Coronavirus : le Congo reçoit des équipements médicaux du Brésil

Le don a été réceptionné jeudi 04 février 2021, par la ministre de la Santé, de la Population, de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, Jacqueline Lydia Mikolo.

Le Brésil a fait un don d’équipements médicaux à la république du Congo. Ce geste va s’inscrit dans un élan de solidarité à un pays ami. Ces équipements médicaux étaient constitué des divans d’examens (21); tables d’accouchement (20); boîtes d’accouchement (21) tensiomètres (200); blouses (150); garrots (100), kits de glucométrie (200); anios gel hydro-alcoolique (50); pèse-bébés électroniques (20); pèse-bébés salter (20); des pèse-personnes grand cadran (20), y compris des toise-bébés (20).

C’est la ministre de la Santé, de la Population, de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, Jacqueline Lydia Mikolo, qui a réceptionné l’offre du gouvernement brésilien, le 4 février à Brazzaville.

« Au nom du gouvernement brésilien, j’exprime ici la solidarité du peuple brésilien avec le peuple congolais par cette modeste contribution marquant une action d’amitié et d’espoir qui pourra contribuer à trouver des solutions à la crise sanitaire liée à la Covid-19 », a déclaré le vice-consul de l’ambassade du Brésil, José Auguste Ramos Cruz, lors de la remise.

Le Congo reçoit l’appui du Brésil pour le développement du football et du volleyball

La rencontre de l’ambassadeur du Brésil au Congo avec le ministre des Sports et de l’éducation physique, le 29 août à Brazzaville, témoigne la volonté des deux pays de stimuler le développement des sports au Congo.

Le Congo et le Brésil entretiennent de bonnes relations dans le domaine des sports. C’est ainsi que le ministre des Sports et de l’éducation physique, Hugues Ngouélondélé, a passé dix jours dans le pays du roi Pelé juste dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de coopération entre le Congo et le Brésil signée à Brasilia, le 15 mars 2007, sur instruction personnelle du président de la République.

Hugues Ngouélondélé n’y est pas revenu brédouille du Brésil.  Il a paraphé, le 21 août à Brasilia, la capitale brésilienne, avec son homologue brésilien, le programme de la Convention de coopération portant essentiellement sur l’encadrement et la formation des techniciens congolais dans le domaine du football et du volleyball pour la période 2019-2020.  À peine rentré, il a échangé avec Raul de Tauney, le diplomate brésilien, sur la suite à donner à ces accords.  « C’est la deuxième rencontre que j’ai eue avec le ministre. La première date de trois à quatre mois. Elle a abouti à une visite du ministre des Sports au Brésil, à Brasilia, où il a échangé avec son homologue brésilien pour approfondir des certitudes de coopération dans le domaine du football et du volleyball », a déclaré à sa sortie de l’audience l’ambassadeur du Brésil au Congo.

Les bases d’un véritable échange d’informations et d’expertises techniques étant posées, les deux parties ont décidé ensemble de passer à l’essentiel. Il est prévu, en effet, la création des académies de football dans tous les départements du pays ainsi que celle d’un centre national de développement de volleyball. « J’ai choisi le Brésil pour sa réputation. Nous sommes venus ici parce qu’il s’agit de la formation au niveau du football et du volleyball. Le Brésil est bien placé à travers le monde par ces deux disciplines. Nous devons profiter de son expérience et de sa coopération », expliquait au Brésil Hugues Ngouélondélé.

Dans la capitale brésilienne, le ministre des Sports a aussi reçu un appui de taille. L’organisation « Viva Rio » est disposée à aider l’Etat congolais à relever le défi du développement du sport national par la formation et l’encadrement des jeunes. « Il y aura une continuité dans cette coopération avec la venue prochaine d’une délégation de Viva Rio. C’est une organisation qui viendra à Brazzaville en novembre.  Nous travaillerons ensemble pour avoir une bonne concrétisation de tout cela dans le domaine de la formation des cadres », a souligné Raul de Tauney. L’objectif de cette organisation est d’amener les techniciens, les entraîneurs au Congo pour pouvoir développer le football des jeunes sans pourtant écarter la possibilité d’élargir son champ au volleyball. « Nous allons commencer avec le football et cette mission qui va venir visitera les installations au Congo. Le ministre des Sports et de l’éducation physique m’a invité à cette tournée », a indiqué l’ambassadeur.

Le Congo, invité à participer au 6ème forum mondial sur l’eau au Brésil

L’invitation lui a été transmise par l’ambassadeur du Brésil au Congo, M. Raül De Taunay, au cours d’une audience qui a permis aux deux personnalités de discuter des questions liées à ce forum, notamment les aspects sur l’importance de l’eau dans la société actuelle moderne.

La ministre congolaise du tourisme et de l’environnement, Mme Arlette Soudan-Nonault, a été invitée le 9 février dernier à Brazzaville, à prendre part au 6ème forum international sur l’eau qui se tiendra du 18 au 23 mars 2018 à Brasilia au Brésil.

L’invitation lui a été transmise par l’ambassadeur du Brésil au Congo, M. Raül De Taunay, au cours d’une audience qui a permis aux deux personnalités de discuter des questions liées à ce forum, notamment les aspects sur l’importance de l’eau dans la société actuelle moderne ; le traitement de l’eau dans beaucoup de situation pour gérer l’eau potable.

Les débats seront également centrés sur tous les aspects qui parlent de l’eau, dont les besoins sont chaque fois croissants, mais les problèmes et les questions y relatives remplissent à tout moment les agendas internationaux, a dit M. De Tauney.

Les problèmes liés à l’environnement constituent une affaire extrêmement présente d’avant-garde pour laquelle le Brésil a tenu d’en discuter avec la représentante du Congo, la ministre du tourisme et de l’environnement et aussi avec le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture et de l’élevage, M. Henri Djombo, a-t-il expliqué.

Selon lui, la participation du Congo à ce forum est très importante parce que pour le Brésil, «le Congo est le pays qui a les plus grandes réserves hydriques forestières». « Si le monde respire encore aujourd’hui sans doute, c’est beaucoup grâce au Congo, à toute la région du bassin du Congo et au Brésil », a-t-il reconnu, relevant que « les rivières congolaises sont l’une des choses les plus importantes pour le monde, et le Brésil le reconnait».

« Maintenant, il faut commencer à trouver d’autres pays dans le monde, dans cette planète bleue, si l’on veut que ça continue à être ainsi », a souhaité le diplomate brésilien, exhortant les gens à reconnaître l’importance de l’environnement.

«Le Brésil a toujours été à l’avant-garde dans les forums internationaux multilatéraux sur les questions écologiques et de moyen ambiant », a ajouté M. Djombo, soulignant que « le Brésil a toujours été un défenseur de toutes les questions d’eau, de forêts et du fonds bleu. Il défend toujours l’ambiance de la nature, des forêts et de la façon de vivre des gens qui habitent plus simplement dans leur milieu naturel ».