Congo : la Fécofoot tiendra son assemblée générale en mars à Sibiti

C’est ce qui ressort des assisses du comité exécutif de l’instance faitière du football qui se sont tenues du mercredi 21 au jeudi 22 février 2024.

 

Le Comité exécutif de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) a tenu sa session ordinaire du 21 au 22 février 2024. Il en ressort de ces assisses que la Fécofoot tiendra sa prochaine assemblée générale le 09 mars prochain à Sibiti, dans le département de la Lékoumou.

« Au cours de notre dernière session du mois dernier, nous avions pris la résolution de tenir notre assemblée générale ordinaire le 9 mars prochain, à Sibiti. La présente session est donc préparatoire à cette grande messe qui va réunir les membres statutaires de notre instance suprême », a expliqué Jean Guy Blaise Mayolas, le président de la Fécofoot.

L’enjeu de cette assemblée générale consiste à « s’approprier de nouveaux outils qui serviront à bien réguler le fonctionnement de notre institution ». C’est du moins ce qu’a précisé Jean Guy Blaise Mayolas.

Au menu des ces prochaines assisses selon le président Jean Guy Blaise Mayolas, des débats, des échanges, des idées constructives et novatrices. Pendant deux jours, il sera question pour les participants de trouver des solutions et de prendre des engagements pour améliorer le football congolais.

Congo : l’hommage du peuple à Clément Mouamba

Ses obsèques ont eu lieu, le 26 janvier 2022, en présence du couple présidentiel arrivé dans la capitale de la Lékoumou 24 heures avant.

 

L’ex-premier ministre congolais, Clément Mouamba reposera désormais pour l’éternité dans sa villa « Anne Bibila » sise sur l’avenue Tsieh-Telé à Sibiti. Ses obsèques ont eu lieu, le 26 janvier 2022. C’était en présence du couple présidentiel arrivé dans la capitale de la Lékoumou 24 heures avant.

Après l’hommage officiel à Brazzaville, le couple présidentiel a mis le cap sur Sibiti, la capitale de la Lékoumou pour accompagner la dépouille de l’ex-premier ministre jusqu’à sa dernière demeure. Sur l’avenue Tsieh-Telé abritant la résidence de l’illustre disparu, les chants et danses étaient au rendez-vous, question pour les populations de rendre un dernier à celui qu’elles appelaient affectueusement leur « Champion ».

Peu avant l’inhumation, une messe des funérailles et des obsèques du premier ministre, Clément Mouamba a eu lieu dans sa résidence. Elle a été dite par Monseigneur Daniel Minzonzo, Evêque du diocèse de Nkayi. Dans son homélie  tiré du livre Mathieu (chapitre 25, versets 14-30), il a loué les qualités morales de l’illustre disparu. « Dans sa vie, il a fait du social son champ de prédilection… » Avant de soutenir que, Clément Mouamba était l’un des meilleurs premiers ministres, chef de gouvernement que le Congo a connu. Il a rappelé que, à des moments de crise économique, social et surtout avec le covid-19, il a tenu la barque.

Au nom de la famille, le fils aîné de Clément Mouamba, Yvan Mouamba, a pris la parole pour témoigner sa gratitude au couple présidentiel qui a fait le déplacement de Sibiti. Ce mot a été précédé par l’absoute prononcé par le doyen du clergé de la Lékoumou, Pierre Akandziami.

Avant d’accompagner la dépouille dans sa dernière, le couple présidentiel s’est recueilli sur la dépouille de Clément Mouamba suivi des présidents des institutions républicaines ainsi que de la famille.

A noter que, après les obsèques de Clément Mouamba, le couple présidentiel a regagné Brazzaville en fin d’après-midi.

Les notabilités et sages de la Lekoumou reçus chez Denis Sassou Nguesso

La paix, le dialogue et le développement agricole sont les trois questions qui ont constitué la trame de la rencontre le mercredi 27 décembre 2017, au Palais du peuple de Brazzaville

Après les notabilités du Pool, reçus le 3 octobre dernier, par le président Denis Sassou Nguesso, le tour est revenu à ceux du département de la Lekoumou, ce 27 décembre, de s’entretenir avec le président Denis Sassou Nguesso sur des questions de paix, de dialogue et de développement agricole. Une rencontre, riche en symboles, au cours de laquelle ces notabilités ont témoigné leur gratitude et reconnaissance au premier congolais pour la nomination d’un des fils de leur terroir, en la personne de Clément Mouamba, nommé Premier ministre, chef de gouvernement, tout en lui félicitant pour sa réélection à l’issue du scrutin du 20 mars 2016.

La délégation qui a été conduite par Alphonse Dief a fait, par la voix de son porte-parole, Albert Ngouaka, un certain nombre de propositions portant essentiellement sur l’organisation d’une rencontre à Sibiti berceau, selon ces notables, de la Nouvelle République, pour la recherche des voies de sortie de crise du Pool. Les notables ont fait aussi un plaidoyer sur la création d’un institut agronomique à Sibiti, afin de relancer les activités agricoles intensives dans leur département. En outre, ils se sont engagés à soutenir les actions du gouvernement dans cette période de crise financière et économique.

Au sujet de la question du Pool, Denis Sassou Nguesso a salué la proposition des notables de la Lekoumou. A cet effet, le chef de l’Etat a dit à ces hôtes que « le dialogue sur la crise du Pool s’est déroulé dans cette salle. Aujourd’hui, nous sommes à une autre phase de cette question… ». La crise du Pool est au niveau de l’application des clauses de l’accord de « cessez-le feu et la cessation des hostilités. » Il n’a pas manqué de rappeler aux notables que le dialogue faisait partie des valeurs fondamentales du Congo et la constitution a prévu toute une institution qui devrait en avoir la charge. Le « Mbongui », c’est ainsi qu’il a désigné le lieu du dialogue, existe dans tous les départements du Lekoumoupays. Ce qui justifie que le dialogue « soit écrit en lettres d’or dans les fondements de la République du Congo », a ajouté Denis Sassou-N’Guesso

Mais avant d’aborder la question du Pool, devoir de mémoire oblige ; Denis Sassou Nguesso a brossé l’épisode sombre vécu dans le département de la Lekoumou ; non pas pour « remuer le couteau dans la plaie » mais pour mettre les sages et notabilités de la Lekoumou devant la responsabilité de préserver la paix, dans leur localité. « C’est avec un pincement au cœur que j’ai suivi les tumultes qui se sont passées dans la Lekoumou pendant le référendum, le scrutin présidentiel et les autres consultations électorales. » a rappelé le chef de l’Etat congolais. En tant que dépositaires des valeurs ancestrales, Denis Sassou Nguesso leur a signifié que la paix dans le département de la Lekoumou reposait sur leurs épaules avant de marteler: « C’est à vous que je demanderai des comptes. Je vous confie la mission de préserver la paix dans le département de la Lekoumou. Vous avez donné la preuve que c’est possible. »

Abordant la problématique du développement agricole dans le département de la Lekoumou, Denis Sassou Nguesso pense que « malgré la crise, l’agriculture sera toujours considérée par le gouvernement comme une priorité. »

Tout en invitant le gouvernement d’apporter son soutien aux producteurs agricoles de ce département, le chef de l’Etat a souligné que des efforts ont été fournis pour le désenclavement de la Lekoumou. Il a cité notamment la route reliant Sibiti au chemin de fer et la grande route nationale n°1, la route Sibiti-Komono-Bambama et Mayéyé pour que « le paysan de la Lekoumou soit en mesure d’acheminer sa production vers les centres de consommation tels Nkayi, Dolisie, Pointe-Noire et Brazzaville. »

Denis Sassou Nguesso a profité de cette occasion pour appeler l’ensemble des Congolais à la prise de conscience. Pour lui, il n’est plus question « de passer tout notre temps à pleurer, alors que nous sommes assis sur les biens que la nature a mis à notre disposition… »

Tout le monde devrait donc se mettre au travail, surtout travailler la terre, pour apporter une plus-value au processus de diversification de l’économie nationale.