Congo : TotalEnergies va investir 360 milliards FCFA dans les hydrocarbures

La filiale congolaise du groupe pétrolier français veut booster ses activités cette année dans la production et l’exploration.

 

L’investissement attendu par TotalEnergies filiale du Congo représente plus de 361 milliards FCFA. Le sujet était au centre d’une rencontre dimanche 19 mai à Oyo, entre le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, et le président directeur général (PDG) de TotalEnergies, Patrick Pouyanné.

La compagnie détient plus de la moitié (50%) de la production nationale du pays. Pour cette année 2024, elle a de belles perspectives surtout avec la découverte d’un nouveau puits pétrolier.

« J’ai voulu rencontrer le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, pour lui annoncer que les deux appareils de forage sont arrivés ce mois-ci au Congo. Un appareil va forer un puits pétrolier qui est attendu sur le permis Marine XX. Il s’agit d’un bon prospect, nous espérons pouvoir revenir dans quatre mois annoncer une jolie découverte au Congo », a indiqué Patrick Pouyanné, extrait tiré d’une publication d’adiac-congo.com.

TotalEnergies mène ses activités en mer et à terre comme le permis Moho qui est un champ offshore en eaux profondes situé à 80 km au large de Pointe-Noire.

Congo-Pétrole : vers une production de 110 millions de barils en 2022

Le projet de budget de l’Etat pour l’exercice 2022 a été élaboré sur la base de cette première hypothèse de la production nationale de pétrole.

 

La République du Congo attend une production de 110 millions de barils de pétrole en 2022. C’est du moins ce qu’a annoncé le gouvernement. Il faut dire que, le projet de budget de l’Etat congolais pour l’exercice 2022 a été élaboré sur la base de cette première hypothèse de la production nationale. Une production en baisse, par rapport à celle attendue cette année 2021, prévue à 125,7 millions de barils.

Selon deux autres hypothèses, le prix moyen du baril de pétrole a été fixé à 64 dollars américains, les recettes pétrolières attendues en 2022 devraient augmenter de 13 %.

Notons qu’en République du Congo, le pétrole est la principale source de revenus. Le pays est classé troisième producteur de brut au sud du Sahara, après le Nigeria et l’Angola. La République du Congo, a adhéré à l’Organisation des Pays exportateurs de Pétrole (OPEP) en 2018.

Electricité : le pays augmente sa production de 150 mégawatts

C’est le résultat de la mise en service mardi 18 février, d’une troisième turbine à la centrale électrique du Congo.

Le Congo voit augmenter de 150 mégawatts (MW) sa capacité de production énergétique avec la mise en service mardi par le président Denis Sassou N’Guesso d’une troisième turbine de la Centrale électrique du Congo construite en partenariat avec la société énergétique italienne Eni à Pointe-Noire.

La mise en service de cette turbine portera ainsi la production de cette centrale de 300 à 450 MW et à près de 700 MW celle de tout le pays qui souffre encore d’un déficit d’énergie électrique, dont il a besoin pour assurer son indépendance énergétique et pour développer son industrie.

L’augmentation de la production électrique est un vœu que caresse depuis des années le chef de l’Etat congolais qui entend bâtir un boulevard énergétique au Congo.

Ce boulevard dispose aujourd’hui de plus de 1.500 km de lignes transportées pour une puissance totale de près de 700 MW.

Il deviendra effectif avec la construction envisagée des barrages de Sholé dans le département de la Sangha (extrême nord) d’une capacité de 600 MW et de Sounda, dans le Kouilou (sud), d’une capacité estimée à 1.000 MW.

En effet, outre la Centrale électrique du Congo qui fonctionne au gaz issu de la production pétrolière, le Congo compte à ce jour trois barrages hydroélectriques construits grâce à la coopération avec la Chine. Il s’agit de Moukoukoulou (74 MW), d’Imboulou (120 MW) et de Liouesso (19,2 MW).

Congo : la production du pétrole pourrait quadrupler

Après la découverte du gisement onshore de pétrole dans la région de la cuvette, deux sociétés d’exploitation pétrolière ont présenté les caractéristiques de ce gisement.

Le gisement du Delta de la Cuvette pourrait quasiment quadrupler la production du pays, actuellement de 350 000 barils par jour. C’est une information donnée samedi 10 août à Oyo, par SARPD-Oil et PEPA deux sociétés d’exploitation pétrolière.

Officiellement, le Congo produit actuellement 350 000 barils de pétrole par jour, ce qui en fait le troisième producteur d’Afrique subsaharienne, loin derrière le Nigeria et l’Angola.

Le gisement du Delta de la Cuvette (son nom officiel) s’étend sur une superficie de 9 392 m2 et dispose de quatre puits. Le premier est en perforation depuis mars, par la Société africaine de recherche pétrolière et distribution (SARPD-Oil) et l’entreprise Petroleum Exploration & Production Africa (PEPA).

D’après les études de prospection, le gisement pourrait produire jusqu’à plus d’un milliard de mètres cubes d’hydrocarbures, dont 359 millions de barils de pétrole, soit 983 000 barils par jour, a affirmé Mohamed Rahmani, directeur marketing de la SARPD-Oil. « La part de l’Etat congolais [qui a attribué le permis en 2006] sera de 35 % », en rapport avec un accord de partage de production, a-t-il précisé.

Dans une vidéo projetée lors de la cérémonie de présentation du Delta de la Cuvette, à laquelle assistaient quelques membres du gouvernement, Denis Sassou-Nguesso s’est félicité de l’opération de forage du gisement. « C’est une nouvelle qui nous réjouit tous, car c’est le résultat d’un long processus qui a commencé dans les années 1980 », a-t-il fait savoir.

Le Congo décide d’adhérer à l’OPEP

Une décision qui arrive à point nommé étant donné que la production du pays atteindrait 350.000 barils par jour en 2018 contre 280.000 en 2017.

L’un des pays pétroliers du Golfe de Guinée, la République du Congo vient de décider d’adhérer à l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole (OPEP). Une décision qui arrive à point nommé étant donné que la production du pays atteindrait 350.000 barils par jour en 2018 contre 280.000 en 2017.

L’or noir étant la première richesse nationale, cette hausse de production occasionnerait un taux de croissance de plus de 3% en 2018 contre moins de 2% entre 2015 et 2016, selon les prévisions du gouvernement.

Le Congo doit cette embellie au gisement Moho Nord dont la production connaîtra un pic de100.000 barils par jour et à celui de Banga Kayo qui produira 50.000 barils par jour en 2018. Ces deux champs représentent respectivement un investissement de 11 et 2 milliards de dollars américains.

Dans un communiqué, la présidence congolaise justifie le choix du pays d’appartenir à l’OPEP. « Ce statut de membre de plein droit témoigne de l’engagement du Congo d’appartenir à un cartel ayant entre autres missions la fixation des quotas de production qui influe sur les prix de vente du pétrole et ce, dans l’intérêt des pays membres », indique le texte.

La capitale congolaise, Brazzaville, est le siège de l’Organisation des producteurs africains (APO), ex-Association des producteurs de pétrole africains (APPA).

Le pétrole constitue une ressource stratégique pour l’économie congolaise et contribue à hauteur de 70% dans les recettes budgétaires du Congo. Depuis l’avènement de la crise économique et financière en 2014, l’économie congolaise se trouve confrontée à des difficultés, malgré les performances du secteur non pétrolier.

Les bonnes perspectives de l’année en cours devraient permettre à l’Etat congolais de s’activer dans la diversification de l’économie. L’économie congolaise tirera également profit au cours de cette année de la dynamique portée par les secteurs des télécommunications, de la forêt et des services.

Il sied d’ajouter à cela, les recettes fiscales et douanières qui occupent actuellement une place de choix dans le budget de l’Etat. En ce qui concerne les impôts par exemple, l’on note une moyenne des recettes chiffrées à 68 milliards en 2015 et autour de 56 milliards de francs CFA en 2017.