Congo : le budget 2023 du CESE est de 1185 millions FCFA

Ce budget a été adopté au cours de la cinquième session ordinaire du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

 

Le CESE a arrêté son budget de 2023 à 1185 millions FCFA. Comparé à celui de l’année dernière qui s’élevait à 1 045 millions de FCFA, le budget de 2023 a connu une augmentation de 13, 39%.

Au cours de cette 5ème session ordinaire, outre le budget, les conseillers ont adopté le rapport général de la quatrième session ordinaire et le rapport d’activités 2022. Ils ont également formulé plusieurs recommandations, entre autres, l’élaboration des manuels de procédures, le renouvellement des badges et cartes de membre du Conseil, la mise en place de la couverture sanitaire au profit des conseillers et du personnel, la mise en œuvre du mémorandum de la coopération avec les autres conseils et institutions similaires et le renforcement de la cellule informatique en vue de vulgariser le télétravail.

Cette cinquième session ordinaire a été l’occasion pour les conseillers de suivre plusieurs communications liés la zone de libre-échange continentale africaine, notamment ses objectifs et sa mise en œuvre au Congo.

Conseil économique, social et environnemental : le budget de l’exercice 2021 fixé à 2,6 milliards FCFA

Le budget adopté devrait permettre à cette structure d’améliorer son fonctionnement et être plus performante.

Les membres de l’institution consultative viennent de boucler, le 10 août à Brazzaville, leur première session ordinaire consacrée à la relance de l’économie nationale affectée par la crise sanitaire du coronavirus.

Une bonne partie du budget du Conseil économique, social et environnemental(CESE) est destinée à son fonctionnement, soit 1,66 milliard francs CFA et environ 975 millions sont prévus pour l’investissement sans plus de précisions. « Le présent projet sera transmis à date à la direction du budget pour arbitrage. Une fois pris en compte dans la prochaine loi de finances, la Commission des affaires économiques et le bureau du conseil dégageront un collectif y relatif », a indiqué le rapporteur du conseil, Louis Patrice N’Gagnon.

Comme lors de l’ouverture des travaux de la session inaugurale, la présidente du CESE, Émilienne Raoul, a insisté sur rôle de son institution dans un contexte de crise économique et sanitaire. Elle a invité les autorités du pays à tirer les leçons de la crise actuelle et à prendre des mesures permettant la transformation profonde de l’économie nationale, l’amélioration des dépenses sociales et la prise en compte des défis environnementaux.

Les recommandations issues de cette session seront transmises au chef de l’État, aux présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, a assuré la présidente du CESE. « Nous avons compris que face à la crise actuelle, la collaboration entre le gouvernement et le conseil s’impose. Si au préalable la question était « pourquoi nous en sommes arrivés-là », nous devons à présent nous poser la question comment faire pour résoudre les problèmes et sortir le pays de cet engrenage qui met en danger notre économie, la vie de notre population et notre environnement », a-t-elle ajouté.

Notons que pendant deux semaines, les membres du CESE, repartis dans des diverses commissions, ont échangé sur des thèmes liés au plan de relance et de stabilisation de l’économie congolaise ; à la prise en charge des maladies chroniques et la nécessité de recourir aux médicaments génériques ; à l’employabilité des jeunes et à l’élaboration d’un plan environnemental adapté. Des débats ont aussi été organisés autour de « l’impact du coronavirus au Congo et les perspectives économiques, sociales et environnementales » animés par des membres du gouvernement, des représentants d’organismes onusiens et des administrations publiques.

Ce conclave a permis aux membres du conseil de formuler des pistes de solutions aux nombreuses questions liées aux conséquences socio-économiques de la pandémie.

CESE : la session inaugurale s’est achevée ce jeudi 19 décembre

La présidente de l’institution, Emilienne Raoul, a clos les travaux, le 19 décembre, à Brazzaville sous une note « d’implication sans faille ».

Réunis en séance plénière, du 16 au 19 décembre, les membres du Conseil économique social et environnement (CESE) ont adopté, après amendement, le règlement intérieur et le règlement financier de leur institution, avant la mise en place des quatre commissions permanentes et de leur bureau. Il s’agit notamment des commissions Affaires économiques; Affaires sociales; Affaires éducatives, culturelles et religieuses; enfin, Affaires environnementales. Celles-ci auront pour mission d’examiner les affaires dont le Conseil est saisi par les autorités habilitées. «Le bureau que nous sommes représente la locomotive. Chaque locomotive a un moteur et vous commissions permanentes, vous êtes le moteur du CESE. Si celui-ci ne fonctionne pas, nous resterons toujours à quai. Lorsqu’un train ne démarre pas, cela se voit et tout le monde se pose des questions. Vous devez donc mesurer l’importance de votre mission pour que le CESE soit présent dans le quotidien des institutions et celui de la population à travers nos avis, les études qui découlent de nos analyses », a déclaré Emilienne Raoul, dans son discours de clôture, avant d’exhorter les conseillers « à donner le meilleur d’eux-mêmes afin que le CESE assume efficacement ses missions exaltantes et contribuer ainsi à l’élaboration des politiques publiques efficientes ».

Et Louis-Patrice Ngagnon de souhaiter, dans son exposé en plénière, que les conseillers fassent de leur institution un « mirador de veille stratégique » afin de demeurer une vraie force de propositions auprès des pouvoirs publics.

A l’initiative du bureau, deux communications portant sur l’histoire de cette institution et sa place auprès des organes constitutionnels ainsi que l’aperçu de ses textes organiques ont été présentés à l’entame de la mandature. Ce, dans le but de permettre aux conseillers de faire immersion dans l’histoire du Conseil et de cerner sa place dans l’architecture institutionnelle nationale, d’une part, et de s’approprier des agrégats fondamentaux qui structurent l’institution, d’autre part.

En effet, le Conseil, connu sous sa dénomination actuelle, a été créé en 1925, en France, sous le nom de Comité économique national. Au fil du temps, il est passé de Comité économique national en Conseil économique et social puis, actuellement en Conseil économique, social et environnemental.

Au Congo, le CESE est né en même temps que la République. Il est l’une des premières institutions créées immédiatement après la proclamation de la République par la loi constitutionnelle n°1 du 28 novembre 1958, sous le nom de Comité constitutionnel consultatif. « La dimension environnementale qui complète son intitulé depuis la loi organique n°27-2018 du 7 août 2018 portant organisation, composition et fonctionnement du CESE, est fondamentale au regard des enjeux climatiques que connaît la planète », a indiqué Benjamin Bounkoulou, vice-président de cette institution, dans son exposé.