Congo : début des activités de la Zone agricole protégée de Louvakou

Le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Paul Valentin Ngobo, a lancé officiellement, le 2 avril, les activités de la Zone agricole protégée (ZAP) de Louvakou.

 

Les activités de la Zone agricole protégée (ZAP) de Louvakou, ont été lancées dimanche 02 avril 2023. Sur un espace de plus de 100 hectares aménagés par les tracteurs du ministère de l’Agriculture, plusieurs cultures seront développées dont le maïs, le soja et le manioc. Les regroupements qui y évoluent ont reçu du matériel aratoire, des semences et des motopompes pour contribuer à l’augmentation de la production végétale en République du Congo.

Selon le ministre en charge de l’Agriculture, cette ZAP contribue au renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, du tissu économique ainsi qu’à la création des emplois en vue de réduire le chômage. « Nous développons les ZAP pour renforcer notre souveraineté alimentaire, parce que nous sommes très dépendants de l’extérieur. En dehors de ce que les producteurs vont nous aider à devenir de plus en plus autonomes, cela leur permet de se retrouver. Nous pouvons aujourd’hui considérer que l’ensemble de ces groupements sont des entreprises. En additionnant tous ces sites à travers le pays, nous allons contribuer à la diversification de l’économie puisque nous allons augmenter le poids du secteur agricole dans l’économie nationale », a déclaré Paul Valentin Ngobo.

Louvakou : une forte pluie détruit 18 maisons

Ces précipitations interviennent au moment où le Congo entame sa première semaine de confinement pour lutter contre le coronavirus.

Durant trois heures, une pluie torrentielle s’est abattue sur la ville de Louvakou dans le département du Niari (sud). Au total, dix-huit (18) maisons se sont écroulées dont cinq (05) au village Kibindouka, sept (07) au village Bamanganienzé et six (06) au village Moukondo-léproserie.

D’après une source policière, une trentaine de personnes sont sans abris. La même source indique que les sinistrés ne sont pas assistés par les autorités locales ou départementales.

Ces précipitations interviennent au moment où le Congo entame sa première semaine de confinement pour lutter contre le coronavirus. 60 cas ont été enregistrés (depuis le 14 mars 2020), 5 guérisons et 5 décès.

Louvakou : des jeunes dénoncent le taux élevé de chômage

Ils ont occupé les artères de la ville et ont érigé également des barricades à l’entrée de la base vie de la société CRBC.

Plusieurs jeunes de Louvakou dans le département de Niari (sud), premiers victimes des difficultés financières que traverse le pays, sont descendus récemment dans la rue pour hurler leur colère aux dirigeants. Par dizaines ou par centaines, ils ont occupé les artères de la ville. Ils ont érigé également des barricades à l’entrée de la base vie de la société CRBC, chargée de la construction de la route nationale N°3 de Dolisie jusqu’à Ngongo à la frontière avec le Gabon, empêchant la sortie et l’entrée des engins.

«Nous voulons des hommes politiques qui se préoccupent de nos vies et non pas de leurs propres intérêts politiques et des seuls intérêts économiques», résume le porte-parole de ces jeunes chômeurs.

Des propos qui se retrouvent dans la bouche de tous les manifestants.

«Nous sommes las du chômage. C’est toujours pareil. Je suis sans travail et je ne vois pas comment je vais en avoir un bientôt. Il faut qu’ils sachent comment nous nous sentons, ce sont toujours les mêmes qui gagnent», confie Jordi Mabiala, un chômeur de 25 ans.

«Je ne sais pas si tout cela servira à quelque chose, mais il faut au moins que les politiciens sachent que nous ne sommes pas idiots», assure Gervais NGoma, 31 ans.

«Que les coupables paient pour la crise», peut-on d’ailleurs lire sur les slogans et pancartes qui envahissent les rues.

«Nos partis politiques sont une illusion, ils promettent et ne font rien », affirme Romain, 28 ans.

Pour désamorcer la bombe, le préfet du département du Niari, le Colonel de Police Baron Frédéric Bouzok a reçu dans son cabinet de travail, les responsables de la société chinoise CRBC, chargée de la construction de la route Dolisie-Ngongo suite aux barricades érigées par des jeunes en colère de la ville de Louvakou en quête d’emploi.