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Le Congo espère à un baril à 70 dollars en 2019

Le ministre des Hydrocarbures, Jean-Marc Tchystère Tchikaya a confirmé le 17 janvier à Brazzaville qu’au dernier trimestre de 2018 le…

Le ministre des Hydrocarbures, Jean-Marc Tchystère Tchikaya a confirmé le 17 janvier à Brazzaville qu’au dernier trimestre de 2018 le prix du pétrole brut congolais avait connu une tendance baissière oscillant entre 84,7 dollars et 50,2 dollars. Mais, il a assuré qu’en 2019, la tendance est prometteuse avec une projection de 60 à 70 dollars.

Les participants à la réunion des prix des hydrocarbures produits au Congo au 4e trimestre 2018 ont fixé la moyenne trimestrielle ainsi qu’il suit : Djéno mélange : 64,9 ; Nkossa Blend : 63,5 ; Yombo : 47,0 ; Nkossa Butane : 47,0 ; Nkossa propane : 31,2.

Les moyennes des différentiels des prix des bruts congolais, en dollars par baril, sont les suivantes : Djéno Mélange : -1,3 par rapport au Brent daté ; Nkossa Blend : -1,3 par rapport au Brent daté ; Yombo : -4,2 par rapport au Brent daté ; Nkossa Butane : 3,0 par rapport au butane North West Europe ; Nkossa Propane : 0,8 par rapport au Propane Mont Belvieu.

Dans le communiqué final de cette réunion, il ressort que le brut daté avait connu une importante tendance à la baisse. Les raisons sont la perte de confiance sur les marchés financiers et le surplus d’offre dans un contexte d’équilibre offre et demande tendu.

« En effet, le baril du Brent daté a ouvert le trimestre à 84,7 dollars et l’a clôturé à 50,2 dollars, réalisant une chute drastique de 34,5 dollars, soit 41 % », a indiqué Armel Ngo, chef de service valorisation à la direction générale des Hydrocarbures.

Les experts, les patrons des sociétés pétrolières évoluant au Congo et les cadres du ministère des Hydrocarbures, lors de leur réunion, ont envisagé une production du prix de brent daté évoluant dans la fourchette de 60 à 70 dollars en 2019.

« Les perspectives de prix de Brent daté au premier trimestre 2019 dépendront de la guerre commerciale entre les USA et la Chine ainsi que des sanctions contre l’Iran. Des incertitudes autour du Brexit, du respect des coupes de production annoncées par l’OPEP et de l‘évolution des taux d’intérêts de la FED et de celle du dollar par rapport aux autres monnaies », a poursuivi Armel Ngo.

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