Congo-drame d’Ornano : Denis Sassou N’Guesso reçoit les familles des victimes

Le président de la République est allé mercredi 29 novembre réconforter les victimes du drame du stade d’Ornano.

 

Denis Sassou N’Guesso a reçu dans l’après-midi de mercredi 29 novembre, au Palais du peuple, les familles des victimes du drame du stade d’Ornano. C’était en présence des membres de la cellule de crise dirigée par le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso.

Il s’agit pour le chef de l’Etat de partager leur douleur et de les réconforter. Il leurs fait des promesses notamment la poursuivre le recrutement des jeunes à Brazzaville en attribuant une place à chaque famille et autres.

« Chers parents, j’ai voulu prendre contact directement avec vous pour vous témoigner à nouveau mon émotion, vous présenter mes condoléances et vous réconforter. Il s’est produit au stade d’Ornano la situation dramatique que nous connaissons avec la perte de nos enfants. Je voulais vous remercier parce que face à ce drame, vous avez adopté une attitude responsable ; votre attitude responsable que la nation entière salue et approuve » a signifié le président de la République.

Le bilan de ce drame fait état de 32 morts et plus de 100 blessées dans la nuit du 20 au 21 novembre, en marge des opérations de recrutement dans les forces armées congolaises.

Des enquêtes sont en cours pour établir des responsabilités sur les plans administratif et judiciaire. Pour le chef de l’Etat, au niveau où sont ces enquêtes « des mesures administratives devraient être prononcées en attendant les conclusions de l’enquête judiciaire ».

Congo : Brazzaville va abriter une conférence sur l’afforestation et le reboisement

L’annonce a été faite le 28 novembre par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, lors de son message sur l’état de la Nation devant le Parlement réuni en congrès.

 

La capitale congolaise va accueillir en décembre, une conférence internationale sous l’égide de l’Union africaine et du Forum des Nations unies sur les forêts. Ceci dans le cadre du lancement effectif de l’initiative de la Décennie mondiale de l’afforestation et du reboisement.

L’information a été donnée par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, lors de son message sur l’état de la Nation devant le Parlement réuni en congrès. « Notre pays a une longue expérience en matière de gestion durable des écosystèmes forestiers, d’afforestation et de reboisement. A ce propos, nous avons solennellement annoncé, à l’occasion de la COP27 en Egypte en 2022, l’Initiative de la Décennie mondiale de l’afforestation et du reboisement », avait précisé le chef de l’Etat.

Bassin du Congo : 30 milliards F pour la protection de l’environnement

L’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique, Eugene Young, a annoncé l’augmentation de la contribution de son pays dans le cadre de la protection de l’environnement.

 

Denis Sassou N’Guesso a reçu le 8 novembre à Oyo, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique, Eugene Young. Le diplomate a annoncé l’augmentation de la contribution de son pays dans le cadre de la protection de l’environnement, à hauteur de 50 millions de dollars, soit environ 30 milliards FCFA.

« Nous sommes venus annoncer notre nouvelle contribution pour la protection du bassin du Congo avec 50 millions de dollars cette année. Au sommet des trois bassins forestiers, notre délégation a été conduite par l’envoyé spécial des Etats-Unis pour le climat, Richard Duke. C’était quelque chose de très important pour notre délégation et j’ai exprimé notre satisfaction au président », a expliqué le diplomate américain à sa sortie d’audience.

Lors du deuxième sommet des trois bassins forestiers tropicaux, tenu du 26 au 28 octobre à Brazzaville, Richard Duke, l’envoyé spécial adjoint des États-Unis pour le climat, avait prononcé un discours à l’ouverture, soulignant l’engagement de son pays envers la protection du bassin du Congo et la lutte contre le changement climatique.

Congo : Faure Essozimna Gnassingbé en visite de travail à Oyo

Le chef de l’État togolais est arrivé le mardi 7 Octobre 2023 à Oyo et a été accueilli par son homologue Dénis Sassou-Nguesso, à l’aéroport Ollombo.

 

Faure Essozimna Gnassingbé a effectué une visite de travail et d’amitié en République du Congo. Il a été reçu mardi 07 novembre à l’aéroport Ollombo par son homologue Denis Sassou-N’Guesso. Les deux personnalités ont eu un tête à tête.

« J’ai l’honneur de recevoir, ce mardi 7 novembre 2023, mon homologue togolais, Faure Gnassingbé. Sa visite de travail nous offre l’occasion d’échanger sur des questions bilatérales et multilatérales », a posté sur ses comptes sociaux le président Denis Sassou N’Guesso.

Selon les deux dirigeants les échanges ont porté sur des sujets « d’intérêt commun d’ordres bilatéral et continental notamment la question sécuritaire et les différentes crises sociopolitiques qui secouent certains pays du continent ».

Rappelons que le président leader togolais Faure Essozimna Gnassingbé activement impliqué dans les missions de résolution des différentes crises sur le continent, était au Congo Brazzaville pour la dernière fois en mai 2023.

Congo-journée nationale de l’arbre : 1200 plants mis en terre

A l’occasion de la 37e édition de la journée nationale de l’arbre, le président Denis Sassou N’Guesso a procédé au planting des arbres à Miaba.

 

La République du Congo a célébré la 37e édition de la journée nationale de l’arbre lundi 06 novembre 2023. A cette occasion, le chef de l’Etat présidé l’opération de planting des arbres dans le village Miaba aux environs de Oyo, dans le département de la Cuvette.

Ce sont quelques 1200 plants espèces comme acacia, manguier, avocatier et safoutier qui ont été mis en terre sur une surface de trois hectares. L’édition de cette année est placée sous le thème « Ensemble, plantons des arbres pour lutter contre les érosions dans nos villes »

La journée nationale de l’arbre a été instituée en 1986. Cette année, elle a été commémorée quelques jours après le sommet des trois grands bassins forestiers tropicaux de la planète, qui s’est tenu à Brazzaville du 26 au 28 octobre 2023.

Congo : près de 174 milliards F pour les tours jumelles de Mpila

L’ouvrage a été inauguré lundi 23 octobre 2023, par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

 

Les deux tours jumelles basées à Mpila, quartier situé à l’est de Brazzaville, viennent d’être inauguré par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso. Le coût total de l’ouvrage est estimé à près de 174 milliards de francs CFA. Le projet a été cofinancé par l’Etat du Congo et la Banque d’exportation et d’importation de Chine.

Lancé en 2015, les travaux ont duré huit années et a mobilisé quelque 800 techniciens congolais et chinois. Il faut tout de même préciser que le chantier a connu un retard consécutif au montage du financement et à la pandémie de COVID-19. C’est du moins ce qu’a expliqué Oscar Otoka, délégué général aux grands travaux.

Notons que l’une des tours abrite un hôtel, des salles de conférences et de banquets, des restaurants et l’autre compartiment dispose de bureaux à usage commercial.

Congo-Italie : vers une nouvelle formez de coopération gagnant-gagnant

C’est ce qui ressort de la rencontre vendredi 13 actobre dernier entre le président Denis Sassou N’Guesso et la présidente du conseil des ministres d’Italie, Giorgia Leloni.

 

La rencontre qui a eu lieu dans la capitale congolaise, Brazzaville, avait pour objectif de revoir la coopération entre les deux pays. Au cours d’une conférence de presse conjointe entre les deux, il s’est agi de restructurer les liens entre le Congo et l’Italie afin d’aboutir à une « coopération gagnant-gagnant ».

Le chef de l’Etat congolais a estimé « qu’il était nécessaire que des partenaires européens comprennent que l’Afrique a un potentiel humain, des ressources naturelles. Elle peut aller au développement dans une coopération gagnant-gagnant »,

Rappelons que la République du Congo et l’Italie disposent d’étroites relations de coopération datant de plusieurs années. Les deux pays développent des projets d’intérêt commun à travers la compagnie pétrolière italienne Eni qui opère en terre congolaise depuis des décennies. Ils ont mis sur pied une centrale électrique à gaz qui fournit actuellement plus de la moitié de l’électricité consommée au Congo.

Bordeaux : l’avion présidentiel vendu aux enchères à 7,1 millions d’euros

Le Falcon 7X du président de la République, Denis Sassou Nguesso, a été adjugé mercredi 03 octobre, aux enchères 7,1 millions d’euros au Grand Hôtel de Bordeaux.

 

Le Falcon 7X du président Denis Sassou Nguesso a été adjugé aux enchères, mardi 7,1 millions d’euros. L’avion avait été saisi en juin 2020 à l’aéroport de Bordeaux dans le cadre d’un contentieux entre l’homme d’affaires libanais Mohsen Hojeij et l’Etat du Congo

Cette saisie par huissier, lors de travaux de maintenance, fait partie d’une longue série de procédures judiciaires engagées depuis longtemps par le patron de la société Commisimpex. Selon lemonde.fr, La vente aux enchères de cet appareil produit par Dassault Aviation a été ordonnée par le tribunal judiciaire de Bordeaux en décembre 2022 puis confirmée en juin 2023 par la cour d’appel, avec une mise à prix initiale fixée à 7 millions d’euros. Elle a été conduite par le commissaire-priseur Vincent Pestel-Debord et s’est conclue en quelques secondes avec le premier et unique enchérisseur. Resté anonyme, celui-ci a trois jours pour régler le solde de son achat et devra retirer la livrée de l’aéronef, actuellement aux couleurs du Congo, a indiqué M. Pestel-Debord.

La même source révèle que Cette vente doit permettre d’indemniser Commisimpex pour des travaux publics non payés. Le patron de cette société, Mohsen Hojeij, un ancien proche du président Sassou Nguesso, avait décroché plusieurs contrats entre 1983 et 1986, notamment pour la construction d’un pont ou d’un village. Mais en 1986, après l’effondrement des cours du pétrole, la situation économique du Congo s’était détériorée et seule une partie des travaux avait été réglée.

En 2000 puis en 2013, la Cour internationale d’arbitrage de Paris a condamné à deux reprises le Congo à indemniser la société de M. Hojeij. Au cours des années, la somme réclamée par l’homme d’affaires a gonflé, passant d’environ 100 millions d’euros lorsque le litige a commencé, en 1992, à environ 1,7 milliard d’euros aujourd’hui.

Les autorités congolaises ont réagi à la vente du Falcon 7X par la voix du porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, auprès de Radio France internationale (RFI) : « Un avion présidentiel, qui est floqué du drapeau congolais, qui porte les armoiries du pays et qui est à l’usage exclusif du président de la République, devrait bénéficier de l’immunité, comme tout bien qui relève de la souveraineté de chaque Etat. Nous avons suivi le déroulement de la vente aux enchères, qui nous est apparue assez curieuse, avec un seul enchérisseur. Cet avion, en cinq minutes, était vendu à un prix très en deçà de sa valeur. L’Etat congolais exercera les voies de recours pour que le droit soit dit. »

Congo : Denis Sassou N’Guesso reçoit les lettres de créance de deux ambassadrices

Claire Bodonyi et Li Yan ont présenté mercredi 27 septembre, à Brazzaville, leurs lettres de créances au président Denis Sassou N’Guesso.

 

Les ambassadrices de France, Claire Bodonyi et de la République populaire de Chine Li Yan ont été reçu en audience par le chef de l’Etat, mercredi 27 septembre 2023.

Au terme de l’audience avec le président de la République, la diplomate française, Claire Bodonyi, a exprimé sa satisfaction sur le livre d’or. Li Yan qui s’est dite « disposée à travailler de concert avec les autorités congolaises pour faire progresser les relations sino-congolaises ».

Notons que la République du Congo et les deux pays entretiennent d’excellentes relations dans plusieurs domaines. Claire Bodonyi et Li Yan remplacent respectivement, François Barateau et Ma Fulin.

Congo-rumeur d’un coup d’Etat : le gouvernement dément les « informations fantaisistes »

Une rumeur a circulé sur les réseaux sociaux faisant état d’une tentative de coup d’État en République du Congo dimanche 17 septembre 2023. Celle-ci a été formellement démentie par le gouvernement.

 

Dans la journée de dimanche 17 septembre 2023, une rumeur à fait le tour des réseaux sociaux. On pouvait lire que la République du Congo faisait face à un renversement du pouvoir par la garde présidentielle. Pour mettre un terme à la rumeur, le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, a démenti la fausse nouvelle dans un tweet.

« Des informations fantaisistes évoquent des événements graves qui seraient en cours à Brazzaville. Le Gouvernement dément ces fake news », indique le ministre Thierry Moungalla sur le réseau social « X » (ex-Twitter), ce 17 septembre 2023.

« Nous rassurons l’opinion sur le calme qui règne et invitons les populations à vaquer sereinement à leurs activités », ajoute-t-il.

Cette rumeur de coup d’Etat intervient alors que le président Denis Sassou N’guesso, s’est envolé pour New-York où il prendra part à la 78ᵉ Assemblée Générale des Nations Unies.

« C’est ce Dimanche 17 Septembre 2023, que je suis arrivé à New-York, où je participerai à la 78ème Assemblée Générale des Nations Unies. Mon séjour dans cette ville est aussi l’occasion de renforcer les relations bilatérales et de promouvoir le sommet des trois bassins forestiers tropicaux qui se tiendra, à Brazzaville, le mois prochain. », a-t-il déclaré sur X.

Congo : hommage de la nation à Hilaire Mounthault

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso qui était à la tête d’une délégation des corps constitués nationaux a rendu un dernier hommage au médiateur de la République, Hilaire Mounthault.

 

Acteur politique depuis l’indépendance du Congo en 1960, Hilaire Mounthault sera inhumé ce mercredi 13 septembre à Loango, dans le département du Kouilou. Décédé le 26 août dernier à l’âge de 92 ans, la nation lui a rendu un dernier hommage digne de son rang.

Promu au gouvernement comme ministre des Transports et de l’Aviation civile après le mouvement du 5 février 1979, il a laissé, entre autres réalisations, la construction de la clôture de l’aéroport Maya- Maya en mur de plaques de béton pour protéger le terrain de l’aéroport contre l’occupation anarchique et l’achèvement en 1984 des travaux de réhabilitation du Chemin de fer Congo-Océan.

Membre du bureau politique du Parti congolais du travail (PCT) issu du troisième congrès ordinaire tenu du 27 au 31 juillet 1984, il est nommé le 22 décembre 2001 médiateur de la République par le chef de l’Etat, en remplacement de Victor Tamba-Tamba dont le mandat avait été interrompu par les événements du 5 juin.

Peu avant les corps constitués nationaux, les partis politiques de la majorité présidentielle lui ont aussi rendu hommage à son siège.  Selon l’ancien ministre Gabriel Oba-Apounou, Hilaire Mounthault fut un homme doué d’une capacité avérée de gestion transcendant son langage. Selon lui, l’illustre disparu a été un intrépide homme brillant apporté dans sa carrière professionnelle. « C’était un ingénieur rompu des travaux publics, caractérisé par le dévouement, le sens de responsabilité, la droiture et la ténacité. L’exemple du réalignement du chemin de fer constitue une irréfutable preuve de tout ce que nous venons d’évoquer », a-t-il rappelé dans l’oraison funèbre du parti.

Après avoir œuvré au sein du PCT, il avait rejoint le Rassemblement pour la démocratie et le progrès social (RDPS) au lendemain de la conférence nationale souveraine, avant de devenir sénateur de ce parti. A l’issue des évènements malheureux du 5 juin 1997, il a créé une association dont la vocation était de sortir des forêts des cadres ayant participé à la guerre.

Congo : des kenyans vont investir dans le projet du village aéroportuaire

Des hommes d’affaires kenyans ont été reçu en audience mercredi 30 août par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

 

Le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, a eu des échanges, le 30 août, avec un groupe d’hommes d’affaires Kenyans. Ces hommes d’affaires vont investir au Congo dans le projet du village aéroportuaire autour de l’aéroport Maya-Maya dans le cadre du tourisme médical en partenariat avec la réserve naturelle des gorilles de Lesio Louna, à 100 km de Brazzaville.

« Nous avons discuté avec le président de la République concernant trois secteurs : les infrastructures, les télécommunications, les médias et les nouvelles technologies. Nous avons parlé de plusieurs sujets en matière d’infrastructures. Notamment, le projet du village aéroportuaire qui consiste en la construction d’une ville médicale, d’un hopital autour de l’aéroport, d’un hotel et d’un centre commercial, et aussi d’habitations personnelles », a déclaré Julius Mwale, fondateur de Mwalé Medical and Technology City au sortir de l’audience.

Rappelons que l’investisseur kényan, Julius Mwalé, avait été reçu le 1er juillet par la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault, auprès de laquelle il avait présenté les deux projets.

Congo : un défilé militaire pour marquer 63 ans d’indépendance

La République du Congo a célébré son indépendance ce 15 août sur le thème « Engagement citoyen, résilience et progrès ».

 

Un défilé militaire au boulevard Alfred-Raoul à Brazzaville, a marqué la célébration du 63e anniversaire de l’accession de la République du Congo à l’indépendance. C’était un ton solennel ce 15 août 2023, en présence du chef suprême des armées, Denis Sassou N’Guesso. Le thème de cette édition était : « Engagement citoyen, résilience et progrès ».

La fête du 15 août a été marquée par une parade militaire qui a permis au président de la République de passer en revue les troupes rangées pour la circonstance au rythme de 21 coups de canon. C’est le commandant de la Zone militaire de défense numéro 9-Brazzaville et commandant de la 40e brigade d’infanterie, le général de brigade Pierre Gaétan Ickey, qui a demandé l’autorisation pour commencer le défilé au chef de l’Etat.

Pendant environ une heure, les unités de la force publique composées des éléments de la police, de la gendarmerie et des Forces armées congolaises ont défilé au rythme de la musique de la fanfare sur le boulevard Alfred-Raoul pavé aux couleurs du drapeau national vert-jaune-rouge. A ces unités de la force publique se sont jointes celles des paramilitaires de la douane et des eaux et forêts. Aux troupes à pied se sont succédé divers engins de la force publique et un ballet des aéronefs.

Réchauffement climatique : Sassou N’Guesso dénonce le manque d’engagement financier

Le président de la République du Congo s’est exprimé à l’occasion du sommet de l’Amazonie tenu du 8 au 9 août à Belém (Brésil).

 

A l’occasion du sommet de l’Amazonie tenu du 8 au 9 août à Belém (Brésil), le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso a lancé un appel aux autorités des pays abritant les plus grands Bassins forestiers du monde et les autres à participer aux assises de Brazzaville qui se tiendront en octobre prochain.

En sa qualité de président de la Commission climat du Bassin du Congo, Denis Sassou N’Guesso a défini, devant plusieurs dirigeants du monde, les grandes lignes qui vont caractériser le sommet des trois bassins forestiers tropicaux (Congo, Amazonie, Bornéo Mékong) prévu en octobre. Un grand rendez-vous dont l’objectif est, d’après lui, de faire progresser l’ambition pour la protection et la gestion durable des forêts tropicales.

Denis Sassou N’Guesso a dénoncé le manque d’engagement financier dans la lutte contre le réchauffement climatique, malgré la prise de conscience sur la protection des forêts, depuis le premier accord de Copenhague en 2009.

Brésil : séance de travail entre Sassou Nguesso et une délégation de la FAO

Le président de la République, Dénis Sassou Nguesso prends part au sommet su l’Amazonie à Belém au Brésil.

 

En marge du sommet sur l’Amazonie à Belém au Brésil, le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, a eu une séance de travail le 8 août avec une délégation de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

« Nous avons parlé de la manière dont la FAO peut accompagner dans certaines discussions, notamment les marchés du carbone, la préservation de la biodiversité. Nous avons également évoqué les problématiques liées à la gestion du climat et de la biodiversité », a expliqué la directrice générale adjointe de la FAO, Helena Maria Semedo.

Notons que le Congo va organiser en octobre prochain le sommet des trois bassins du monde à Brazzaville

Congo : Ma Fulin fait ses adieux à Denis Sassou Nguesso

C’était en faveur d’une audience que le chef de l’Etat a accordé à l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Congo.

 

Denis Sassou N’Guesso, a échangé, le 7 août, au Palais présidentiel avec l’ambassadeur de la République populaire de Chine, Ma Fulin. Le diplomate chinois était faire ses adieux après avoir passé cinq ans au Congo.

A l’issue de l’audience, l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin, a souligné devant la presse l’excellence des relations d’amitié et de coopération entre les deux pays.

« La Chine et le Congo ne cessent de consolider leurs relations d’amitié et de coopération globale. Les progrès enregistrés par la coopération entre les deux pays sont encourageants. Durant mon mandat, j’ai bénéficié de la confiance du président de la République Denis Sassou N’Guesso. Je saisis l’occasion pour présenter ma gratitude au président de la République », a déclaré le diplomate chinois.

Rappelons que pendant les cinq ans passés au Congo, Ma Fulin qui représentait son pays la Chine au Congo, a participé à la réalisé de nombreux projets, entre autres, les constructions du Palais du parlement, des deux tours jumelles de Mpila.

Congo : allocution de Denis Sassou N’Guesso devant le Parlement rwandais

Le président de la République du Congo a effectué une visite d’Etat le 21 et 22 juillet 2023 au Rwanda. Pendant sa visite, le chef de l’Etat s’est exprimé devant le Parlement rwandais. Voici l’intégralité de son discours.

 

Monsieur le président de l’Assemblée nationale

Mesdames et messieurs les parlementaires,

Mesdames et messieurs les membres du gouvernement ;

Honorables parlementaires

C’est avec respect et honneur que je prends la parole devant votre auguste institution, dépositaire des plus belles pages de l’histoire commune partagée des filles et fils de la République du Rwanda.

En cela, votre parlement prend toute sa place au cœur de l’armature institutionnelle de votre pays.

Représentants du peuple vous êtes l’expression affirmée de la souveraineté rwandaise.

Vous êtes le peuple, la force authentique du rayonnement de votre Nation dans le monde.

La proximité et l’estime de mes compatriotes pour le peuple rwandais constituent une véritable richesse, inscrite au fronton de la fraternité, de l’amitié, de la confiance et de la solidarité.

Permettez-moi de vous témoigner le sentiment de fierté du peuple congolais et de vous adresser mes remerciements les plus chaleureux pour l’honneur que vous me faites à travers la présente communication devant votre parlement.

Votre institution, Monsieur le président, jouit d’une notoriété exemplaire, justifiée par le dynamisme d’une diplomatie parlementaire menée sous votre leadership.

Le Parlement rwandais est régulièrement cité et magnifié par la présence majoritaire des femmes qui représentent plus de 60% de parlementaires au sein de votre hémicycle.

D’aucuns parlent d’une leçon provenant d’Afrique et donnée au monde.

Notre continent, qui s’est engagé en faveur de la promotion et de l’intégration de la femme au développement, s’emploie à concrétiser cette problématique de genre.

En tout état de cause, la parité Homme-Femme trouve assurément ici au Parlement rwandais l’onction de son auréole.

Honorables parlementaires

Je suis à ma  deuxième visite d’Etat au Rwanda. Je retrouve aujourd’hui une réelle constance dans la qualité de l’accueil qui m’a été réservé, un accueil fraternel au diapason des liens qui unissent nos deux pays.

Sur cette terre pétrie de souvenirs, je salue le Rwanda, un pays qui, après la tragédie du génocide, s’est courageusement relevé pour refaire son unité, retrouver la concorde et la cohésion,  ramener la paix et la sécurité et se placer, avec détermination, sur la voie du développement.

A maintes reprises, à l’occasion de nos échanges avec mon frère,  le président Kagame, j’ai pu constaté que votre parcours exaltant vers le progrès et la modernité se poursuit avec optimisme.

Mais, à l’instar de la plupart des États africains, l’effort à consentir reste encore colossal.

Aucun État ne peut, tout seul, faire face aux coûts onéreux des projets destinés à doter nos pays d’équipements et des voies de communication modernes, tels infrastructures ferroviaires, aéroportuaires et énergétiques.

Les enjeux et les défis  en présence appellent à une reconfiguration effective de notre manière de penser l’essor de nos économies.

Il nous faut par exemple, instituer une véritable synergie d’ensemble pour assurer à l’Afrique une part importante et de plus en plus croissante de la production industrielle mondiale.

Il nous faut lever l’option salvatrice de parvenir, dans les délais raisonnables, à un niveau d’autonomie collective suffisante, en vue du développement industriel du continent.

Convenons que lorsqu’elle s’est unie, l’Afrique a pu se libérer de la colonisation, conquérir son indépendance, vaincre l’apartheid et engager les chantiers du développement.

A ce titre, l’Acte constitutif de l’Union africaine, créée en 2002 à Durban, stipule : je cite : « inspiré par les pères fondateurs de l’OUA et par des générations de panafricanistes, ces dirigeants se donnent, entre autres objectifs :

-l’unité et la solidarité des pays d’Afrique ;

-La défense de l’intégrité et la défense de ses  pays ;

-l’accélération de l’intégration politique et socio-économique du continent ;

-La recherche scientifique et technologique ;

-la promotion internationale des positions africaines communes ;

-l’harmonisation et l’intégration des politiques économiques régionales » fin de citation.

Honorables parlementaires

Pour des opportunités plus probantes de développement, une volonté politique affirmée s’avère nécessaire.

Les défis auxquels se trouve confronter l’Afrique ne peuvent être abordés que de manière globalisante.

La mise en place d’outils pertinents d’intégration et de partenariat économique régional global, à l’image de la Zone de libre-échange continentale africaine, participe de cette option fondamentale pour une Afrique unie, libre et prospère.

Cette vision, qui s’est confirmée au fil du temps, consacre encore aujourd’hui la justesse de la pensée des pères fondateurs du panafricanisme. Elle magnifie les découvertes de la science qui, étudiant l’évolution de l’espèce humaine, a formellement établi que les australopithèques premiers hommes d’un genre éteint ont bel et bien vécu en Afrique où ils  firent leur apparition.

L’Afrique est donc bel et bien le berceau de l’humanité.

Plus que jamais le panafricanisme, qui garde toute son actualité, est un mouvement et une idéologie politiques qui promeut l’indépendance totale du continent africain et encourage la solidarité entre les pays africains.

Le panafricanisme est une vision sociale, économique, culturelle et politique d’émancipation et d’intégration de nos peuples.

Aujourd’hui, le panafricanisme trouve incontestablement ses leviers de base au travers des regroupements des États africains au sein des communautés régionales de développement.

En parallèle, il nous faut aussi revisiter le brassage des peuples d’Afrique, au-delà des contingences spécifiques de leur histoire et de leur culture respectives.

Le vicomte de Mirabeau déclarait pendant la Révolution à l’Assemblée nationale française,

Je le cite:

« L’insouciance, la paresse et l’aversion au travail sont naturelles aux habitants de l’Afrique. Si l’humanité m’ordonne d’améliorer le sort des nègres, la raison me commande de conformer leur esclavage »  Fin de citation.

Face à ceux qui continuent de le penser, nous devons, sans détour, leur rappeler que la force de travail des esclaves africains a permis de poser les bases du développement de l’Occident.

Nous ne devons nourrir aucun complexe même lorsqu’il s’agit de la maîtrise des nouvelles technologies.

Comme nous le savons tous, l’avenir du continent africain passe aussi par la transformation sur place de ses ressources naturelles.

L’histoire ancienne, l’histoire contemporaine et l’actualité ambiante le témoignent à suffisance.

En cela, nos richesses, véritables atouts de notre développement ne doivent être exploitées à vil prix ou sans contreparties conséquentes.

Dans cet ordre, l’Afrique, qui abrite l’un des trois poumons verts de l’humanité et ne contribue que très peu aux émissions de gaz à effet de serre avec moins de 6% des émissions mondiales, consent d’importants sacrifices en renonçant à l’exploitation de certaines ressources afin de préserver la biodiversité et les écosystèmes forestiers. A ce titre, l’on doit reconnaître au continent africain sa dimension de véritable havre d’air pur au service de l’humanité et appeler la communauté internationale au respect des engagements pris, en termes d’équité et de compensations financières y attenantes.

Dans cette optique et pour densifier nos efforts en matière de préservation de l’environnement et de gestion des écosystèmes forestiers, j’ai initié l’organisation du sommet des trois bassins forestiers tropicaux l’Amazonie – Bornéo Mékong – Congo qui se tiendra du 26 au 28 octobre 2023 à Brazzaville.

Honorables parlementaires ;

C’est en terre africaine qu’ont été construites les monumentales pyramides, fruits d’une certaine ingéniosité déjà évidente à l’époque des pharaons d’Egypte. Notre continent sera de plus en plus sollicité alors que s’accélère la mondialisation et pointe à l’horizon l’exigence d’un nouvel ordre économique international.

Pour ces échéances futures, l’Afrique dispose d’importantes réserves minières mondiales.

En termes d’atouts essentiels pour son développement, l’Afrique regorge :

– de richesses minérales, pétrolières et gazières ;

– des forêts tropicales séquestrant d’importantes quantités de carbone et faisant du continent l’un des poumons écologiques majeurs de la planète ;

– d’une faune et d’une flore riche et diversifiées ;

– de vastes étendues arables, de grands cours d’eau, d’un niveau appréciable d’ensoleillement ;

– des richesses culturelle, paléontologique et archéologique.

Notre continent demeure le plus grand réservoir des matières premières de la planète.

En outre, le fleuve Congo, le Nil, le Zambèze ou la volta ont permis à l’Afrique d’être dotée d’un considérable potentiel hydroélectrique, estimé à 300 gigawatts, peu égalé par le reste du monde et très largement sous-exploité.

Pour sa part, le Bassin du Congo, à travers le site de Inga avec un potentiel de 40.000 mégawatts et celui de Tombo-Manianga à raison de 20.000 mégawatts, jouit aussi d’un niveau d’ensoleillement élevé et suffisant durant toute l’année, susceptible de permettre la production d’une énergie solaire de qualité, à moindre coût et respectueuse de l’environnement.

La mise en valeur de cet immense potentiel hydroélectrique permettrait à notre continent de devenir l’un des principaux, sinon le plus puissant exportateur de l’électricité dans le monde.

Développer l’Afrique reste donc à notre portée. Mais, il nous faut œuvrer, chaque jour, à la consolidation de la paix. Il faut que cessent les violences et que règne la sécurité en Afrique.

Il n’y a ni salut, ni développement sans la paix.

C’est pourquoi, il nous  faut toujours prôner le bon voisinage et la cohabitation pacifique, pour une intégration effective et irréversible des peuples d’Afrique. Cette option, qui défie les frontières, rapproche les peuples et favorise la solidarité et complémentarité.

A ce sujet, honorables parlementaires, souvenons-nous de cette belle image qui a fait le tour du monde, principalement celui de toute l’Afrique, lorsque, à l’occasion du 27e sommet de l’Union africaine ici même à Kigali en juillet 2016, mon frère Kagame a exhibé, pour la première fois devant les organes de presse, le passeport panafricain, comme pour montrer à tous la voie du salut, la voie à suivre.

Ce moment rare de notre histoire commune a conforté davantage notre foi en une grande intégration continentale, tout en suscitant, au sein de nos populations, l’espoir, en tant que citoyens africains de circuler, de travailler et de vivre sans restriction ou entrave de toute nature dans tous les pays africains, en fait sur leur propre continent.

La victoire la plus décisive donc, pour l’Afrique, est celle du maintien et de la restauration de la paix, de la promotion du dialogue et de la consolidation d’un vivre-ensemble mieux structuré, gages d’espérance, d’optimisme et de succès sur le chemin du développement.

Honorables parlementaires ;

Depuis l’Antiquité, un questionnement a toujours hanté la plume de nombreux auteurs, même les plus célèbres, à savoir « quelle nouveauté nous vient d’Afrique ? »

La réponse était toujours trouvée par des raccourcis.

Pour Aristote, la Libye apportait sans cesse quelque chose d’étrange, dès lors qu’elle abritait toutes sortes d’animaux féroces aux formes étranges.

Pour PLINE L’ANCIEN, en Afrique des bêtes sauvages s’accouplaient entre elles, y compris entre races différentes en donnant ainsi naissance à des monstres.

Pour l’écrivain français Rabelais, l’Afrique était mère de nouveautés étranges et monstrueuses.

De nos jours, ce questionnement sur la nouveauté venant d’Afrique est devenu un proverbe qui rappelle que les maux et les difficultés peuvent toujours faire irruption sans crier gare dans notre existence.

C’est autant dire aussi qu’il y a encore actuellement dans le monde de nombreuses personnes qui croient que les nouveautés venant d’Afrique sont toujours assimilées aux monstres.

Fort heureusement, l’hécatombe annoncée durant la pandémie de Covid-19 ne s’est pas produite en Afrique, la pertinence et l’efficacité des mécanismes de solidarité agissante ayant apporté un cinglant démenti aux annonces d’apocalypse faites par les prophètes de malheur.

Ainsi, quand le continent aura totalement assumé son destin, la nouveauté venant d’Afrique, ce seront ses deux milliards d’habitants, majoritairement jeunes et convenablement nourris et soignés.

Ce seront ses ressources humaines hautement qualifiées et compétentes ainsi que ses infrastructures modernes.

Donc, ce qui viendra d’Afrique, ce sera la grande fierté individuelle et collective d’être un continent en paix, débarrassé de tragédies récurrentes et résolument tourné vers la modernité, vers le développement.

Vive la coopération entre le Congo et le Rwanda !

Vive l’Afrique dans la paix et la sécurité !

Je vous remercie.

Coopération Dongo-Kenya : signature de 18 protocoles d’accords

Ces accords ont été signés samedi 08 juillet, à Brazzaville lors de la visite de travail au Congo du président du Kenya, William Ruto.

 

Le président kenyan, William Ruto a séjourné en République du Congo du 07 au 09 juillet 2023. Cette visite a été ponctué par la signature du dix-huit protocoles d’accords entre autres, le protocole d’accord relatif à l’exemption de visa pour les passeports diplomatiques, de service et ordinaire ; les mémorandums d’entente sur la coopération dans le domaine du tourisme ; sur la coopération en matière de la gestion durable des forêts et de développement. Il y a aussi le protocole d’accord et de coopération entre le ministère des Industries minières et de la Géologie de la République du Congo et le ministère des Mines de la République du Kenya dans les domaines des mines et de la géologie ; le mémorandum d’entente et de coopération dans le domaine de la communication et des médias.

Ces dix-huit protocoles d’accords visent à renforcer les liens d’amitié et de coopération entre le Congo et le Kenya ont été paraphés en présence du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, et de son homologue kényan, William Ruto.

Selon Denis Sassou N’Guesso, le Congo va profiter de la riche expérience du Kenya dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, du tourisme et dans bien d’autres secteurs. Pour lui, la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine devrait prendre corps afin de faciliter les échanges intra-africains.

Congo : Denis Sassou N’Guesso s’envole pour la France

Le président de la République a quitté Brazzaville ce mercredi 21 juin 2023, en compagnie de son épouse Antoinette Sassou N’Guesso.

 

Sur invitation du président français Emmanuel Macron, le président de la République du Congo va prendre part au sommet international pour un nouveau pacte financier mondial. L’événement va rassembler une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement du 22 au 23 juin 2023 à Paris.

Les objectifs de ce sommet sont entre autres d’accroitre la solidarité financière entre les pays du Nord et les pays du sud ; faciliter l’accès des pays les plus vulnérables aux changements climatiques aux financements internationaux pour leur permettre de mieux répondre aux défis climatiques financière entre les pays du Nord et les pays du sud ; faciliter l’accès des pays les plus vulnérables aux changements climatiques aux financements internationaux pour leur permettre de mieux répondre aux défis climatiques.

Coopération : 13 accords bilatéraux signés entre Brazzaville et Abidjan

Ces protocoles d’accords ont été paraphés à l’occasion d’une visite d’Etat de 72 heures du président Denis Sassou Nguesso, en Côte d’Ivoire, à l’invitation de son homologue, Alassane Ouattara.

 

Le Congo et la Côte d’Ivoire ont signés lundi 12 juin 2023, 13 accords bilatéraux au palais de la présidence de la République de Côte d’Ivoire, à Abidjan-Plateau.

Le premier accord, un accord-cadre de coopération, définit le cadre général de la coopération entre les parties en vue de renforcer leur coopération bilatérale dans le respect des libertés souveraines des Etats.

Le deuxième accord est relatif à l’exemption des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques ou de services. Le troisième accord actualise la coopération technique dans le domaine agricole, tandis que le 4e accord aborde la lutte contre la criminalité.

Le 5e accord porte sur la coopération en matière de fonction publique et de modernisation de l’administration. Le 6e protocole a trait au transport maritime, notamment la marine marchande, et a pour objet de développer l’industrie maritime.

Quant au 7e protocole d’accord, il porte sur la promotion immobilière. Le 8e protocole vise la promotion des PME, le partage de technologies ainsi que la promotion du partenariat privé et public. Le 9e protocole d’accord est relatif à la promotion de l’artisanat.

Le 10e protocole, lui, concerne la coopération technique en matière d’élevage et de production animale. Le 11e accord définit un cadre général de coopération en matière de loisirs. Le 12e protocole d’accord a lieu entre les sociétés pétrolières Petroci, de la Côte d’Ivoire, et la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC).

Le 13e accord de coopération met en relation le Port autonome d’Abidjan et le Port autonome de Pointe noire. Cet accord définit également un cadre de coopération afin de booster les échanges commerciaux entre les deux pays.

Arrivé à 14h à l’aéroport d’Abidjan, le président Denis Sassou N’Guesso, a eu un entretien avec Alassane Ouattara au palais de la présidence de la République.

Denis Sassou-Nguesso en visite d’État en Côte d’Ivoire

De cette visite qui va se poursuivre jusqu’au 15 juin prochain, 13 accords ont été signés dans les domaines de la pêche, l’agriculture, l’élevage et du tourisme.

 

La visite d’Etat du président de la République a débuté le 12 juin dernier. Celle vise à renforcer les liens de coopération entre la République du Congo et la Côte d’Ivoire. Treize accords ont déjà été signés dans le domaine de la pêche, de l’agriculture, de l’élevage et du tourisme.

Pendant plus d’une heure, les chefs d’État congolais et ivoirien ont passé en revue plusieurs sujets de coopération.

À l’issue de cet entretien, le président ivoirien, Alassane Ouattara salue le rôle de médiateur de son homologue congolais sur le continent. Rôle, qui selon lui, a porté ses fruits en Côte d’Ivoire. « Je me souviens que vous avez, en tant que président de la conférence des chefs d’État de l’Union africaine, passé plusieurs jours avec nous ici en Côte d’Ivoire a essayé de nous réconcilier, les présidents Bédié, Gbagbo et moi-même, a rappelé Alassane Ouattara. Et je sais que ce n’était pas une tâche facile. Je peux vous dire qu’aujourd’hui, vous avez réussi, puisque nous sommes totalement réconciliés. »

Mais au-delà de la coopération, il a aussi été question de l’initiative de paix conduite tout prochainement par sept chefs d’État africains entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.

Autre chantier qui occupe le président congolais : le conflit entre la Russie et l’Ukraine. En fin de semaine, Denis Sassou-Nguesso et six autres présidents africains rencontreront les principaux acteurs de ce conflit, pour porter un message de paix. « Les peuples africains ont toujours privilégié la palabre, le dialogue. C’est donc la résolution des problèmes par la diplomatie, le dialogue et non pas par les canons. Et c’est donc ce message que l’Afrique souhaiterait passer aux belligérants à travers cette initiative. »

Pour le président congolais, ce sera aussi l’occasion d’expliquer de vive voix, l’impact négatif de conflit sur l’économie africaine.

Congo : le FESPAM est de retour au rythme de la rumba

Après 7 années d’absence, le Festival Panafricain de Musique (FESPAM) fait son grand retour en République du Congo. Cette  onzième édition se tiendra du 15 au 22 juillet 2023.

 

Une nouvelle occasion d’entendre et d’admirer des stars de toute l’Afrique, à commencer par le bassin du Congo, qui sera très bien représenté. Placé sous le très haut patronage de Son Excellence, Monsieur Denis Sassou N’Guesso, président de la République du Congo et porté par le ministère de l’Industrie Culturelle, Touristique, Artistique et des Loisirs, le FESPAM tiendra sa onzième édition du 15 au 22 juillet 2023 à Brazzaville. Une édition haute en couleur dédiée à la rumba congolaise inscrite en 2021 au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

A en croire la direction de la Communication du FESPAM, pendant sept jours, des concerts, conférences et expositions dans les lieux mythiques de Brazza la Verte vont explorer les sonorités multiples des pionniers de la rumba congolaise des deux rives du fleuve Congo et témoigner de l’étendue de ses influences à travers les continents.

Hier Paul Kamba, Wendo Kolosoy, Franklin Boukaka, Les Bantous de la capitale, Grand Kallé, Papa Wemba ou Pamelo Mounka. Aujourd’hui Roga Roga, Koffi Olomidé, Extra Musica, Wenge Musica, Tidiane Mario, Fally Ipupa, Dadju, Afara Tsena, ils ont fait et continuent de faire danser et chanter la planète, contribuant au rayonnement de l’Afrique et du Bassin du Congo.

La musique en partage

Partie intégrante du patrimoine mondial, élément de langage universel, la musique est plus que jamais un outil d’influence dans un environnement dématérialisé et sans frontières. Dans ce contexte, le FESPAM, avec à travers lui le Marché de la musique africaine – MUSAF -, doit aujourd’hui entrer dans une nouvelle dimension.

Ville siège du FESPAM depuis 1996 et décrétée par l’UNESCO Première ville créative dans le domaine de la musique en Afrique, Brazzaville entend faire du Festival panafricain de musique l’outil qui permettra au continent de s’ancrer dans le monde de l’industrie musicale mondiale.

Avec le FESPAM, l’Union africaine et la république du Congo visent grand : séduire et conquérir un public diversifié de plus en plus exigeant et connecté, servir de tremplin à l’innovation et de miroir au dynamisme de la jeunesse africaine, monétiser enfin la musique africaine pour faire vivre partout la scène musicale du continent.

Le Bassin du Congo caisse de résonance de la rumba

Villes musicales et créatives, Brazzaville et Kinshasa sont le berceau historique de la rumba élevée au rang de tradition et d’art de vivre.

Car c’est de Loango qu’est partie vers les Amériques et les Caraïbes dans les cales des bateaux négriers, la Nkumba – danse du nombril en kikongo – pour devenir la rumba à Cuba et finalement retourner dans les grands ports africains dans les années 30 pour devenir la rumba congolaise.

Compagne des indépendances, jumelle de la Sape, mère nourricière des musiques contemporaines que sont le soukouss, le ndombolo, le tchatcho ou le coupé-décalé, la rumba congolaise envoûte, séduit et continue de conquérir le monde, contribuant à l’essor de la culture africaine.

Congo : inauguration de la centrale thermo-solaire d’Impfondo

Le président de la République, Denis Sassou Nguesso, a inauguré lundi 22 mai 2023, la centrale hybride thermique et solaire de Impfondo.

 

D’un coût de 2,9 milliards de francs CFA, la centrale thermique diesel a été construite en appoint des groupes électrogènes qui alimentent la ville d’Impfondo en électricité.

Ladite centrale a été construite parallèlement à la centrale solaire, qui a une puissance installée de 6.480 kilovoltampères (kVA) grâce à 11.520 panneaux de type cristallins de 450 W sur une surface de 11 ha.

Il est important de noter que la construction de cette centrale hybride va permettre à la commune d’Impfondo de disposer d’une électricité pérenne. Elle intègre le projet gouvernemental de l’électrification des campagnes et des chefs-lieux des départements du pays.

Congo : pose de la première pierre du siège de la SNPC

Denis Sassou N’Guesso, a posé, le 26 avril dans la capitale économique, la première pierre de construction du futur siège de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC).

 

La SNPC va se doter d’un nouveau siège dans la ville de Pointe-Noire. L’ouvrage sera construit sur une superficie d’environ 10 000 m2 sur l’avenue Moe Telli, au quartier Plateau-ville, dans le premier arrondissement, Emery-Patrice-Lumumba. Le coup d’envoi des travaux a été donné par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, mercredi 26 avril 2023.

Le projet de construction de cette structure s’inscrit dans le cadre de la célébration du centenaire de la ville de Pointe-Noire et du 25e anniversaire de la création de la SNPC. Ce sera un immeuble de 16 étages composé des bureaux, salle de conférence, auditorium de 528 places, restaurant, cinq ascenseurs, deux monte-charges, parking souterrain, parking extérieur, salle de sport, des salles polyvalentes.

La tour de la SNPC sera construite dans le respect des normes de sécurité exigées au niveau international, notamment la sécurité incendie, la détection, l’extinction, le compartiment automatique et le désenfumage, la possibilité d’évacuation rapide, le contrôle d’accès, la vidéo surveillance.

Le début des travaux du futur siège de la SNPC est prévu en juin prochain pour une durée de vingt-quatre mois. L’entreprise chargée de la construction de l’édifice est la société turque Centurion Partners Sarl.

Congo-RGPH : Denis Sassou N’Guesso remplit sa fiche de recensement

Le chef de l’Etat en séjour de travail à Pointe-Noire depuis lundi 24 avril, a reçu une équipe des argents de recensement.

 

Le président de la République et son épouse, Antoinette Sassou N’Guesso ont rempli leurs fiches de recensement. C’était à Pointe-Noire, où il séjourne depuis le 24 avril dernier, dans le cadre de son travail. Denis Sassou N’Guesso a reçu une équipe des agents recenseurs conduite par le directeur général de l’Institut national de la statistique, Gaspard Symphorien Mbou Likibi.

Pour la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka Babackas, présente sur les lieux, l’acte du chef de l’Etat témoigne de l’intérêt qu’il accorde à cette opération.

Lancé officiellement ce 25 avril, le cinquième recensement général de la population et de l’habitation (RGPH) se poursuivra jusqu’au 24 mai prochain.

Congo : vers l’exportation du gaz naturel liquéfié

Le président Denis Sassou N’Guesso a lancé, le 25 avril, les travaux de construction d’une usine de traitement du gaz naturel liquéfié.

 

Le président Denis Sassou N’Guesso a lancé, le 25 avril, au quartier Côte Mateve à Ngoyo dans le sixième arrondissement de Pointe-Noire,

La République du Congo entend exporter le gaz naturel liquéfié. Le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso a lancé mardi 25 avril 2023, les travaux de construction de l’usine de traitement du gaz naturel liquéfié. C’est le fruit d’un partenariat entre la République du Congo et la compagnie pétrolière italienne Eni.

Le projet, qui s’inscrit dans une approche de zéro-torchage, prévoit l’installation de deux usines flottantes de liquéfaction de gaz naturel (FLNG) dans les champs de Nené et de Litchendjili, déjà en production, et dans d’autres champs qui doivent encore être développés. Le premier FLNG, en cours de conversion, a une capacité de 0,6 million de tonnes par an et va entrer en production cette année. Le second FLNG en construction sera opérationnel en 2025 avec une capacité de 2,4 millions de tonnes par année. A terme, il est attendu une production de 3 millions de tonnes par an, soit environ 4,5 milliards de mètres cubes par an à partir de 2025.

Le Congo a son nouveau centre de recherche pour les énergies renouvelables

Le président Denis Sassou N’Guesso l’a inauguré dimanche 23 avril 2023, à Oyo, en présence de son homologue biseau-guinéen, Umaru Cissoko Embalo.

 

La République du Congo vient de se doter d’un centre de recherche pour les énergies renouvelables. Ledit centre a été mis en service dimanche 23 avril à Oyo, par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.

Ce centre est bâti sur un terrain sablonneux de 10 000 mètres carrés à la sortie nord d’Oyo. Cet établissement est le « fruit de la coopération » entre le Congo, le groupe pétrolier italien Eni et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI).

« C’est un centre qui vise à développer des recherches appliquées dans le domaine des énergies renouvelables. Notre pays a de grandes potentialités en matière des ressources énergétiques renouvelables, et ces potentialités s’articulent autour de l’hydroélectricité, la biomasse, l’éolienne et le solaire », explique Gabin Dimitri Ngantso, attaché à la recherche scientifique au ministère en charge de la Recherche scientifique à RFI.

Les travaux du centre d’Oyo ont duré cinq ans et leur coût est estimé à 24 millions d’euros, soit plus de 15,7 milliards de francs CFA. Le Centre d’Oyo accueillera des chercheurs du Congo, et d’ailleurs.

Le centre de recherche sur les énergies renouvelables a été inauguré en présence du président de la Guinée-Biseau, Umaru Cissoko Embalo.

Congo-Burundi : vers une redynamisation de la coopération entre les 2 pays

Le président burundais Evariste Ndayishimiye a effectué une visite officielle de 48 heures à Brazzaville, capitale de la République du Congo.

 

La visite officielle de 48 heures du chef de l’État burundais Évariste Ndayishimiye à Brazzaville a pris fin lundi 27 février. Avec son homologue congolais Denis Sassou-Nguesso, les échanges ont porté sur la coopération entre leurs deux pays et le besoin de la redynamiser. Il a aussi été question de la paix et de la sécurité dans la sous-région, notamment en République démocratique du Congo.

Les deux chefs d’État ont « réitéré leur attachement ferme à l’initiative africaine de faire taire les armes sur le continent à l’horizon 2030 », ont-ils dit dans le communiqué conjoint, publié à la fin de la visite d’Évariste Ndayishimiye.

Quant au conflit armé qui secoue l’Est de la République démocratique du Congo, ils ont encouragé toutes les parties prenantes concernées à résoudre la crise sécuritaire par les moyens pacifiques. Le président burundais a dit toute sa disponibilité à contribuer au retour de la stabilité dans ce pays.

« Nous sommes tous solidaires pour aider nos frères de la RDC pour retrouver la paix et la sécurité et commencer à œuvrer pour le développement de leur pays », a déclaré Évariste Ndayishimiye.

Toujours au sujet de la crise en RDC, le président Denis Sassou-Nguesso a appelé à la stricte application des différentes résolutions prises à Luanda, Nairobi ou Bujumbura :

« Il ne faut pas prendre les résolutions sans les mettre en œuvre. Et, lorsque les résolutions prises sont mises en œuvre avec le soutien des populations, je crois que nous allons atteindre les objectifs. »

Enfin, concernant la coopération entre Brazzaville et Bujumbura, les deux présidents ont demandé à leurs ministres des Affaires étrangères et de la coopération de réactiver les travaux de la commission mixte de coopération.

Vers une nouvelle dynamique entre le Congo et le Niger

C’était l’un des sujets abordés par le président du Niger Mohamed Bazoum et le président Dénis Sassou-N’Guesso, mercredi 22 février 2023.

 

Dans un communiqué conjoint, les deux chefs d’Etats à leur gouvernement respectif de créer un cadre juridique approprié capable de dynamiser les relations entre les deux pays. Ils ont réitéré leur engagement en faveur de l’accélération de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine et renouvelé leur attachement à la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA).

Autre sujet abordé par Mohamed Bozoum et Denis Sassou N’Guesso, la crise en Libye. Le problème libyen est « délicat » parce que ce pays est très riche, a-t-il dit, soulignant que les enjeux sont extrêmement importants et les interférences internationales très nombreuses.

Le président du Niger Mohamed Bazoum a bouclé mercredi 22 février une visite dans la capitale congolaise.

Congo : Mohamed Bazoum reçu par Sassou N’Guesso à Brazzaville

Le président nigérien Mohamed Bazoum est arrivé dans la capitale congolaise mardi 21 février 2023, pour une visite de travail.

 

Mohamed Bazoum a été accueilli mardi soir au bas de la passerelle de l’avion par son homologue Denis Sassou N’Guesso. Les deux hommes d’État vont discuter en tête-à-tête ce mercredi au palais présidentiel. Des entretiens qui, selon des sources poches de la présidence congolaise, doivent porter autour de la paix et de sécurité au Sahel mais aussi en Afrique Centrale.

En effet, au Sahel, zone dont fait partie le Niger, la situation sécuritaire s’est considérablement dégradée depuis 2011. Elle est la conséquence de l’instabilité en Libye. Le Congo qui dirige le Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, a présenté au dernier sommet de l’UA un rapport sur la situation dans ce pays. Une conférence de réconciliation libyenne doit se tenir prochainement. La date et le lieu restent à déterminer. Le soutien diplomatique du Niger pour l’organisation de cette conférence est sollicité.

Notons aussi que la visite de Mohamed Bazoum devrait être marquée par la signature d’accords de coopération entre Niamey et Brazzaville qui accueille une importante communauté nigérienne, très active dans le commerce.