Congo-Appo : ouverture de la 5e réunion des directeurs généraux

Sur la table des échanges, les problèmes liés à l’industrie pétrolière africaine ainsi que sur les prises de décisions sur les politiques et stratégies de l’Appo.

 

Les directeurs généraux des sociétés des pays membres de l’Organisation des producteurs de pétrole africains (Appo) se retrouvent, ce 16 novembre, dans la capitale congolaise. La rencontre s’inscrit dans le cadre de la 5e réunion de la structure.

Il va s’agir pour les dirigeants des sociétés membres d’échanger leurs expériences, de discuter des problématiques concernant les hydrocarbures en Afrique et de rechercher des solutions aux problèmes auxquels est confronté ce secteur.

Ladite structure compte dix-huit Etats membres dont le Congo, l’Algérie, l’Angola, le Niger, le Nigeria, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Cameroun, l’Egypte, le Gabon, la Guinée équatoriale, la Libye, la Zambie, la République démocratique du Congo, la Tunisie, le Tchad, le Soudan et le Sud-Soudan.

Pour Rappel, l’Appo a pour mission de promouvoir la coopération dans le domaine des hydrocarbures entre ses pays membres et d’autres institutions internationales en vue de favoriser une collaboration et des partenariats fructueux tout en utilisant le pétrole comme catalyseur pour la sécurité énergétique, le développement durable et la diversification économique en Afrique. Son siège se trouve dans la capitale congolaise.

Congo : la SNPC présente ses atouts à l’APPO

C’était au cours d’une journée portes ouvertes dédiée aux directeurs généraux de l’organisation des producteurs de pétrole africains (APPO), en prélude à leur 5ème réunion.

 

La Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) a organisé une journée portes ouvertes mercredi 15 novembre 2023, à Brazzaville. C’était pour l’entreprise pétrolière de présenter ses activités pétrolières, ses filières et les opportunités d’investissement aux directeurs généraux membres de l’APPO.

« Cette journée portes ouvertes est dédiée aux directeurs généraux de l’organisation des producteurs de pétrole africains (APPO), prélude à la 5ème réunion des directeurs généraux qui se tiendra le 16 novembre. Il s’est agi de présenter la société nationale des pétroles du Congo (SNPC) ses missions, sa stratégie dans la production du pétrole, ses filières, ainsi que ses opportunités d’investissement », a déclaré la Cheffe de division associations et relation tutelle SNPC Bi-Dia–Ayo Ibata, à l’occasion de la journée portes ouvertes de la SNPC.

La démarche permet aux compagnies sœurs issues des 18 pays de l’APPO de se familiariser à la SNPC, en vue d’envisager un probable investissement dans les domaines de la production énergétique, et du projet Eco Zamba et bien d’autres projets en cours.

Notons que la journée portes ouvertes organisée par la SNPC intervient en prélude à la 5ème réunion des directeurs généraux membres de l’APPO qui s’ouvre ce jeudi 16 novembre 2023.

Congo : l’Appo veut renforcer sa position sur la scène énergétique mondiale

Kintélé a abrité la 14ème session du Conseil exécutif de l’Organisation des producteurs de pétrole africains (Appo), jeudi 01 juin 2023.

 

Les travaux de la 14e session du Conseil exécutif de l’Appo interviennent dans un contexte de réforme de l’organisation panafricaine et de l’instabilité du marché pétrolier et gazier. L’organisation a renouvelé ses instances dirigeantes, principalement le mandat du secrétaire général, le Dr Omar Farouk Ibrahim. Elle compte désormais dix-huit pays membres, avec l’entrée du Ghana, de la Namibie et du Sénégal.

L’industrie africaine doit faire face en urgence aux défis de la finance, de l’accès à la technologie et aux marchés, a alerté le Pr Macaire Batchi, le directeur de cabinet du ministre congolais des Hydrocarbures. Cette industrie pétrolière et gazière a été construite sur des bases fragiles, a-t- il admis. Elle est faite de dépendance technologique, d’investissements et de marchés étrangers.

Les délégués de l’Appo sont conscients qu’aucun pays africain ne peut prétendre relever seul ces défis à court et moyen terme. Ils nécessitent des actions collectives, à travers l’Appo engagée à renforcer sa visibilité et la confiance entre ses pays africains.

« L’Afrique ne peut pas se permettre d’abandonner à la hâte les combustibles fossiles. Collectivement, nous pouvons relever ces défis (…) Nous pouvons affirmer notre satisfécit sur les développements positifs enregistrés au sein de l’organisation grâce au dynamisme du secrétariat général. L’Appo est encore loin d’avoir atteint son but, mais elle a fait d’énormes progrès depuis la réforme », a déclaré Macaire Batchi.

Pour atteindre ses objectifs, a estimé le Dr Omar Farouk Ibrahim, l’Appo devra continuer d’attirer de nouveaux membres, d’assurer la plus grande reconnaissance internationale et une meilleure visibilité sur la scène énergétique mondiale et aussi de créer un secrétariat professionnel. « L’organisation a amélioré sa visibilité au cours de ces trois dernières années, elle est invitée à toutes les réunions internationales liées au secteur énergétique, notamment du conseil mondial de l’énergie », a-t- il assuré.

L’Appo travaille avec les organisateurs de la Cop28 pour s’assurer qu’elle soit inclusive et que l’industrie ne soit pas traitée comme une industrie paria lors des conférences des Nations unies sur le climat. L’organisation veut s’imposer comme une institution majeure de référence dans le monde sur les questions d’hydrocarbures en Afrique. « Nous devons être prêts à regarder au-delà des intérêts immédiats », a insisté le président

Congo : transition énergétique des africains, l’APPO émet des réserves

L’Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO) invite ses Etats membres à prendre en compte la menace que représente la transition énergétique pour les économies nationales et le développement social des pays producteurs de pétrole et de gaz.

 

A l’occasion du premier forum des ambassadeurs des pays membres de l’organisation, le secrétaire général de l’APPO, Omar Farouk Ibrahim, a précisé la position de son institution sur le changement de paradigme qui consiste à abandonner les combustibles fossiles au profit des énergies renouvelables.

« Nos gouvernements comptent fortement sur les revenus des exportations des combustibles fossiles pour assurer la sécurité, l’éducation, les soins de santé, les salaires des travailleurs et bien d’autres nécessités de la vie de la population », a indiqué M. Farouk Ibrahim, ajoutant que l’APPO ne conteste pas la science du changement climatique.

Selon lui, les conditions posées en vue d’une transition énergétique ne sont pas adaptées au contexte africain où 900 millions de personnes n’ont pas accès au gaz domestique et plus de 600 millions vivent sans accès à l’électricité.

L’organisation panafricaine, basé à Brazzaville, capitale de la République du Congo, a voulu porter la voix de l’Afrique dans le débat sur la transition vers les énergies renouvelables, en lien avec les questions climatiques.

Farouk Ibrahim a exhorté les ambassadeurs à comprendre la position de l’APPO afin qu’ils soient en mesure de l’aider à s’exprimer sur la scène internationale.

+, a précisé M. Farouk Ibrahim.

Hydrocarbure : vers la construction des pipelines pour un meilleur ravitaillement

Les experts de l’Appo réunis à Brazzaville, les 22 et 23 août, ont voulu poser les bases des réformes du secteur pétrolier.

L’Organisation des producteurs de pétrole africains (Appo) entend encourager la construction des pipelines pour ravitailler les pays enclavés, le partenariat entre les sociétés de sous-traitance. Les 22 et 23 août, les experts de l’Appo se sont réunis à Brazzaville, en vue d’une reforme du secteur .

Cette rencontre  s’est tenue en prélude au premier sommet des chefs d’État et de gouvernement prévu en février 2020. « Énergie, facteur de développement durable et d’intégration en Afrique », est le thème proposé par les experts pour la prochaine rencontre de haut niveau.

Selon le représentant national de l’Appo, André Joseph Okondza, le conclave des experts marque le début des réformes du secteur pétrolier africain. L’organisation est en train de revoir son « cahier de charges ». Elle considère inefficace l’usage des camions citernes pour le transport du carburant et songe à employer des moyens modernes comme l’oléoduc.

Cette nouvelle option est possible grâce à la coopération entre les États, a estimé André Joseph Okondza. « L’Appo traverse une phase de réformes, de s’adapter aux nouvelles donnes. Nous sommes parvenus aux objectifs définis par le conseil des ministres à Malabo, en avril dernier, c’est-à-dire d’élaborer un thème à débattre lors du prochain sommet et un communiqué final qui sera ensuite approfondi par le conseil des ministres », a-t- il indiqué.

Outre la coopération entre les industries et les sociétés de sous-traitance, les participants ont évoqué la question de la répartition des richesses issues des exploitations. Il s’agit de faire en sorte que les populations africaines bénéficient des retombées de la manne pétrolière, confie André Joseph Okondza, ajoutant que le concept de contenu local est l’une des solutions censées permettre aux pays producteurs de créer des emplois, de nouvelles entreprises locales avec une vision environnementale.

À cela s’ajoutent le programme de formation des cadres locaux et la nécessité de moderniser des infrastructures pétrolières. Le contexte pétrolier et gazier international a changé et de nouveaux acteurs sont apparus avec de nouvelles pratiques, a reconnu le directeur de cabinet du ministre congolais des Hydrocarbures, Marcelin Dibou.

« La réforme de l’Appo amorce son dernier virage. Le premier sommet des chefs d’État et de gouvernement de février 2020 constituera le départ de la nouvelle Appo. Il s’agira de la mise en place du personnel recruté, de l’occupation du nouveau siège et du démarrage effectif du fonctionnement de l’organisation », a conclu le directeur de cabinet.