Congo : de nouveaux lycées vont accueillir les élèves le 2 octobre

Au titre de l’année scolaire 2023-2024, dont la rentrée est prévue le 2 octobre, plusieurs lycées accueilleront les élèves dans quelques départements du pays.

 

La rentrée scolaire 2023-2024 est prévue le 02 octobre prochain sur toute l’étendue du territoire national. Plusieurs nouveaux lycées dans 5 départements vont ouvrir leurs portes pour accueillir les élèves.

Dans la Bouenza, c’est le lycée de Nkayi 2 qui ouvrira ses portes. Dans le Niari, c’est celui de Makabana. Dans les Plateaux, il s’agit des lycées d’Inkouelé et d’Abala. Le bâtiment du lycée de Pokola, dans le département de la Sangha, est en cours d’achèvement. La réhabilitation des lycées interdépartementaux de Madingou (Bouenza) et de Sibiti dans le département de la Lekoumou est en cours.

Selon un extrait tiré sur adiac-congo.com, « Au niveau des infrastructures, un effort est fait en termes de construction et de réhabilitation des établissements scolaires afin de résorber la pléthore dans les salles de classe, de rapprocher l’école des apprenants et leur offrir un meilleur cadre d’apprentissage ». C’est une déclaration du ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou. Il s’exprimait à l’occasion de la 25e session du Conseil national de l’enseignement primaire et secondaire.

Dans les départements du Niari, de la Bouenza, des Plateaux, de la Sangha, de la Lekoumou, des lycées vont accueillir les élèves à la rentrée scolaire du 2 octobre, selon le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou.

Dans ces départements, les élèves étaient obligés de se déplacer d’un département à un autre pour se rendre à l’école.

Congo : Isaac Ibouanga est mort à 87 ans

L’ancien ministre d’État de la première République du Congo, Isaac Ibouanga, est décédé le 3 septembre à Dolisie, chef-lieu du département du Niari.

 

Isaac Ibouanga était la dernière personnalité encore en vie ayant figuré dans le gouvernement du président Fulbert Youlou, à l’indépendance du Congo. Né en 1935 à Mossendjo, dans le département du Niari, il est issu de la première promotion de l’École des instituteurs de Mbounda, à Dolisie.

L’ancien ministre d’État a servi comme enseignant dans les écoles de son département natal, avant qu’il ne soit nommé ministre d’État à vingt-cinq ans, en 1959.

Elu député en 1959 sur la liste de l’Union démocratique de défense des intérêts africains (UDDIA), Isaac Ibouanga fut plusieurs fois ministre. Il a, entre autres, occupé les portefeuilles de ministre de l’Information ; ministre de la Production industrielle, des Mines et Télécommunications, chargé de l’Aviation civile et commerciale. Isaac Ibouanga a également travaillé à la compagnie aérienne panafricaine Air Afrique, avant d’être nommé conseiller technique à la Chambre de commerce et d’industrie de Libreville, au Gabon.

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, l’a décoré le 28 novembre 2018, à l’occasion de la commémoration du 60e anniversaire de la proclamation de la République, au grade de Grand officier dans l’ordre du mérite congolais.

Notons qu’Isaac Ibouanga vivait depuis plusieurs années à Dolisie où il a trouvé la mort le 3 septembre dernier.

Congo-Législatives et locales 2022 : une vingtaine de journalistes en séminaire

L’objectif est de donner aux journalistes de cette partie du pays des outils nécessaires leur permettant d’assurer la couverture médiatique équilibrée de ces scrutins.

 

Dans la perspective de la tenue des élections législatives et locales de juillet prochain, l’Union européenne et le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) ont organisé récemment à Mouyondzi, dans la Bouenza, une formation spéciale pour donner aux journalistes de cette partie du pays des outils nécessaires leur permettant d’assurer la couverture médiatique équilibrée de ces scrutins.

Une vingtaine de journalistes évoluant dans les médias communautaires relevant des départements du Pool, de la Bouenza et du Niari a participé au deuxième séminaire tenu sur le thème « Médias et élections ». Cette formation spéciale avait pour objectif de donner aux journalistes de cette partie du pays des outils nécessaires leur permettant d’assurer la couverture médiatique équilibrée et neutre pendant les élections législatives et locales.

Diverses thématiques ont été développées à cet effet par des experts en communication. Les connaissances techniques reçues  permettront aux participants dorénavant de bien assurer la couverture médiatique de tout le processus électoral. Dans la pratique, ils ont appris les principes d’impartialité et d’équité dans le traitement de l’actualité électorale ainsi que le respect de la déontologie professionnelle.

Les participants ont aussi débattu des spécificités de la radio, son rôle pendant le processus électoral, mais aussi les défis à relever dans la couverture professionnelle des scrutins. Une communication qui a permis aux journalistes de mieux appréhender les problématiques administratives auxquelles ils sont confrontés et de mieux cerner leurs attentes, en vue de leur permettre de jouer pleinement leur rôle de citoyens.

Notons que le séminaire a été organisé par l’Union européenne et le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC).

Congo-covid-19 : début de vaccination dans le Niari

Le préfet du département du Niari, Frederick Baron Bouzock, a lancé le 19 juin, la campagne de vaccination contre la covid-19.

 

 

A Dolisie, Frederick Baron Bouzock était le premier à prendre sa dose de Sinopharm après le prélèvement de sa tension artérielle. « Je demande à la population du Niari de se faire vacciner car c’est l’unique moyen qui nous permet de se prévenir de cette pandémie », a-t-il déclaré après son vaccin.

Il faut noter qu’il est interdit d’administrer le vaccin contre la Covid-19 à ceux qui ont des antécédents d’hypertension, de diabète, d’asthme, de toux ainsi qu’aux femmes enceintes ou allaitantes. Il est également interdit de mouiller la partie vaccinée, de prendre avant ou après le vaccin le café ou l’alcool. C’est ce qu’a précisé Joseph Moutou, directeur départemental des soins et de la santé du Niari.

Les sites retenus pour cette campagne à Dolisie sont la préfecture, les grandes endémies, l’hôpital des armées. A Mossendjo, un seul centre est retenu celui de l’hôpital de base. Dans les districts, ce sont les centres de santé intégrés (CSI).

Le premier cas de coronavirus dans le département du Niari avait enregistré le 23 juin 2020. Un chiffre qui a évolué au fur et à mesure. Il a totalisé 50 sur une population de 349.846 tandis que la commune de Dolisie a connu 44 cas sur une population de 126.734.

Congo : un éboulement de terrain fait un mort et 1 blessé dans l’ancienne cimenterie de Niari

Un éboulement de terrain survenu dans l’ancienne carrière de la cimenterie chinoise Forspak de Niari a brutalement arraché la vie au jeune Norvel Junior Kombo-kombo âgé de 18 ans

Un jeune congolais de moins de 20 ans a perdu la vie suite à un affaissement de terrain d’une hauteur de près de 20 mètres au village Moukondo, dans le département de Niari. Précisément à l’ancienne carrière chinoise Forspak

La victime a été absorbée par la terre qui a rasé tout sur son passage. Bien qu’ayant été conduit d’urgence dans un établissement sanitaire, le jeune Norvel Junior Kombo-kombo a succombé. Sa dépouille a été déposée à la morgue municipale de la circonscription.

Un autre jeune, Christ Drick Emmanuel Lebambou, victime du même incident suit actuellement les à l’hôpital général de Dolisie. Il a été grièvement blessé suite à l’éboulement de terrain.

Une enquête est ouverte par les services de recherches judiciaires et de la région de gendarmerie compétente. D’après les premières informations, cet incident aurait été causé par les intempéries.

Congo : un mort et plusieurs blessés dans un accident de route à Mossendjo

Le conducteur qui roulait à vive allure et en état d’ébriété a perdu le contrôle de sa voiture et percuté violemment une moto avant de finir sa course effrénée sur la remorque d’un grumier.

Un accident de la route s’est produit samedi, vers 18h 50 à Mossendjo dans le Niari (sud). Le véhicule de la société Sapro est en cause. Le conducteur qui roulait à vive allure et en état d’ébriété a perdu le contrôle de sa voiture et percuté violemment une moto de marque KTM avant de finir sa course effrénée sur la remorque d’un grumier de la société Azia en plein stationnement. Une fille, la vingtaine révolue, est morte sur le coup et plusieurs blessés graves, selon des témoins.

Les gendarmes arrivés sur les lieux du drame n’ont pu que constater le décès de la jeune fille. Les blessés ont été vite évacués à l’hôpital de la ville pour des soins.

Selon les mêmes témoins, l’hypothèse la plus probable, serait que le chauffeur de la société Sapro ait été sous l’emprise de l’alcool. La vitesse, ajoutée aux effets de l’alcool pourraient être à l’origine de l’accident.

Une enquête de gendarmerie est ouverte pour découvrir les circonstances exactes de l’accident et venir confirmer ou infirmer cette piste.

L’alcool et la vitesse, premières causes d’accidents mortels dans le département du Niari. Consommé en excès, alors que l’on prend le volant, l’alcool diminue les réflexes, réduit la résistance à la fatigue, et modifie le niveau de vigilance d’un conducteur. Un verre de trop, et les « troubles » liés à l’alcool se multiplient, nous poussant parfois à prendre des risques. Dépasser dans une zone dangereuse, rouler trop vite… autant de comportements qui peuvent conduire à l’accident.

En étant responsable, chacun peut contribuer à réduire encore le nombre des accidents de circulation dans le Niari. D’ailleurs, ne croyez pas que seul le conducteur est responsable ! Peu de gens le savent, mais en tant que passager, vous pouvez être déclaré comme complice d’un délit de conduite sous l’emprise de l’alcool !

Coronavirus : des kits de protection remis aux ligues de Bouenza et Niari

Une délégation de l’association sportive Tosa-obika s’est rendue, du 31 juillet au 2 août, dans les départements de la Bouenza et du Niari, pour remettre le matériel de protection contre le coronavirus.

Après plusieurs mois de suspense liés à l’évolution de la pandémie à coronavirus sur le plan national, les ligues départementales de judo et disciplines associées de la Bouenza et du Niari retrouve peu à peu le sourire. C’est suite à la visite d’une délégation de l’association sportive Tosa-obika conduite par le président Francis Ata que ces structures ont renforcé la liste de leurs outils de travail.

Tosa-obika qui vise l’épanouissement du judo au Congo et sur le plan international a, en effet, enclenché une opération de distribution du matériel de lutte contre la pandémie à coronavirus, ainsi que des outils de travail aux différentes ligues du Congo. Ce sont finalement celles du Pool en juin, de la Bouenza et du Niari qui ont été les premiers bénéficiaires de cette opération salvatrice.

Dans la Bouenza, les judokas ont été dotés, le 31 juillet, en présence du maire du premier arrondissement de Nkayi, Jean Claude Mamemina, et de l’inspecteur des sports et de l’éducation physique, Mouaya Patrice, de plus de cent bavettes, cent quatre-vingt ceintures et près de cent kimonos. Une manière de permettre à cette ligue de non seulement lutter contre la Covid-19, mais aussi de préparer la reprise des  compétitions sportives qui, à en croire le président de la Ligue de la Bouenza,  Arhin Stanislas, seront toujours relancées.

A Dolisie, les membres de cette association ont débuté leur séjour en présentant les civilités, le 1er août, au préfet du département du Niari, Baron Frédéric Bozock. Par la suite, ils se sont rendus au CEG de l’Unité où, dans le strict respect des mesures barrières contre la Covid-19, comme à Nkayi, les délégués des différents clubs de judo du Niari ont pris d’assaut l’enceinte de cette école pour assister à la cérémonie de remise des kimonos et des bavettes au président de la ligue, Brel Matsouma.

Niari : le sous préfet exige l’affichage du portrait du président dans les commerces

Yves Tsiba a lancé une opération de contrôle des effigies du président de la République dans tous les commerces de la ville.

Le portrait de Denis Sassou Nguesso doit être affiché dans tous les commerce ! C’est le nouveau combat de Yves Tsiba, le sous-préfet de la ville de Makabana dans le Niari (sud).  Le chef de terre de la circonscription a lancé avec ses équipes une vaste opération de contrôle dans tous les commerce, afin de se rassurer de l’application de cette mesure.

Pour le sous-préfet de Makabana, il s’agit pour tous les commerce de sa circonscription de faire preuve de patriotisme et de respect des institution. « Accrocher le portrait du Président de la République dans un commerce ne doit pas être un geste politique, mais une preuve civique d’appartenance à un pays démocratique et républicain que l’ensemble des congolais doit respecter », a-t-il précisé.

Plusieurs propriétaires de commerce voient en ce contrôle une chasse aux sorcières et un abus d’autorité de la part du sous préfet. Certaines autres personnes confessent qu’Yves Tsiba veut simplement s’attirer les grâces du président.