitue une évolution majeure. « C’est pourquoi nos équipes vont travailler avec tous les acteurs identifiés pour mettre à l’épreuve nos procédures d’urgence ; seul moyen de préparer efficacement à faire face aux différentes situations de crise. Sur ce projet que nous mettrons en œuvre sous l’impulsion de l’Agence nationale de la sécurité civile et de la préfecture de Brazzaville, je sais compter sur votre participation à tous », a-t-il, poursuivi.

Daniel Lefèvre a, par ailleurs, souligné que l’installation d’un poste avancé de la sécurité sur la plate-forme de Brazzaville permettra aux aéroports de se conformer aux dispositions du Manuel des services d’aéroport (DOC OACI 9137-AN/898 7e portant sur la planification des mesures d’urgence aux aéroports).

Notons que cette réglementation dispose que « lorsqu’il n’existe pas de service médical ni de service d’ambulance sur l’aéroport, le gestionnaire d’aéroport a, entre autres obligations, d’établir des protocoles avec les services locaux, privés, publics ou militaires pour la prise en charge des urgences nécessitant des soins immédiats ou une évacuation vers des centres hospitaliers ».

 

Congo : Mushikiwabo en visite à Brazzaville

La nouvelle secrétaire générale a entamé une visite à travers les pays d’Afrique qui l’ont soutenue afin de les remercier.

Deux semaines après son élection aux fonctions de secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), La Rwandaise Louise Mushikiwabo a entamé une visite à travers les pays d’Afrique qui l’ont soutenue afin de les remercier. Première étape : le Congo-Brazzaville où elle est arrivée mercredi 31 octobre. Face à la presse, elle a évoqué la place qu’elle entend réserver à l’Afrique centrale et à son pays d’origine durant son mandant.

Moins d’une vingtaine de minutes après sa descente d’avion en provenance de Paris, Louise Mushikiwabo a eu des échanges dans un salon VIP de l’aéroport de Maya-Maya avec le ministre congolais de la Défense et le secrétaire général des Affaires étrangères.

Répondant à la presse, elle a reconnu le rôle joué par le Congo avant et pendant son élection. A la zone du Bassin du Congo elle a fait des promesses qu’elle veut bien tenir durant son mandat qui commence en janvier prochain. « Pour moi c’est cette zone de l’Afrique centrale ; celle région du Bassin du Congo à laquelle je serai très attentive dans mes fonctions et mes mandats. Vous me verrez très souvent », a-t-elle déclaré.

Quant à son pays le Rwanda, elle entend lui redonner une place de choix dans la Francophonie.

« Il est clair que dans l’exercice de mon mandat mon pays ne sera pas exclu. Mon pays est un pays multilingue. L’importance de la langue française – bien évidemment – sera une priorité », a poursuivi Mme Mushikiwabo.

Après un échange avec la presse, Louise Mushikiwabo a repris un autre avion pour Oyo où l’attendait le président congolais qui y séjourne depuis deux jours.