Congo : rareté du gaz butane, la colère de la population monte

Depuis quelques semaines, les brazzavillois font face à la pénurie de gaz butane.

 

À bout de bras, dans des brouettes, les pousses-pousses, sur les motos ou encore dans les taxis, les consommateurs transportent leurs bombonnes de gaz et font le tour de la cité à la recherche du gaz butane. Le seul endroit où ils peuvent s’approvisionner, c’est l’entrepôt de la société de distribution dénommée Faaki. Mais ils y parviennent avec beaucoup de peine.

Plusieurs points de vente de gaz butane sont fermés dans la capitale et la colère de la population monte. La rareté serait due à un problème d’approvisionnement.

Pour pallier cette pénurie, les utilisateurs ont recours au bois de chauffe et au charbon de bois pour la cuisson. Mais « même le prix du charbon a augmenté. Le sac qui était à 5000F est maintenant à 6500 F voire 7000 F », relève Juste.

Selon une source au ministère des Hydrocarbures, la pénurie est due au problème de maintenance des installations du gisement de Nkossa, qui est la principale source d’approvisionnement.

Congo-Interdiction de circuler à Brazzaville : les moto-taxis en colère

Les conducteurs sont soutenus par la société civile qui demande aux autorités de mettre simplement de l’ordre dans le secteur.

Le gouvernement congolais interdit au moto-taxis de circuler dans la ville de Brazzaville. Selon les autorités, cette décision va permettre la lutte contre les accidents et visant à limiter les contacts en cette période de lutte contre le Covid-19. Pourtant la mesure ne passe pas chez les conducteurs et la société civile.

Un conducteur de taxi-moto, casque de protection vissé sur la tête, avec un ou deux passagers dans son dos, en train de slalomer entre les voitures, cette image a quasiment disparu sur les principales artères de Brazzaville, tout comme dans les quartiers éloignés et difficiles d’accès.

Il faut le dire, les conducteurs sont soutenus par la société civile qui demande aux autorités de mettre simplement de l’ordre dans le secteur, plutôt que de supprimer une activité dans laquelle se retrouvent des diplômés sans emplois, des anciens membres et chefs de gangs et bien d’autres désœuvrés.

Notons qu’au moins 2 000 conducteurs à travers le pays sont touchés par la mesure gouvernementale.