Congo : rareté du gaz butane, la colère de la population monte

Depuis quelques semaines, les brazzavillois font face à la pénurie de gaz butane.

 

À bout de bras, dans des brouettes, les pousses-pousses, sur les motos ou encore dans les taxis, les consommateurs transportent leurs bombonnes de gaz et font le tour de la cité à la recherche du gaz butane. Le seul endroit où ils peuvent s’approvisionner, c’est l’entrepôt de la société de distribution dénommée Faaki. Mais ils y parviennent avec beaucoup de peine.

Plusieurs points de vente de gaz butane sont fermés dans la capitale et la colère de la population monte. La rareté serait due à un problème d’approvisionnement.

Pour pallier cette pénurie, les utilisateurs ont recours au bois de chauffe et au charbon de bois pour la cuisson. Mais « même le prix du charbon a augmenté. Le sac qui était à 5000F est maintenant à 6500 F voire 7000 F », relève Juste.

Selon une source au ministère des Hydrocarbures, la pénurie est due au problème de maintenance des installations du gisement de Nkossa, qui est la principale source d’approvisionnement.

Congo : nouvelle pénurie de carburant à Pointe-Noire

La capitale économique du Congo connaît d’importantes perturbations d’approvisionnement en produits pétroliers dans les différentes stations-service.

 

La ville de Pointe-Noire connait à nouveau une pénurie de carburant. Devant les stations-services, plusieurs véhicules ont garé à cause du manque d’essence. C’est un spectacle qui dure déjà plus de quatre jours.

Les automobilistes espèrent que les choses changent. Une situation qui a des conséquences sur le quotidien des la population de Pointe-Noire. Ce manque de carburant qui met à mal les déplacements des usagers de la route. Les conducteurs de taxi et de transport en commun sont les plus touchés par cette pénurie.

Congo-pénurie de ciment : le coût de péage réduit de 50%

Le gouvernement confirme l’application de la circulaire relative à la réduction de 50% du coût de péage pour le transport du ciment.

 

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso invite la cimenterie Dangoté à reprendre ses activités. C’était dans une correspondance datant du 02 mars et adressée au président du Conseil d’administration de cette entreprise.

« Par votre courrier du 17 janvier dernier m’informant de la rupture de production à votre usine de Ndingui, vous releviez que sur l’ensemble des dix points de réclamation figurant dans votre précédent courrier six ont été totalement résolus et que vous attendiez encore le dénouement des négociations de quatre autres points », a indiqué le Premier ministre.

Il s’agit des frais de péage, de manutention TBC, du remboursement des préfinancements et de l’abandon des redressements sur la retenue à la source des paiements réalisés à l’étranger.

A propos des frais de péage, le gouvernement vient de confirmer l’application de la circulaire relative à la réduction de 50% du coût de péage pour le transport du ciment et du clinker destiné à l’exportation.

En ce qui concerne les frais de manutention (TBC) au port de Brazzaville, l’Etat s’engage à appliquer la circulaire n°21/0046/MTACMM-CAB du 19 juin 2021. Pour ce qui est du remboursement des préfinancements dont le montant s’élève à 985 millions FCFA, « un échéancier d’apurement vous a été soumis », a fait savoir Anatole Collinet Makosso dans sa correspondance.

Au sujet de l’abandon des redressements sur la retenue à la source (RAS 20%) sur les paiements réalisés à l’étranger, « vous voudrez bien introduire un recours hiérarchique auprès du ministère des Finances qui est tout à fait disposé à l’examiner », a conseillé le chef du gouvernement. « Les développements qui précèdent montrent que le gouvernement a répondu favorablement à vos réclamations, malgré le temps que cela a pris. En retour, il attend de Dangoté Cement la reprise immédiate de ses activités au Congo et vous assure de son accompagnement », a conclu le Premier ministre.

Congo : presque trois semaines de pénurie de carburant à Brazzaville

Les automobilistes font de longues files d’attentes pour s’approvisionner dans les stations-service de la capitale congolaise.

 

A Brazzaville, depuis environ trois semaines environ, les automobilistes font la queue pour s’approvisionner dans les stations-service de la capitale congolaise. Dans les différentes stations-service de la ville, des voitures sont garées pendant des heures pour certaines et des jours pour d’autres, en attendant que la livraison se fasse. Les autorités n’ont pas encore évoqué les raisons de cette pénurie de carburant, qui perturbe le transport urbain.

Certains propriétaires sont contraints de garer leurs voitures à la maison. D’autres s’approvisionnent auprès des « Kadhafi », vendeurs clandestins de carburant qui proposent le litre d’essence à 800 FCFA contre 595 FCFA, le prix officiel du litre à la pompe.

Aussi, pendant la période de rareté du carburant, les pompistes exigent quelques fois aux automobilistes le paiement d’une somme supplémentaire allant de 1000 à 3000 FCFA en fonction de la quantité demandée, avant de les servir. Les bidons de 25 litres sont remplis moyennant un ajout de 2000 FCFA pendant que les cyclomoteurs désireux de faire le plein de leur réservoir sont contraints d’ajouter 500 FCFA ou plus pour être servis.

Du fait de ces pratiques et de ces pénuries à répétition, les demi-terrains s’accentuent pendant que la course de taxi se négocie autour de 1 500 ou 2 000 FCFA, au lieu de 1 000 F CFA le prix habituel. Une situation qui affecte non seulement des chauffeurs mais également des usagers qui ont du mal à se déplacer.

Congo : le carburant manque à Brazzaville

La capitale de la République du Congo, Brazzaville, connaît une pénurie de carburant depuis le week-end dernier.

 

La ville de Brazzaville connait depuis quelques jours une pénurie de carburant. Aucune explication officielle n’a encore été donnée sur cette pénurie. Toutefois, selon une source proche de la Congolaise de Raffinage (CORAF) à Pointe-Noire, le carburant est toujours disponible dans la capitale économique.

Le carburant produit par la CORAF à Pointe-Noire est acheminé vers Brazzaville par route ou par chemin de fer. Mais les nombreux dysfonctionnements sur le Chemin de fer Congo Océan (CFCO) sont souvent à l’origine des pénuries récurrentes de carburant à Brazzaville.

La CORAF, dotée d’une capacité de traiter un million de tonnes de brut par an, traite pour le moment difficilement plus de 600.000 tonnes par an, ce qui ne lui permet pas de satisfaire la forte demande nationale en produits pétroliers.

Le gouvernement congolais s’est lancé depuis l’année dernière dans la construction d’une seconde raffinerie, qui aura une capacité annuelle de 2,5 millions de tonnes et devrait créer 5.000 emplois, avec les partenaires chinois.

Congo : la pénurie de carburant persiste à Brazzaville

Difficile pour les automobilistes de faire le plein de leur moteur à cause de la rareté du carburant.

Depuis le début de ce mois de juillet, la pénurie de carburant va grandissant dans la capitale congolaise. Les stations-service sont de moins en moins visitées parce qu’elles ne répondent plus aux attentes de la clientèle. Mais qu’est ce qui est à l’origine de cette rareté de carburant ? La cause, est la collision des trains marchandises, le 30 juin dernier à Ngondji.

Les automobilistes ne savent pas combien de temps cette situation va durer. Mais ils sont nombreux qui parviennent à se ravitailler chez les revendeurs à la sauvette des produits pétroliers (Kadhafi) qui campent parfois à quelques mètres des stations-service, avec leurs bouteilles et bidons remplis du précieux liquide.

Le seul moyen de remédier à la situation est de dégager le chemin de fer le plus rapidement possible pour relancer le trafic des trains marchandises entre Pointe-Noire et Brazzaville.

Brazzaville : les stations-service sont à sec

Le prix du litre du carburant a triplé dans la capitale congolaise, et la situation paralyse l’activité des transports en commun.

Depuis deux semaines, Brazzaville et Pointe-Noire connaissent la pénurie d’essence. Les stations-service manquent de carburant, et on observe une paralysie dans le secteur d’activité des transporteurs. Le prix du litre d’essence a triplé, les plaintes se font de plus en plus entendre autant chez les vendeurs, les chauffeurs de taxi que chez les consommateurs.

Qu’est ce qui est à l’origine de cette pénurie ? Selon certaines informations, le problème viendrait de la logistique au niveau de la société nationale des pétroles du Congo (SNPC) qui assure le transport des hydrocarbures de Pointe-Noire à Brazzaville.

Selon une source proche de la Société nationale des pétroles du Congo, le carburant est disponible à la raffinerie à Pointe-Noire. Il aurait un manque de camions citernes pour l’acheminer de Pointe-Noire à Brazzaville.

Brazzaville : le carburant se fait rare

Dans la capitale congolaise, les stations-services d’essence sont à sec et la situation est à l’origine du ralentissement de plusieurs activités.

Après l’annonce des délestages par la Société nationale d’électricité à Brazzaville, la population est affectée par la pénurie de carburant. Une situation qui pénalise plusieurs secteurs d’activité. Les stations essence de la capitale sont à sec et tout tourne au ralenti.

De moins en moins, on assiste plus aux embouteillages. Les automobilistes sont à la merci des pompistes et des vendeurs à la sauvette communément appelés « kadhafis ».

Selon une source à la Société nationale des pétroles du Congo, cette pénurie serait due aux problèmes logistiques de transport des produits pétroliers entre Pointe-Noire et Brazzaville.

La SNPC soutiendra sa filiale en charge de la distribution des produits pétroliers

L’appui annoncé par le directeur général de l’entreprise publique, Maixent Raoul Ominga, le 25 avril à Brazzaville, vise à parer aux pénuries des produits pétroliers liquides et gazeux dans les stations-service.

« Nous avons parlé des problèmes et des solutions à apporter au sein de cette société. On fera en sorte qu’il y ait la régularité des produits au niveau de notre propre filiale avant d’en assurer chez les autres. Nous allons travailler la main dans la main pour atteindre cet objectif », a déclaré Maixent Raoul Ominga.

S’exprimant à l’issue d’une visite des locaux de la SNPC distribution, il a signifié que des investissements importants étaient consentis dans le réseau de distribution. « Cette année et les années à venir, nous devons faire en sorte que les produits soient disponibles dans les stations », a renchéri le directeur général de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC).

Lors de sa prise de fonction, le 5 mars dernier, le directeur général de la SNPC avait fixé un certain nombre de priorités parmi lesquelles la lutte contre les pénuries de produits pétroliers dans le pays. Pour réussir ce challenge, la SNPC est tenue d’appuyer les efforts de sa filiale en charge de la distribution.   

« C’est un honneur de recevoir notre nouveau directeur général groupe qui est en même temps notre président du conseil d’administration. La SNPC distribution est une filiale appartenant à 100% à la SNPC holding. Nous avons échangé sur tous les sujets, notamment les plus brûlants qui concernent la pénurie des produits ainsi que les perspectives et certains projets », a indiqué le directeur de la SNPC distribution, Teddy Christel Sassou N’Guesso.

« Nous nous sommes totalement accordés. Je fais confiance à notre nouveau directeur général groupe pour nous accompagner et nous amener vers l’excellence pour que la SNPC distribution prenne sa place dans le pays en étant le numéro 1 de la distribution des produits pétroliers liquides et gazeux », a-t-il ajouté.