Congo : les deux camps de l’UDH-Yuki favorable à une réconciliation

Les deux camps de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) manifestent une volonté de réconciliation dans le souci de prendre part aux législatives.

 

Messe de recueillement, témoignages et animations culturelles : toute cette semaine a été marquée par des manifestations commémoratives de l’an 1 de la disparition de l’opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, survenue officiellement le 22  mars 2021, au lendemain de la dernière élection présidentielle. Sa formation politique, l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) est divisée depuis lors en deux clans qui, depuis quelques jours, manifestent une volonté de réconciliation dans le souci de prendre part aux législatives de l’été prochain dans l’unité.

Bien qu’opposé à la tenue du Congrès du parti avant les législatives, le camp du premier vice-président Pascal Ngouanou se montre favorable au dialogue.

« Au moment où nous clôturons les activités organisées dans le cadre de l’an 1 de la disparition du président fondateur, nous notons avec satisfaction la volonté de toutes les sensibilités à privilégier la cohésion et l’unité au sein du parti. Cet engagement vers l’unité et la cohésion est maintenant irréversible » ; relève Diop Mahouckous, directeur adjoint de la communication de l’UDH-Yuki.

De son côté, Gilles Fernand Bassindikila, deuxième vice-président du parti, qui défend l’organisation du Congrès avant les prochaines élections, ne s’oppose pas à une réconciliation interne.

« Bien sûr, on ne peut pas être contre la réconciliation. Ça va de soi. C’est un processus, nous voulons qu’elle ait lieu le plus vite possible. Il est question de transcender chacun nos égos. Ce n’est pas toujours donné à tout le monde. En ce qui me concerne, je suis disposé à cela », assure-t-il.

Conduire l’UDH-YUKI vers le changement et l’alternance était la vision de son fondateur Guy Brice Parfait Kolélas. Aux dernières législatives de 2017, les candidats du parti s’étaient présentés sous la bannière « indépendants », puisqu’à cette époque, la formation n’avait pas encore obtenu son récépissé, donc elle n’était pas officiellement enregistrée.