Congo-harcèlement en milieu scolaire : les élèves sensibilisés sur le sujet

Le secrétariat exécutif permanent du Conseil consultatif de la femme (CCF) a organisé un atelier d’écoute pour les collégiennes et lycéennes de Brazzaville.

 

A Brazzaville, les ateliers d’écoute organisés en faveur des collégiennes et lycéennes ont été lancés le 28 novembre 2021. C’est une initiative du secrétariat exécutif permanent du conseil consultatif de la femme. Il est question d’entretenir ces jeunes élèves sur le harcèlement en milieu scolaire.

Placée sous le thème « Harcèlement sexuel en milieu scolaire », la série de rencontres qui se poursuivront les 4 et 11 décembre prochains, vise, entre autres, à stopper toutes les violences à l’égard des femmes.

L’activité s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes. Et aussi des seize jours d’activisme contre les violences liées au genre dont le but est de sensibiliser le public à cette question et de lutter contre ce type de violences.

La première secrétaire du CCF, Coralie Steeven Ikia-Dimi, a exhorté les jeunes filles à ne pas hésiter à relever, si possible, les us et coutumes qui impacteraient négativement la vie des femmes dans le pays.

Selon elle, la violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des violations des droits humains les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde. Elle demeure également, a poursuivi Coralie Steeven Ikia-Dimi, l’une des moins signalées en raison de l’impunité, du silence, de la stigmatisation et du sentiment de honte qui peuvent l’entourer.

« Cette violence à l’égard des femmes englobe toutes les formes physiques, sexuelles et psychologiques, dirigées contre le sexe féminin et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances », a-t-elle commenté.

Parlant des violences physiques, la première secrétaire du CCF a cité les coups, les mutilations génitales, sévices ou châtiments corporels. Quant aux violences sexuelles, il s’agit du viol, des abus et actes sexuels forcés. Sur la liste des violences morales, on compte le harcèlement moral, le cyber harcèlement (sur les réseaux sociaux notamment), les avances sexuelles non désirées et persistantes, le harcèlement sexuel (avec parfois du chantage, phénomène dit des notes sexuellement transmissibles).