Drame du 4 mars 2012 : le gouvernement réitère sa volonté de réparer les habitations

L’information a été donnée par le président du collectif des sinistrés, Narcisse Osselaka, après avoir échangé, le 26 mars à Brazzaville, avec la commission ministérielle en charge du dossier.

Le collectif des sinistrés du drame du 4 mars a été reçu, le 26 mars, par la commission ministérielle présidée par le Premier ministre, Clément Mouamba. Au terme de la rencontre, son président, Narcisse Osselaka, s’est dit satisfait suite aux assurances données par la commission.

« Nous avons constaté la volonté du gouvernement avec les paroles très rassurantes. Il y a eu des engagements fermes de son côté de vouloir mobiliser quelques fonds et  de prendre cette fois-ci à bras le corps ce dossier. Nous sommes sortis de cette rencontre satisfaits pour peu que les promesses soient tenues. Il faut également dire que par rapport à notre réunion antérieure, il y a eu quand même quelques avancées car nous constatons que les lignes ont bougé », a déclaré Narcisse Osselaka.

Il a indiqué que c’est un devoir pour le gouvernement de réhabiliter les logements détruits car c’est par sa faute que la population sinistrée se trouve dans cet état de précarité.

« Il est vrai que quelques maisons ont été construites dans certaines zones mais l’espoir aujourd’hui, c’est de voir le reste des maisons reconstruites. C’est le début des réparations qui donnera l’espoir à la population. La vision est là, mais il faut que cela soit accompagné de faits et les faits, c’est l’argent. Le cadre légal où l’on devait trouver cet argent, c’est dans le budget de l’Etat. Malheureusement, c’est une modique somme de 700 millions sur 212 milliards qui a été affectée à ce dossier au titre de la réhabilitation des maisons », a déploré Narcisse Osselaka.

Au cours de cet échange, le collectif a informé la commission que dans le cadre de l’aménagement du quartier « Dragages », les modèles de maisons présentées ne trouvent pas l’assentiment de la population. Le gouvernement devra donc trouver une alternative en tenant compte des aspirations des uns et des autres.