Congo-drame du 4 mars : 11 après, toujours pas de maisons reconstruites

Onze ans après les déflagrations survenues le 4 mars 2012 au régiment blindé à Mpila, ayant détruit des milliers d’habitations, les victimes attendent toujours la reconstruction de leurs habitations.

 

Les victimes du drame du 4 mars réclament la construction des leurs maisons. Le week-end dernier, ils ont interpellé le député de Ouenzé 3 sur la question, lors de sa descente parlementaire. Romi Oyo avait initié cette descente pour faire le compte rendu des travaux de la 3e session ordinaire administrative de l’Assemblée nationale à ses mandants. Pendant les échanges, la population a relancé le débat sur les évènements malheureux du 4 mars 2012. Elle a voulu savoir ce qu’il en est de la reconstruction de leurs habitations après onze ans d’attente.

« Cela fera bientôt douze ans que nous vivons dans des conditions extrêmement difficiles, après que nos maisons ont été ravagées par les évènements du 4 mars. Qu’est-ce que le gouvernement a prévu pour la reconstruction de nos habitations ? », a lancé un habitant du quartier 56, de la zone 753.

Répondant à la préoccupation, Romi Oyo leur a fait savoir que le gouvernement en a conscience, mais était bloqué par le manque de ressources dû à la crise économique qui a sévit depuis 2014. Toutefois il les a rassurés qu’une ligne budgétaire assez conséquente a été inscrite au budget 2023 pour amorcer les réparations.

Louvakou : une forte pluie détruit 18 maisons

Ces précipitations interviennent au moment où le Congo entame sa première semaine de confinement pour lutter contre le coronavirus.

Durant trois heures, une pluie torrentielle s’est abattue sur la ville de Louvakou dans le département du Niari (sud). Au total, dix-huit (18) maisons se sont écroulées dont cinq (05) au village Kibindouka, sept (07) au village Bamanganienzé et six (06) au village Moukondo-léproserie.

D’après une source policière, une trentaine de personnes sont sans abris. La même source indique que les sinistrés ne sont pas assistés par les autorités locales ou départementales.

Ces précipitations interviennent au moment où le Congo entame sa première semaine de confinement pour lutter contre le coronavirus. 60 cas ont été enregistrés (depuis le 14 mars 2020), 5 guérisons et 5 décès.